Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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Dans l'art moderne, Jules Romain a représenté les Furies dans sa fameuse décoration du palais du Té. Pierre de Cortone, dans son tableau emblématique de la Paix, a peint les Furies chassées par la puissance ecclésiastique qui ferme le temple de Janus. Le Titien a peint aussi les
BIBUOTHECA
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JUPITER ET JUNON.
Furies, et par un anachronisme mythologique assez singulier, il les a mises au nombre de quatre, tandis que dans l'antiquité elles ne sont jamais qu(; trois.
Flaxman a montré les yieilles et inexorables déesses cédant la place aux jeunes di\inités de l'Olympe qui admettent les purifications. Bien
Fig. 91. — Les Euménidc's (bas-relief antique tiré de l'autel des Douze; dieux, musée
du Louvre).
qu'elles fussent honorées à Athènes sous le nom d'Euménides (ou bienveillantes), parce que les innocents n'ont rien h redouter d'elles, l'art de la grande époque ne s'est pas préoccupé de leur fixer un type.
Dans les enfers, les Furies, Alecto, Tisiphone et Mégère, ont pour mission de châtier les coupables et de leur ôter tout espoir de miséricorde.
La famille de Pélops. — Chez les peuples primitifs, l'idée de clémence et de pardon ne vient que tardivement, parce qu'elle semble incompatible avec ridée de souveraine justice. Cependant il arrive un moment où la conscience humaine se demande si une faute ne peut être expiée par certaines purifications et certaines pratiques religieuses. D'ailleurs l'hospitalité est le plus saint des devoirs : les temples sont des asiles sacrés et les dieux ne peuvent repousser leurs suppliants. En face des Furies qui réclament le coupable au nom de la justice inexorable, se dressent les dieux de l'Olympe qui veulent parfois accorder le pardon. Comment déterminer le point exact où la justice doit s'arrêter devant la clémence? Tel est le problème que la mythologie a posé dans la fable des Atrides,
Pour en comprendre la portée morale, il faut se rappeler que dans l'âge héroïque un meurtre ne peut être vengé que par un autre meur-
LA CONSCIENCE.
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tro, et que celui qui laisserait un crime impuni serait lui-même considéré comme un criminel. La vendetta est la loi fondamentale de cette époque : de là vient qu'un attentat en amène forcément plusieurs autres et qu'une famille comme celle dont nous allons parler peut offrir une succession de meurtres et de crimes sans nom, dont la Fable n'offre nulle part une suite aussi effroyable.
Les Atrides sont descendants de Pélops, fils de Tantale. Obligé de quitter ses États à cause d'un tremblement de terre, il alla en Grèce demander asile cà OEnomaûs, roi d'Élide, et devint épris de sa fille Hippodamie. OEnomaûs voulait obliger sa fille à garder le célibat.
Fig. 92. — Pélops abreuvant ses chevaux (d'après un camée antique).
parce qu'un oracle avait prédit que son gendre serait cause de sa mort. Il avait des chevaux qui couraient comme le vent : voulant écarter les [)rétendants à la main de sa fille, il annonça que })Our l'obtenir, il fallait l'avoir emporté sur lui à la course des chars, mais qu'il tuerait impitoyablement ceux qui, ayant voulu se mesurer avec lui, n'auraient pas obtenu la victoire.
Pélops, qui était protégé par Neptune, reçut de ce dieu un char et des chevaux magnifiques. On voit sur un camée antique Pélops abreuvant dans une auge les chevaux qu'il vient de recevoir en don. Son cocher, vôtu selon la mode phrygienne, est accroupi près des chevaux et boit dans un vase à deux anses richement sculpté.
Malgré le présent qu'il avait reçu de Neptune, Pélops, pour être encore plus sûr de la victoire, corrompit Myrtile, le cocher d'OEnomaûs. Myrtile ôta la clavette qui tenait la roue du char d'OEnomaûs qui tomba et se brisa la tète. Cette scène est figurée sur un bas-relief antique.
