Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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qui m'avait perdu, ne devenait mon sauveur. Aussitôt, faisant entendre sa voix par le trépied d'or, Apollon m'ordonna de venir en cette contrée, pour enlever la statue descendue du ciel et la déposer sur le sol dAthènes. Telle est la voie de salut que le dieu m'a ouverte; aide-moi à y marcher; si en effet je puis m'emparerde la statue de la déesse, délivré alors de mes fureurs, je t'embarquerai sur mon navire aux rames agfiles, et je te ramènerai à Mycènes. Ainsi, ô ma sœur, ô tète chérie, sauve la maison paternelle, sauve ton frère ; car je suis perdu sans ressource, et avec moi toute la race de Pélops, si nous n'enlevons la statue céleste de la déesse. » (Euripide.)

Cependant Iphigénie, étant parvenue à délivrer son frère, enlève l'idole de complicité avec lui. Ils se rendent alors en Grèce, et abordent à Brauron, où la fille d'Agamemnon fonde un temple en l'honneur de la déesse dont elle est prêtresse et propage son culte dans le Péloponèse, en lui ôtant ce qu'il avait de barbare dans la Tauride. « Il n'est pas possible, disait la prêtresse, que l'épouse de Jupiter, Latone, ait enfanté une divinité si cruellement stupide... Les habitants de ce pays, habitués à verser le sang humain, ont rejeté sur leurs dieux leurs mœurs inhumaines, car je ne saurais croire qu'aucune divinité puisse faire le mal. »

(Euripide.)

NEPTUNE ET GERES

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CHAPITRE PREMIER

NEPTUNE ET SON CORTEGE.

Type et attributs de Neptune. — Les monstres marins. — La mort d'Hippoljto. — Les chevaux de Neptune. — Les dauphins. — Arion sur le dauphin. — Neptune dans la guerre des Géants. — Amphitrite. — Neptune et Amymone. — Les Néréides. — Les Tritons. — Protée.

Type et attributs de Neptune. — De même que le Ciel, le Soleil ou la Lune, l'Eau a été personnifiée dans la Mythologie. Outre l'Océan père des fleuves, dont nous parlerons plus tard, et sa femme Téthys (qu'il ne faut pas confondre avec Thétis, mère d'Achille), il y a des divinités qui président aux eaux salées etd'autres qui personnifient les eaux fluviales. Neptune (Poséidon), fils de Saturne et frère de Jupiter, est un dieu des populations primitives de la Grèce et la divinité nationale des Ioniens. Il a reçu en partage la mer, et pour les habitants des côtes il est le grand dieu qu'on invoque avant tous les autres. Il inspirait une terreur profonde, parce qu'on lui attribuait les commotions du sol, et quand il survenait un tremblement de terre, on cherchait à apaiser le courroux du dieu : un coup de son trident suffisait pour agiter toute la terre et la faire s'entr'ouvrir. Son père Saturne avait voulu l'avaler comme ses autres enfants, mais sa mère avait glissé un poulain à sa place, et le vieux Saturne ne s'était pas aperçu de la supercherie.

Neptune était invoqué par les navigateurs et les commerçants qui lui demandaient non-seulement de leur donner une bonne traversée, mais encore de favoriser leur trafic. C'est ce que nous voyons dans un hymne orphique: « Écoute-moi, Neptune à la chevelure mouillée par les ondes salées de la mer, Neptune traîné par de rapides coursiers et tenant dans la main ton trident acéré, toi qui habites toujours les immenses profon

(leurs de la mer, roi des ondes, toi qui presses la terre de tes eau\ tu-niultuciises. toi qui lances au loin l'écume et qui conduis à travers les Ilots ton rapide quadrige ; dien azuré, à qui le sort assura l'empire des mers, toi qui aimes le troupeau armé d'écaillés et les eaux salées de l'Océan, arrête-toi sur les bords de la terre, donne un bon souffle aux navires et ajoutes-y pour nous la paix, le salut et les dons dorés des richesses. (Orphée.)

Le dieu des mers se distingue du roi do lOlympe par une expression moins calme, des cheveux plus en désordre, un caractère plus sauvage

La Mythologie dans lart ancien et moderne - изображение 23

Fig. 11".?. —.Neptune d'après une ni(^'daille anti(|ue).

en rapport avec la violence do la mer. Le trident, qui n'était dans l'origine qu'un engin destiné à la pêche du thon, est devenu l'attribut ordinaire de Neptune ; souvent aussi on voit un dauphin près de lui. Neptune n'a pas par lui-même une très-grande importance dans l'art antique et peu de statues le représentent isolé. Une figure en style hiératique, sculptée sur le pied d'un candélabre du Vatican, montre Neptune marchant d'un pas rapide sur la surface calme des eaux. Sa chevelure se roule autour de sa tête et retombe en tresses sur son cou. Il est vêtu d'un ample ]ieplus et tient dans la main droite un long trident et dans la gauche.un dauphin.

