Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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JUPITER ET JUNON.
prèsdcTyndarc,roidc Sparte, qui les accueillit favorablement. Tyndaro avait deux filles, Hélène et Clytemnestre.Ménélas épousa Hélène, et Aga-niemnon épousa Clytenmestre. Ils marchèrent alors sur Argos avecleur beau-père, chassèrent Thyeste et Égisthe,ct s'emparèrent du trône. Aga-memnon devint roi d'Argos, et Ménélas fut roi de Sparte.
Agamemnon étendit ses États par des conquêtes et mérita bientôt d'être appelé le roi des rois. Qwf^nd survint la guerre de Troie, il fut nommé commandant eii chef de l'expédition. Mais au moment du départ, comme Agamemnon avait tué une biche consacrée à Diane, le devin Calchas déclara que ce sacrilège ne pouvait être expié que par le sacrifice de la propre fille d'Agamemnon, Iphigénie, et que si le roi s'y refusait, l'expédition ne pourrait réussir. Mettant son ambition
Fig. !)G. — Retour d"Agamemnon dans su patrie (d'aiirès Flaxnian;.
au-dessus des sentiments paternels, Agamemnon résolut de sacrifier sa fille, et pour décider Clytemnestre à la laisser partir, il lui fit dire que c'était pour la marier avec Achille. Au moment où le sacrifice allait s'accomplir, Diane enleva Iphigénie et substitua une biche à sa place ; le devin déclara la déesse satisfaite et l'armée partit.
Clytemnestre et Agamemnon. — Cependant Clytemnestre, ignorant la substitution faite par la déesse et croyant réellement que sa fille était morte, conçut un violent courroux contre son mari, et décidée à tirer de ce meurtre une éclatante vengeance, elle commença par appeler auprès d'elle Égisthe, l'ennemi mortel d'Agamemnon. Tout le temps que le roi fut occupé à la guerre,Égisthe vécut axec Clytemnestre et fut maître absolu d'Argos.
Égisthe et Clytemnestre étaient bien convaincus qu'Agamemnon ne pourrait jamais revenir de l'expédition lointaine où l'armée des Grecs
LA CONSCIENCE. lOo
s'était si imprudemment engagée. Il y ayait plusieurs années qu'ils vivaient ainsi paisiblement quand un fanal qui s'allume au loin sur la côte annonce que les Grecs sont victorieux, que Troie est détruite et qu'Agamemnon va revenir. La joie éclate partout, et Clytemnestre, qui ne pense qu'à sa vengeance, veut pourtant dissimuler. Elle envoie le héraut Talthybios, au-devant du roi victorieux : « Va, dis à Agamemnon qu'il s'empresse de se rendre aux vœux des Argiens. Sur le seuil de sa maison, il trouvera sa femme telle qu'il l'a laissée, fidèle, chienne vigilante du foyer, dévouée à son maître, hostile à ses ennemis. Pour une femme, quel plus beau jour que celui où, la guerre finie, elle ouvre la porte à un mari sauvé par les dieux ! » (Eschtle.)
Le roi arrive, Clytemnestre va au-devant de lui : elle lui raconte ses angoisses, ses inquiétudes, les fausses nouvelles qui ont circulé. Enfin, elle le voit: « Quel bonheur ! Enfin, il est à l'abri de tout danger! A
Fig. 97. — La mort d"Agamemnon (d'après un vase grec).
présent Agamemnon, si cher à mon cœur, descends de ton char. Mais, ô mon noble héros, devrait-il toucher la terre, ce pied qui a touché les ruines de Troie? Esclaves, qu'attendez-vous? partout des tapis sur sa route, vite, de la pourpre sous ses pieds. Qu'il soit reçu comme il doit l'être, dans cette maison où on ne l'attendait plus ! » (Eschyle.)
Clytemnestre sait qu'Agamemnon ramène avec lui sa jeune captive, Cassandre, la fille de Priam, qui lui est échue dans sa part de butin ; la jalousie la ronge, elle est mortifiée jusqu'au fond du cœur, mais elle fait un accueil souriant à cette jeune fille qu'elle hait : «Entre aussi, toi Cas-sandre, puisque Zeus, dans sa bonté, t'a destinée à venir prendre ta part de la vie commune à un opulent foyer, descends de ton char, résigne-toi de bonne grâce. Quand on est réservé par la fortune à de telles extrémités, c'est un grand bonheur encore de tomber sur des maîtres depuis longtemps faits à l'opulence. Des parvenus à la richesse, au lendemain d'une moisson inespérée, sont insolents, en tout durs à l'esclave. Ici du moins c'est une maison où l'on ne manque de rien. »
JUPITER ET JUNON.
