Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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Les plaintes de Polyphème. — Les plaintes du cyclope Polyphème ont inspiré ime charmante idylle de Théocrite : « Assis sur un rocher élevé, l'œil fixé sur la mer, pour adoucir ses peines, il chantait :
« 0 Ix'llo Galutt'c ! |)oiir(|iioi nie luis-lu? Oti.uid tu mo regardes, lu es plus blanche que le lait, [)lus douce que l'agneau, plus légère que lu génisse; mais quand tu détournes de moi tes beaux yeux, oh! alors, lu deviens
plus aigre que le raisin encore vert
« Tu viens sur cette plage ([iiand le sommeil clôt mes paupières; mais aussitôt que mon umI s'ouvre à la lumière du jour, tu fuis comme la
brebis fuit le loup sanguinaire
« Je commençai a taimer, j(uine nymphe, h; jour oii, pour la première fois, lu vins a\ec ma mère cueillir des hyacinthes sur la montagne; moi, je montrais le chemin.
(c Dès lors i)lus de repos [)0ur moi ; je ne puis plus vivre loin de ta présence, et cependant, Jupiter en est témoin, tu n'as nul souci de ma peine. « Je sais, ô la plus belle des nymphes ! oui, je sais pourquoi tu me fuis ; c'est qu'un épais sourcil, ombrageant mon front, se prolonge de l'une à l'antre oreille; c'est que je n'ai qu'un œil, et mon nez élargi descend
jiis(pie sur mes lèvres
« Pourtant, tel ([ue je suis, je pais mille brebis, je presse leurs mamelles, et je bois leur lait délicieux ; l'été, l'automne ou l'hiver, toujours
j'ai d'excellents fromages
« Nul cyclope ne m'égale dans lart de jouer du hautbois, et souvent, loi que j'adore, toi qui es plus douce que la pomme vermeille, souvent
je te célèbre dans mes chants, pendant la nuit obscure
« Pour toi je nourris onze faons que décore un beau collier et ([uatre petits ours; viens auprès de moi, et tout ce que je possède t'appartiendra.
« Mais si ta mw. est blessée des longs }toils dont m;i peau se hérisse, j'ai du bois de chêne et un feu ([ui ne s'éteint jamais sous la cendre; viens, et je suis prêt à tout souffrir, je te livre mon existence entière et mon œil unique, cet œil qui m'est plus précieux que la vie.
« Hélas! pourquoi la nature m'a-t-elle re-fusé des nageoires? J'irais à toi à travers les ondes, je baiserais ta main si tu me défendais de cueillir un baiser sur tes lèvres.
« Jeune nymphe, si un étranger aborde à ce rivage, je veux qu'il m'enseigne à plonger au fond des mers; j'irai voir quel charme j)uis-sant vous retient sous les ondes, toi et tes com])agnes.
« Ma mère seule a causé tous mes maux ; c'est elh; seule que j'accuse ; jamais elle ne t'a i)arlé de mon amour, elle qui chaque jour me voyait dépérir; mais à mon tour aussi, pour la touiinenter, je lui dirai : c Je « soutTre. oui. je soutire beaucoup. » (Théocrite.)
Acis et Galatée. — Le cyclope avait beau chanter, Galatée ne l'aimait ]»as : elle lui préférait le jeune berger Acis, qui était tils d'un faune habitant la Sicile. Les montagnes et les mers retentissaient des
chants du cyclope : « 0 Galatée, tu es plus blanche qu'un beau lis, plus fraîche que l'aune^ plus brillante que le cristal, plus agréable que les rayons du soleil en hiver, et que l'ombre en été, plus trompeuse que Tonde, plus légère que l'aile de Zéphyr... Viens, ô Galatée, lève ta belle tète au-dessus des flots d'azur... » Tout à coup il aperçoit Galatée auprès d'Acis : «Je vous vois, s'écrie-t-il, ce sont là vos dernières caresses... » L'Etna répète ce cri terrible, et Galatée se précipite éperdue dans les flots. Acis fuyait : c A mon secours, Galatée ! criait-il. Mon père, ma mère, à mon secours! Cachez-moi dans vos ondes, ou bien je vais périr. » Polyphème le poursuit : il arrache le sommet d'une montagne et le lance... Sous le roc qui avait écrasé Acis, le sang coulait en flots de pourpre. D'abord sa couleur commence à s'effacer; puis, c'est comme l'eau d'un tleuve troublé par l'orage. Enfin c'est une source pure et limpide. Alors la pierre s'entr'ouvre, de ses flancs surgit la tige vigoureuse de verts roseaux, le flot s'échappe en bondissant du creux du rocher... : c'était Acis changé en fleuve, et le fleuve a conservé son nom. » (Ovide.) — C'est une petite rivière qui part des flancs de l'Etna et va se jeter dans la mer.
