Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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« Caron. — Assieds-toi à la rame. — S'il y en aencore qui veulentpasser, qu'ils se hâtent. — Eh bien! que fais-tu là?
Bacchus. — Ce que je fais? je m'assois à la rame, comme tu me l'as dit.
Caron. — Mets-toi donc ici, gros ventru.
Bacchus. — Voilà.
Caron. — Ne plaisante pas; mets-toi à l'ouvrage, et rame vigoureusement.
Bacchus. — Comment pourrais-je ramer, moi qui ne connais pas la mer et qui n'entends rien à la navigation?
Caron.. — Va toujours, une fois la main sur la rame, tu entendras les chants les plus doux.
Bacchus. — Et de qui?
Caron. — Des grenouilles, des cygnes ; tu seras ravi.
Bacchus. — Eh bien, donne le signal.
Caron. — Oop, op ! Oop, op !
Les grenouilles. — Brekekekex, coax, coax. Brekekekex, coax, coax. Filles des eaux marécageuses, unissons nos accents aux sons des flûtes; répétons ce chant harmonieux, coax, coax, que nous faisons entendre dans les marais, en l'honneur de Bacchus, fils de Jupiter, quand à la fête des Marmites, la foule dans l'ivresse accourt célébrer les orgies aux lieux qui sont consacrés. Brekekekex, coax, coax.
Bacchus. — Pour moi, je commence à avoir mal aux fesses. Coax, coax.
Les grenouilles. — Brekekekex, coax, coax.
Bacchus. — Vous vous en souciez fort peu, vous autres
Les grenouilles. ■— Brekekekex, coax, coax.
Bacchus. — Peste soit de vous, avec votre coax coax ! c'est toujours le même refrain. Coax, coax.
Les grenouilles. — Et c'est à bon droit, habile homme, car je suis aimée des Muses à la lyre harmonieuse, et de Pan aux pieds armés de cornes, qui fait résonner le chalumeau : Apollon,si habile sur la cithare, me chérit, à cause des roseaux que je nourris dans les marécages, pour servir de chevalet à la lyre. Brckekekex, coax, coax.
Bacchls. — Pour moi, j'ai des ampoules.
Les grenouilles. — lirrkckekex, coax, coax.
Bacchls. — Maudite race de chanteuses, finirez-vous!
Les grenouilles. — Chantons encore. Si jamais, fuyant les pluies de Jupiter, et retirées au fond de l'abîme, nous avons mêlé les voix de nos cho'urs agiles au bruissement des vagues bouillonnantes, c'est maintenant surtout qu'il faut répéter BrckekckeXj coax, coax.
Bacchus. — Je vous ôterai ce plaisir.
Les grenouilles. — Ce serait un supplice pour nous.
Bacchus. — C'est pour moi un plus grand supplice de crever en ramant.
Les grenouilles. — Brckekekex, coax, coax.
Bacchus. — Peste soit de vous !
Les grenouilles. — Peu m'importe. Tant que notre gosier y suffira nous crierons tout le long du jour: Brekekekex, coax, coax. »
Pluton et Proserpine. — Dès que l'Achéron est franchi on voit Cerbère, chien à triple tète, qui effraye les ombres par ses aboiements terribles et leur ôte toute pensée de retour. A leur arrivée, les ombres sont conduites devant Pluton (adès), roi des enfers, qui siège sur son trône à côté de Proserpine. Pluton est le Jupiter infernal, appelé également Sérapis. Ce nom de Sérapis est celui d'une divinité égyptienne dont les attributions sont d'ailleurs assez obscures. L'importance qu'il a prise dans la période macédonienne vient d'un fait particulier qui ne se rattache qu'indirectement à la mythologie. Pendant que Ptolémée Philadelphe s'occupait d'embellir Alexandrie, il vit en songe un personnage d'une taille plus qu'humaine, qui lui ordonna d'envoyer dans le Pont, chercher sa statue, le menaçant de la perte de son royaume s'il n'obéissait pas. Les prêtres lui apprirent alors qu'il y avait à Sinope, dans le Pont, un temple très-vénéré, consacré à Jupiter infernal et renfermant sa statue. Le roi de Sinope, sur la demande que lui fit Ptolémée, consentit à lui céder cette statue ; mais le peuple s'y opposa et entoura le temple pour l'empêcher de sortir. La statue alors quitta le temple, et se rendit d'elle-même sur le vaisseau des ambassadeurs qui l'amena en trois jours à Alexandrie. Le dieu, dont l'image se multiplia très-promptement, est caractérisé par le modius, ou boisseau, qu'il porte sur la tête. Il présente une grande analogie avec Pluton, et lorsque l'empereur Julien consulta l'oracle
LES ENFERS.
