Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Название:La Mythologie dans l'art ancien et moderne
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- Издательство:Paris : Delagrave
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- Год:1878
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JUPITEH ET JUNON.
Hécate n'était pas dans rori^inc nno divinité iiircinaii;, mais ayant prêté du fard à Europe, et favorisé j)arlà les amours de Jupiter, elle dexint odieuse à Junon et fut obligée, pour é\itei' ses poursuites, de se cacher sous un linceul, ce qui la rendit imjuire. Les Cabires la purifièrent dans l'Acliéron )iar ordre de Jupiter, et de cette manière elle devint une déesse du Tartare. Son rôle dans les enfers apparaît sous un
Fig. S G. — Diane et Hécate combattent les géants (d'après un bas-relief antique)
double aspect. Comme divinité vengeresse, elle préside aux expiations, comme déesse de la magie, elle préside aux. incantations, et c'est elle qui envoie sur la terre les monstres évoqués des enfers.
Hécate est la grande magicienne qu'on invoque pour les enchantements : elle s'arrête dans les carrefours, près des tombeaux, et quand elle sent Fodeur d'un crime, elle fait aboyer les chiens infernaux qui forment son cortège.
« Hécate, dit Creuzer, veut dire, ou celle qui agit au loin, ou celle qui éloigne, qui écarte. On offrait à cette déesse des sacrifices expiatoires, espèces de lustrations domestiques opérées par la fumée, que l'on célébrait le 30 de chaque mois, et où des œufs et de jeunes chiens étaient les objets essentiels. Les restes de ces animaux et des autres offrandes, joints à beaucoup de comestibles, devaient être exposés dans les carrefours, et se nommaient le festin d'Hécate. Souvent les pauvres et les cyniques faisaient leur proie de ces débris avec une avidité qui était pour les anciens la marque de l'extrême indigence ou de la dernière bassesse. Le chien était l'animal consacré à Hécate. Des monuments montrent cette déesse avec un chien sur son sein, qu'elle semble caresser. On la représentait elle-même avec une tête de chien, et peut-être était-ce là son ancienne forme mystique, celle sous laquelle elle était adorée dans tes mystères de Samothrace, où l'on immolait des chiens en son honneur. Hécate avait aussi ses mystères, particulièrement à Egine, et dont on rapportait l'institution à Orphée. On voyait dans cette île plusieurs statues de la déesse : une de la main de Myron, avec un seul visage; d'autres avec trois visages, attribuées au fameux Alcamène. »
Une autre divinité, qui remplit à peu près les mêmes fonctions,
LES ENFERS.
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Némésis, déesse de la justice distributive, était habituellement représentée avec un bras plié, pour indiquer la coudée, mesure usitée dans l'antiquité et prise allégoriquement pour exprimer la proportion du châtiment ou delà récompense. «Moi, Némésis, je tiens une coudée. Pourquoi? diras-tu. J'enseigne à tous qu'il ne faut en rien dépasser la mesure. » (Anth.) Il y avait à Rhamnuse, près d'Athènes, un temple
Fig. 87. — Némésis (statue antique, musée Pio-CIémentin),
dédié à Némésis, où l'on voyait une statue extrêmement célèbre de cette déesse. Elle était due à Agoracrite, élève de Phidias, et représentait primitivement Vénus. Outré de ce que les Athéniens avaient préféré la Vénus d'Alcamène, Agoracrite changea quelque peu sa statue pour en faire une Némésis, et la vendit ensuite aux habitants de Rhamnuse. Cette anecdote prouve que le type de Némésis n'a jamais été bien déterminé, et, en effet, cette divinité a souvent été confondue avec la Fortune, dont elle porte quelquefois les attributs. Au reste, Némésis n'a qu'une importance tout à fait secondaire dans la mythologie, et ce n'est que postérieurement qu'elle a pris un caractère de divinité vengeresse, assez confusément exprimé d'ailleurs.