Dans les peintures d'Annibal Carrache, au palais Farnèse, trois tableaux sont consacrés à l'histoire de Galatée. Dans l'un, la nymphe s'approche du rivage oii est le cyclope assis sur un rocher ; dans l'autre, le cyclope accourt furieux et lance le rocher sur son rival, le berger Acis ; dans le troisième, Galatée est ramenée triomphante dans le royaume • de son père, au milieu des dauphins, des Tritons et des Néréides. Carie Maratte a fait un triomphe de Galatée sur les eaux, composition gracieuse et bien ordonnée : on aperçoit au fond le cyclope Polyphème endormi au bord de la mer.
CHAPITRE 111
LES FLEUVES
Le lleuve Occmii. — Attributs des fleuves. — Le Nil et le Til)re. — F,es fleuves
de France.
Le fleuve Océan. — Dans la mythologie primitive, la terre est une vaste plaine ondulée, qui présente la forme d'un disque et qu'entoure de toutes parts le fleuve Océan, époux de la Titanide Téthys, qui personnifie les profondeurs de la mer. Le fleuve Océan, qui n'a ni source ni embouchure, forme un orbe immense qui s'alimente lui-môme et donne naissance à toutes les mers, à tous les fleuves et à tous les rivières. Il a trois mille fils qui sont les fleuves, et autant de filles qui sont les nymphes océanides. Océan n'a pas dans l'art un type déterminé qui le distingue nettement des autres fleuves : la grande statue du Capitole qui représente ce dieu passait autrefois pour une figure du Rhin. On en a aussi un fort beau buste, où il est représenté avec des dauphins dans la barbe.
Les côtes lointaines du fleuve Océan sont habitées par des peuples fabuleux : au nord, les Cimmériens, qui ne voient jamais la lumière du jour; à l'orient, les Arimaspes et les Amazones ; au midi, lesPygmées. A l'occident le gigantesque Atlas supporte le ciel sur ses fortes épaules : il possède de nombreux troupeaux et habite le jardin des Hespérides.
Attributs des fleuves. — Les fleuves ont été personnifiés dans la mythologie comme tous les autres phénomènes de la nature et se trouvent mêlés à une foule de légendes, ainsi que les nymphes. L'art représente les fleuves sous la forme d'une figure appuyée sur une urne d'où sortent ses eaux. Les vieillards cà longue barbe et couronnés de roseaux sont les fleuves qui se jettent dans la mer, tandis que les rivières qui se perdent dans d'autres fleuves, sont caractérisées par des jeunes gens imberbes, et quelquefois même par des femmes, quand leur cours n'a que l'importance dun ruisseau, et peut être assimilé à celui d'une nymphe. Chaque fleuve a un attribut qui le caractérise et qui est choisi parmi les animaux qui habitent ses rivages ou parmi les poissons qu'il renferme dans son sein.
Le Nil et le Tibre. — Les plus belles statues de fleuves que nous ait laissées l'antiquité sont celles du Ni/ et du Ti/rrr qui furent découvertes
LES FLEUVES.
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à Rome versLi fin du quinzième siècle, dans l'endroit où était jadis \o temple d'Isis et de Sérapis, près de la Via Lata; elles faisaient l'ornement de deux fontaines qui embellissaient l'avenue de ce temple. Le Ml est aujourd'hui au Vatican, et le Tibre au musée du Louvre ; le jardin des Tuileries renferme deux très-bonnes copies de ces statues célèbres.
Fip. 121. — Flouves (Vaprès des médailles antiques l'composition de Gabriel Saint-Aubin'i.
Le Nil est un vieillard à longue barbe à demi couché dans une attitud(> pleine de nonchalance et de noblesse. Sa main droite porte un faisceau d'épis ; la gauche, appuyée sur le sphinx, tient une corne d'abondance. La crue de seize coudées, nécessaire pour les bonnes récoltes, est figurée par seize petits enfants qui folâtrent joyeux autour de lui ; l(>s vms jouent avec le crocodile et Lichneumon, les autres cherchent à escalader la corne d'abondance ou assiègent les membres du dieu, qni sourit d'un air paternel. Les eaux s'élancent avec impétuosité en soulevant un coin de la draperie qu'un des enfants s'efforce d(^ ramener-pour cacher le mystère des sources inconnues (tig. 120).
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