Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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La Mythologie dans l'art ancien et moderne: краткое содержание, описание и аннотация

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NEPTINK HT f/KRES.

Iiiturs, où rOeran élargira le ^lobc «laiis toiitt; son rtniKlnc, où un (lutrf Tiphys nous (h'couM'ira de nouveaux mondes, oii Tliulé (l'Islande) enfin ne sera jilus |»()ur nous r(>\fi'en)ile de l'univers. »

l-"ij.'- !'»■>• - Coiistnictiou du navire Argo (d'après un bas-relief antique).

Le navire Argo, malgré ses voiles, avait aussi des rameurs, qu'on voit figurer dans les monuments antiques. V\\ màt fait avec un chêne prophétique de la foret de Dodone, avait la propriété d'annoncer le vent (piil ferait.

Les femmes de Lemnos. — Ouand le navire fut terminé, toutes les forces des Argonautes furent impuissantes à le lancer à la mer, et il fallut les accents de la lyre d'Orphée, pour l'obliger à s'y rendre lui-même. Les débuts de la navigation furent heureux et Lemnos fut le premier point où on s'arrêta.

Les femmes de cette île, lassées des perpétuelles infidélités de leurs maris, avaient pris le parti de les tuer tous sans aucune exception. Venus, outrée de ce crime, leur inspira une envie folle de se remarier : entourées de mer de tous les cotés et n'ayant pas de vaisseaux pour la traverser, elles se consumaient en larmes inutiles. Aussi les Argonautes furent-ils bien reçus : plusieurs d'entre eux auraient même trouvé là des établissements très-avantageux, si Jason, qui était un lionune positif, n'avait eu vent de la chose. Mais ayant réuni tous ses hommes sur le navire, sous prétexte de leur faire une allocution, le héros coupa lui-même le câble, et il fallut bien partir.

Le navire Argo, longeant les cotes de la Thrace, fut jeté par une

tenipêto sur une cote de la Chersonèse, où il y a une grande montagne habitée par des géants à six Lras, fils de la Terre, qu'on appelle les Dotions. Ceux-ci furent beaucoup moins aimables avec les Argonautes que ne l'avaient été les Lemniennes, et un combat furieux s'engagea bientôt. Mais Hercule^ qui en avait vu bien d'autres, les extermina tous avec ses flèches. Les Argonautes arrivèrent bientôt sur les côtes de Mysie, où ils eurent la douleur de se voir séparés d'Hercule, quiiiif nécessité impérieuse appelait dans une autre direction.

Le roi des Bébryces. — Us se dirigèrent alors du côté de la Bithynie, où habitaient les Bébryces ; leur roi Amycus était fils dt; Neptune et de la nymphe Melia. C'était le plus féroce et le plus orgueilleux des mortels. Par une loi barbare, il obligeait les étrangers à se battre au pugilat contre lui, et avait déjà fait périr ainsi plusieurs de ses voisins. Quand il aperçut le vaisseau des Argonautes, il arriva sur le rivage, et sans leur demander qui ils étaient, il leur cria insolemment : (( Vagabonds, écoutez ce qu'il faut que vous sachiez. De tous ceux qui abordent chez les Bébryces. aucun ne s'en retourne sans avoir auparavant essayé ses bras contre les miens ; choisissez donc le plus habile d'entre vous au combat du ceste, afin qu'il se mesure à l'instant avec moi. Telle est la loi que j'ai établie; si vous refusiez de vous \ soumettre, la force saurait bien vous y contraindre. »

Ce discours remplit d'indignation les Argonautes. Pollux, plus vivement offensé du défi qu'aucun autre, s'empressa de l'accepter et répondit ainsi : « Arrête, qui que tu sois, et cesse de parler de violence. Nous obéirons volontiers à ta loi ; tu vois ton adversaire et je suis prêt a combattre. » Amycus, étonné de sa hardiesse, le regarde en roulant des yeux farouches, comme un lion environné par les chasseurs fixe ses yeux ardents sur celui qui lui a porté le premier coup.

Les serviteurs du roi jettent devant les combattants des cestes d'une force et d'une dureté à toute épreuve : « Prends sans tirer au sort, dit fièrement Amycus, et choisis ceux que tu voudras, afin qu'après le combat tu n'aies aucun reproche à me faire ; arme tes mains, et bientôt tu pourras dire si je sais porter un gantelet de cuir et faire couler le sang des joues de mes adversaires. » Pollux ne répondit qu'en souriant et ramassa les cestes qui étaient à ses pieds.