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d'Apollon pour savoir si ces deux dieux différaient, il reçut pour réponse : « Jupiter Sc'rapis et Pluton sont la même divinité. »
Fig. 8?. — Pluton (d'après une statue antique).
Les statues de Pluton sont extrêmement rares. Il porte sur la tête le boisseau, comme Jupiter Sérapis, et le chien Cerbère est à ses côtés (fîg. 82),
Fig. 83. —Proserpine, reine des enfers (terre cuite antique).
Quoique roi des ombres, Pluton n'avait pas pour mission de juger les actions des hommes : ce rôle appartient à Minos, Eaque et Rhadamantlie. Chaque homme reçoit d'eux le sort qu'il a mérité pendant sa vie.
JUPITER ET JUNON
« J'aperçois, dit Ulysse dans son ténébreux voyage, Minos, placé sur son trône; il tient son sceptre d'or et jufi(> les humains. Toutes les ombi-es assises ou (l(>l)out. dans les vastes demeures de Pluton, j)laidaient leur eause devant le roi Minos. » (Homère.)
l'roserpine, connue Junon infernale ou reine des enfers, est représentée; dans une terre cuite trouvée à Pccstum. Elle est coiffée de la Stéphane et tient dans sa main droite une pomme de grenade (fig. 83).
Une belle peinture de vase nous montre le royaume de Pluton, Le j)alais du roi des enfers occupe le centre d(> In composition. On y voit
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Fig. 84. — Le royaume de Pluton (d'après un vase peint).
Pluton assis sur un trône et portant, comme Jupiter infernal, un sceptre surmonté d'un aigle, Proserpine, debout devant lui, semble prendre congé de son époux pour retourner sur la terre; elle tient en main le flambeau qui doit éclairer sa marche à travers les ténèbres. Les personnages, placés tout en haut, à droite et h gauche du temple, paraissent être des bienheureux qui jouissent du bonheur qu'ils ont mérité. On remarque parmi eux à l'extrême gauche, un éphèbe tenant le strigile et sortant du bain caractérisé par un mufle de lion vomissant de l'eau. Dans la zone du milieu nous voyons d'un côté les juges des enfers : Minos, Eaque et Rhadamanthe. Les deux premiers sont assis,
tandis que Rhadamanthe nst debout; il est en outre vêtu d'un costume oriental, pour indiquer qu'il juge jdus spécialement les morts venus d'Asie. De l'autre coté est Orphée qui joue de la lyre, et porte un vêtement phrygien. Enfin dans le plan inférieur sont les réprouvés, parmi lesquels on reconnaît à l'extrême droite Tantale, reconnaissahle à son costume phrygien, et à gauche Sisyphe roulant son rocher. An centre Hercule, guidé par Mercure, emmène le triple cerbère, malgré une furie qui le menace de ses torches (tig-. 84).
Hécate et Némésis. — Pas plus que Plu ton, Proserpine n'a un rôle bien actif dans les enfers. C'est Hécate qui a la mission d'appeler les Furies vengeresses qui se saisissent des coupables. Hécate, divinité infernale, qui préside aux enchantements et à la magie, est appelée
Fig. 8;"). — La triple Hécate.
quelquefois la triple Hécate, parce que son pouvoir s'étend à la fois sur le ciel, sur la terre et dans les enfers. Elle apparaît dans l'art comme une sorte de triade composée de trois femmes. La première a sur la tète le croissant de la lune, et un flambeau dans chaque main ; la seconde a la tête radiée et coiffée du bonnet phrygien ; elle tient un couteau et un serpent ; enfin, la troisième tient des cordes et des clefs (fig. 85). Hécate n'a pas dans la Fable un rôle bien nettement accentué, et son caractère lunaire l'a quelquefois fait confondre avec Diane. Elle s'était aperçue la première du rapt de Proserpine, et s'était mise à sa recherche avec ses flambeaux. Dans la guerre des Géants, elle se rangea, quoique Titanide, dans le parti de Jupiter, et tua avec la flamme de ses torches le géant Clytius (fig. 8G). Cette scène est représentée sur un bas-relief antique, où Hécate est parfaitement distincte de Diane qui combat à côté d'elle avec son arc et ses flèches. Elle n'a d'ailleurs pas non plus son caractère de triade qu'elle ne revêt que dans certaines occasions.
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