Cassandrc n'entend pas, Cassandic ne répond pas aux paroles qu'on lui adresse : tout entière à son délire prophétique, la lilie de Priamsc sent dans la maison^des Atrides, elle lit dans l'avenir, et ses phrases incohérentes ne sont comprises par personne. « Ah ! cette maison, la maison des Atrides, il ne la quitte plus le chœur dont les voix s'unissent en un affreux concert de malédictions. Elle s'est gorgée, pour exalter sa fureur, elle s'est gorgée de sang humain, l'orgie assise à ce foyer, l'orgie des sœurs qu'on n'en peut plus chasser, l'orgie des Erinnyes. Elles redisent dans leurs chants, hôtes obstinées de ces demeures, elles redisent le premier forfait dont tous les autres sont sortis.... Ce sont des enfants morts, morts sous les coups de leurs parents. Leurs propres chairs. )tà-
Fig. 98. — Clytemnestre après le meurtre d'Agamemnoa (d'après une composition
de Flaxman).
lure de la famille^ horrible régal, le père en prend sa part !.. De ce forfait il médite les représailles, le lion sans cœur... Et le chef de la maison, le dévastateur d'Ilion, il ne soupçonne pas ce qu'il y a sous les sourires de l'odieuse chienne, fatalité blottie dans l'ombre, ce qu'il y a de perfidie pour son malheur Elle l'ose, la femelle, elle ose égorger le
mâle... Quel cri elle a poussé, l'audacieuse, comme un cri de victoire
dans les batailles Et moi, au lieu de l'autel de Priam, c'est une
table de cuisine qui m'attend. C'est là que je tomberai toute palpitante sous le couteau sanglant de la mort. Du moins ne mourrai-je pas sans vengeance ; les dieux y pourvoiront. Un autre viendra quelque jour, pour châtier le crime, un fils meurtrier de sa mère, vengeur de son
père La maison sent le meurtre. Ah ! quelle odeur de sang! »
(Eschyle.) Cependant le palais est en fête : au milieu de la joie on entend tout à coup des cris perçants : d'où viennent-ils ? quel est celui qu'on assassine? Clytemnestre est là, tenant à la main une hache à deux tranchants, et
LA CONSCIENCE.
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près d'elle sont deux cadavres : « Le voilà, dit-elle, ce bourreau do sa femme, le consolateur de Chryséis sous les murs dUion... La voilà aussi cette captive, la prophétesse Cassandre, venue avec lui sur la flotte ! Leurs outrages sont vengés. Lui, voyez ce que j'en ai fait. Quant à elle, elle a chante le chant du cygne, l'hymne suprême de la mort ;
elle est là gisante, la captive d'Agamemnon Oh I il m'a fallu plus
d'une combinaison avant de livrer bataille. De longue main, j'ai du préparer mon triomphe. Enfin j'ai réussi ! Je suis debout, il est par terre ; c'est chose faite... Oui, mes précautions étaient prises, je n'en fais point mystère, pour qu'il ne pûtm^échapper. Deux fois je le frappe, deux fois il gémit et ses genoux fléchissent. Quand il est à terre, je lui porte
Fig. 99. — Les hésitations d"Égistlie :d'après une peinture de vase)
un troisième coup. Il râle, le sang sort en sifflant de sa blessure, le flot noir rejaillit jusque sur moi, véritable rosée du meurtre,plus douce pour moi que la pluie de Jupiter au calice des plantes en travail. » (Eschyle.) Cette scène sauvage est rendue avec une brutalité naïve sur une pein-ure d'un vase grec (fig. 97); le meurtre de Cassandre n'y est pas figuré. Le corps de la fille de Priam apparaît au second plan dans une belle composition de Flaxman; le sculpteur anglais a traduit le moment où Clytemnestre, après le double meurtre qu'elle vi^nt de commettre, apparaît avec la hache à deux trancliants placée sur son épaule.
Egisthe avait été l'instigateur du crime : cependant,sur une peinture de vase, il semble vouloir retenir Clytemnestre, qui, beaucoup plus résolue, s'élance vers sa victime la hache à la main. Le même sujet est traduit d'une manière tout à fait dilîérente dans le célèbre tableau de Guérin qui est au Louvre. Ici Clytemnestre paraît hésiter devant le crime qu'elle va commettre, et c'est sur ce moment d'arrêt que roule toute l'intention dramatique du peintre. Egisthe est placé derrière elle et semble l'exciter : s'il n'est pas l'exécuteur qui frappe, il est le conseiller intime, celui qui a tout préparé et qui dirige tout. Ce point de
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