Les deux combattants.se font attacher les gantelets et s'avancent l'un contre l'autre en tenant leurs mnins pesantes élevées contre leurs visages. Le roi des Bébryces fond sur son adversaire comme un fiot impétueux. Semblable à un pilote habile (fui détourne adroitement son vaisseau pour éviter la vague qui se précipite et menace de le submerger, Pollux, par un mouvement léger, se dérobe aux coups d'Amycus qui le poursuit sans relâche. Ensuite ayant bien examiné les forces de son

adversaire et coimaissiuil sa manière de coinl)atlie, il tient fenne a son tour, déploie ses bras nerveux et cherche les endroits quAmycus sait h' inoins garantir. Comme on voit des ouvriers assembler à grands coups les pièces d'un navire et faire retentir l'air du bruit de leurs marteaux, ainsi les deux combattants se frappent avec furie les joues et les mâchoires et font sans cesse résonner leurs dents sous la pesan-leur de leurs poings. La fatigue épuise enfin leurs forces, ils se sépa-i-ent, et tout hors d'haleine essuient la sueur qui coule à grands flots de leins fi'onts.

Bientôt ils courent de nouveau Fun sur l'autre : Amycus, se dressant sur la pointe des pieds, connue un homme prêt à assommer une victime, lève avec fureur un bras redoutable. PoUux penche la tète, évite adroitement le coup qui ne fait qu'effleurer son épaule, et, s'avan--cant aussitôt sur son adversaire, le frappe de toutes ses forces au-dessus de l'oieille. L'air retentit au loin, les os sont fracassés. Amycus, vaincu j»ar l'excès de la douleur, tombe sur ses genoux et rend le dernier soupir. Tandis que les Argonautes poussent des cris de joie, les Bébryces, irrités de la mort de leur roi, s'avancent vers Pollux, en levant leurs massues et brandissant leurs lances ; ses compagnons se précii)itent à l'instant devant lui et lui font un rempart de leurs épécs. Un combat furieux s'engage et se termine à l'avantage des Argonautes : les Bébryces j)rennent la fuite et vont })orter la nouvelle de la mort du roi dans le fond de leur pays. (Apollonus.)

Une admirable statue du Louvre représente Pollux, le patron des pugilistes, au moment où il s'apprête à frapper Amycus. 11 porte les cestes ou gantelets dont on se servait pour la lutte au pugilat. La mort d'Amycus est présentée sous un aspect tout particulier sur une bande circulaire qui décorait une ciste étrusque trouvée à Préneste. Amycus n'a pas été tué dans le combat; mais après sa défaite, il est attaché à UM ai'bre par Pollux qui lui réserve probablement un sort analogue à celui (|u'Apollon a iniligé à Marsyas (tig. 150). Le génie de la mort, figuré selon l'usage étrusque }tar un vieillard ailé, a le pied posé sur un rocher, dans l'attente de la proie qu'il va saisir. Minerve et Apollon assistent à l'exécution du roi barbare. La continuation du même sujet se déroule sur la ligure 150 f)is, qui présente l'autre côté de la ciste. On y voit le navire Argo, contenant encore une partie des héros: d'autres sont descendus pour l)oire ou puiser de l'eau à une fontaine gardée par un silène et (|ui jaillit de la bouche d'un lion.

Phinée et les Harpies. — Les Argonautes^ avançant toujours sans accident par l'adresse Tiphys, l'habile pilote, arrivèrent bientôt vis-à-vis des côtes de la Bithynie. Un lils d'Agénor, Phinée, avait sa demeure sur le rivage. Apollon lui avait accordé depuis longtemps

-NEPTUNE ET CÉRES.

If (Ion de piM'voir l'avenir; faveur dangereuse ([ui dcNinl la source de fous SCS malheurs. Sans respect pour le maître des dieux, il découvrait hardiment aux mortels ses décrets sacrés. Jupiter irrité le condamna à une éternelle \ieillesse, priva ses yeux de la douce lumière du jour, et voulut qu'il ne put jamais se rassasier d'aucun mets. I^n vain, ceux (pii >enaient consulter ses oracles, lui apportaient sans cesse de nouveaux aliments ; les Harpies, fondant tout à coii[i du haut des cieux, les hii arrachaient de la houche et des mains. (Juehjucfois, pour prolonger ses tourments en soutenant sa misérahle vie. elles lui ahandonnaient de légers restes, sur lesquels elles répandaient une odeur si infecte que

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