Sur plusieurs bas-reliefs, le dieu dos mers apparaît au milieu dos monstres marins qui forment son cortège habituel. L'art moderne a fréquemment employé Neptune et sa cour comme élément décoratif, et les sculpteurs français du xvn^ siècle l'ont souvent placé sur dos fontaines.

Raphaël a représenté Neptune sur son char, dans une composition étrange, où les chevaux marins qui lui servent d'attelage lèvent la tête en hennissant. En général, même dans l'art moderne, Neptune apparaît rarement toutsoul. et on le voit presque toujours accompagné d'Ani-phitrite ou de son cortège. Cependant une pierre gravée antique le représente seul sur son char traîné par des hippocampes ou chevaux marins.

Les monstres marins. — Au fond des mers habitent des mons-

NEPTUNE ET SON CORTÈGE.

121

1res étranges, qui obéissent à Neptune et surgissent du sein des tlots lorsqu'il leur en donne Tordre. C'est ainsi qu'à la prière de Thésée, Neptune a envoyé un monstre qui a causé la mort d'Hippolyte. Ce jeune homme était fils de Thésée, qui l'avait eu d'un premier mariage avec la reine des Amazones. D'une humeur farouche, il n'aimait que lâchasse

Fig. 113. — Neptune marchant sur les eaux figure sculptée sur un candélabre antique, Vatican).

et les bois, et affichait hautement son horreur pour le beau sexe. 11 méprisait ouvertement Vénus et, réservant toute sa dévotion pour la chaste et sévère Diane, patronne des chasseurs, il passait dédaigneusement devant les autels consacrés à la déesse de l'amour. Vénus irritée résolut de se venger, et, ne pouvant rien obtenir de ce cœur indomptable et rebelle, elle inspira à Phèdre, la nouvelle femme de Thésée, une passion incestueuse pour le fils de l'Amazone. Trompé sur le compte de son fils qu'il croyait coupable, Thésée appela sur lui la vengeance de Neptune, qui fit sortir de la mer un monstre pour faire périr le jeune homme. Ce sujet a fourni à Racine le sujet d'un des morceaux les plus connus de la poésie française.

La mort d'Hippolyte. — Le récit primitif de la mort d'Hippolyte se trouve dans Euiipide : « Nous suivions Ilippolytp sur la route di-

rc'ctc d'Argos et d'Epidaure. Mais à peine étions-nous entrés dans la partie déserte, hors des limites de ce pays, s'offre à nous un rivage, à l'i'ntrée même du golfe de Saronique : là tout à coup un bruit comme un tonnerre souterrain de Jupiter éclate avec un fracas terrible, et a taire frisonner; les chevaux dressent la tète et les oreilles; une vive frayeur nous saisit, ignorant d'oii venait ce bruit; mais en regardant vers le rivage de la mer retentissante, nous voyons s'élever jusqu'au ciel une vague iiuniense, qui dérobe à nos yeux la vue des plages de Sciron ; elle cache l'isthme elle rocher d'Esculape ; puis elle se gonfle, et lance alentour avec fracas des flots d'écume poussés par le souffle de la mer ; elle s'abat sur le rivage où était le char d'Hippolyte, et crevant comme un orage, elle vomit un taureau, monstre sauvage dont les affreux mugissements font retentirions les lieux d'alentour ; spectacle dont les yeux ne pouvaient supporter l'horreur. Soudain un effroi terrible s'empare des coursiers; leur maître, si exercé à les conduire, saisit les rênes, les tire à hii en se penchant en arrière, comme un matelot qui meut la rame, et les entrelace à son propre corps ; mais les chevaux effrayés mordent leur frein, s'emportent, et ne connaissent plus ni la main de leur conducteur, ni les rênes, ni le char. Si, les guides en main, il s'efforçait de diriger leur course dans les chemins unis, le monstre apparaissait au-devant d'eux, pour les faire reculer, en jetant l'épouvante au milieu de lattelage ; s'élançaient-ils furieux à travers les rochers, il se glissaille long du char, et suivait les chevaux en silence, jusqu'à ce qu'enfin il fit écbouer le char et le bouleversa sens dessus dessous, en brisant contre un rocher le cercle de la roue. Tout est dans la confusion; les rayons des roues et les chevilles des essieux volent en éclats. Cependant l'infortuné, embarrassé dans les rênes, sans pouvoir se dégager de ces liens inextricables, est traîné à travers les rochers, qui brisent sa tête chérie, et déchirent son corps. «Arrêtez, criait-il d'une voix lamentable, coursiersque j'ai nourris <( avec tant de soin! épargnez votre maître. 0 terribles imprécations! « Mon père, qui viendra délivrer un innocent du supplice ? » Nous voulions voler à son secours, mais nous restions en arrière. Enfin, dégagé je ne sais comment des rênes qui l'enchaînaient, il tombe, près de rendre le dernier soupir; à l'instant, les chevaux et le monstre ont disparu, je ne sais où, derrière une hauteur. »

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