Supplice des méchants. — Pausanias nous donne des détails sur la manière dont Polygnote avait représenté l'enfer. « Voici, dit-il, quelle est la disposition du tableau : vous voyez d'abord le fleuve Achéron ; ses rives sont pleines de joncs, et vous apercevez dans ses eaux des figures de poissons, mais des figures si minces et si légères que vous les prendriez plutôt pour des ombres de poissons que pour des poissons mêmes. Sur le fleuve est une barque et sur la barque un naii-tonier qui rame. On ne distingue pas bien quels sont ceux que passe Caron. Le peintre a seulement marqué les noms de Tellis, emporté dans sa première jeunesse, et de Cléoboé, encore vierge. Celle-ci a sur ses genoux une corbeille toute semblable à celle que l'on a coutume de porter aux fêtes de Cérès ; on dit que ce fut elle qui apporta de
1 îlo (le P.iros à Tliaso \o tulle et les mystères de Cérès. Sur le bord du ll(Mi\(', tout près (le la l)ar(|ue de Caroii, vous voyez un spectacle bien reniar([uable. Polygnote nous représente le supplice d'un lils dénaturé qui avait maltraité son père. Sa peine en l'autre monde est d'avoir pour bourreau son propre père qui l'étrangle. Auprès de ce fils dénaturé est un impie qui avait pillé les temples des dieux. Il a à côté de lui une femme qui semble préparer toutes sortes de poisons pour son supplice. La religion avait alors sur les hommes beaucoup plus d'empire qu'elle n'en a présentement : chacun craignait et respectait les Dieux. C'est pourquoi Polygnote dans son tableau des enfers a peint le supplice d'un impie. Au-dessus de ces deu\ figures, vous voyez Eurynome, que les interprètes des mystères à Delphes mettent au nombre des Dieux infernaux. Son emploi, selon eux, est de manger les chairs des morts, en sorte qu'il n'en reste rien que les os. Mais ni VOdfjssér d'Homère, ni la Minijade, ni le poème intitulé le Retour des enfers,({\n sont les livres où il est le plus parlé de ces lieux souterrains et de ce qu'ils renferment de terrible, ne font aucune mention de cet Eurynome. Il faut néanmoins que je dise de quelle manière le peintre l'a représenté. Son visage est d'une couleur entre le noir et le bleu, comme celle de ces mouches qui sont attirées par la viande ; il grince des dents, et il est assis sur une peau de vautour. »
Ixion et Sisyphe. — Les descriptions de Pausanias font songer aux représentations que les peintres du quatorzième siècle ont données de l'enfer chrétien. Malheureusement, il ne nous reste presque pas de monuments figurés sur l'enfer païen, et ceux que nous connaissons laissent beaucoup à désirer sous le rapport de l'art. Le supplice d Ixion, Sisyphe et Tantale, apparaît sur des sarcophages de la basse époque. Ixion, qui avait outragé Junon, fut enchaîné sur une roue avec des liens d'airain ou des serpents, et cette roue tournait continuellement dans l'espace. Le brigand Sisyphe « avait dans ses mains, dit Homère, un gros rocher qu'il tachait de pousser vers le sommet d'une montagne en se raidissant sur ses jtieds ; mais lorsqu'il était parvenu jusqu'à la cime, une force supérieure repoussait le rocher qui retombait en roulant jusque dans la plaine. Ce malheureux le reprenait sur l'heure et recommençait son travail ; des torrents de sueur coulaient de tous ses membres et autour de sa tête s'élevaient des tourbillons de poussière. »
Tantale. — Tantale était roi de Lydie et lils du mont Tmole. Il fut un jour visité par les dieux. Quand on a pour père une montagne, on peut se permettre de recevoir à sa table de pareils hôtes. Mais en sa qualité de prince barbare, Tantale s'imagina que des sacrifices humains seraient bien vus par les Dieux de la Grèce. H prit donc son fils Pélops, le coupa
en morceaux, et le servit à ses hôtes olympiens. Ccrès qui avait grande faim eu mangea une éjtaule, avant que Jupiter eût le temps de découvrir la chose. Les autres ()lym[iiens n'y goûtèrent })as, et Mercure fut chargé de mettre les memhres de l'enfant dans une chaudière magique d'où Clotho le retira en }»arfaite santé. Seulement, comme il manquait l'épaule mangée par Cérès, Jupiter lui en remit une en ivoire. Tantale fut cruellement puni du repas de cannibale qu'il avait servi aux immortels : consumé d'une soif brûlante, il était au milieu d'un lac dont l'eau roulait jusqu'à son menton et s'échappait chaque fois qu'il voulait en boire. Egalement tourmenté par la faim, il était entouré de beaux arbres, d'oîi pendaient sur sa tète des fruits délicieux ; mais toutes les fois qu'il levait les bras pour en cueillir, un vent jaloux les élevait jusqu'aux nues.
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