Victorieux par sa perfidie, Pélops épousa Hippodamie; mais, au lieu de donner à Myrtile la récompense promise, il le jeta dans la mer. C'est ainsi qu'un crime n'est jamais impuni. OEnomaiis n'était pas encore vengé : Hippodamie s'en chargea. Elle avait donné deux fils à son mari, Atrée et Thyeste ; mais Pélops avait d'une autre femme un fils
JUPITER ET JUNON.
appelé Chrysippo, qu'il chérissait plus que tous ses autres enfants. Ilip-pndaniic eliargca ses fils de tuer Clirysippe, et Pélops les chassa de sa
Fig. 93. — OEnomaûs et Pclops.
présence. Hippodamie se tua : ses deux fils, Atrée et Thycste, se réfugièrent auprès du roi d'Argos, dont Atrée épousa la fille. Mais Thyeste, jaloux de la fortune de son frère qui avait hérité du trône, séduisit la reine, et fut chassé du royaume.
l''ig. 9i. — Le cliar d'OEnomaûs (d'après un bas-relief antique).
Thyeste avait un fils nommé Plisthène ; il le chargea de tuer Atrée, qui |irévintle coup en le tuant lui-même.
Le crime d'Atrée. —Atrée, ne se trouvant pas suffisamment vengé, feignit de se réconcilier avec son frère Thyeste qui revint à Argos trompé par ses perfides sollicitations. Atrée fit tuer les enfants de Thyeste, et les ayant coupés par morceaux, il invita son frère à un festin et lui fit servir les membres de ses fils qu'il venait d'assassiner. Le Soleil recula d'horreur à ce crime et se cacha poui" ne pas voir un pareil repas. Thyeste s'enfuit ne songeant plus qu'à sa vengeance.
Comme il traversait pendant la nuit un bois consacré à Minerve, Thyeste rencontra une jeune fille et lui fit violence sans la connaître ; c'était Pélopée, sa propre fille, qui ne sut pas quel était cet inconnu. Cependant un oracle avait prédit que la fille de Thyeste "mettrait au monde le vengeur de son père. Atrée, qui redoutait cet oracle, fit enlever Pélopée et l'épousa. Son enfant, Égisthe, fut élevé sans connaître son véritable père, et en compagnie des deux enfants qu'Atrée avait eus d'une
LA CONSCIENCE.
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autre femme, Ménélas et Agamemnon, qui étaient ses cousins. Ils arrivèrent ainsi à Fàge d'homme.
Cependant Thyeste nourrissait toujours ses projets de vengeance, et Atrée,qui le redoutait, ne cessait de lui dresser des embûches. Thyeste, ayant été découvert à Delphes, fut amené à Mycènes, où il fut aussitôt jeté en prison. Alors Atrée, par un raffinement bien digne de ces temps et de cette famille, chargea p]gisthe de l'assassiner. Egisthe qui se croyait fils
Fig. 95. — Atrce (d'après un groupe antique du musée de \aples)
d'Atrée, vint en effet à la prison où Thyeste était détenu et se préparait à l'égorger avec une épée que lui avait donnée sa mère Pélopée. Thyeste, envoyant cette épée, reconnut que c'était la sienne, qu'il avait abandonnée dans un bois consacré à Minerve, le jour où il avait rencontré une jeune fille et raconta l'histoire cà Égisthe. Celui-ci apprit alors de qui il était véritablement fils, et, comprenant que sa vengeance devait s'exercer ailleurs, revint trouver Atrée qui était occupé à offrir un sacrifice et le perça de son épée au pied de l'autel. Ainsi fut vengé le
ciin.e d'Atrée.
Agamemnon et Ménélas, fils d'Atrée, furent aussitôt chassés du royaume, et Thyeste, délivré par son fils, s'empara de la couronne.
Pélopée,quand elle apprit que l'étranger qui lui avait fait violence, était son propre père, se tua de désespoir. Les fils d'Atrée se réfugièrent au-
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