Gilles Legardinier - Demain j’arrête !

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Demain j’arrête !: краткое содержание, описание и аннотация

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Et vous, quel est le truc le plus idiot que vous ayez fait de votre vie ?
Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois ou elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle ou elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu — obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier…
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?
Avec cette première comédie, Gilles Legardinier — déjà remarqué pour ses deux thrillers
et
— révèle une nouvelle facette d'une imagination qui n'a pas fini de surprendre. Drôle, percutant, terriblement touchant, son nouveau roman confirme ce que tous ceux qui ont lu un de ses livres savent déjà : Gilles a le don de raconter des histoires originales qui nous entraînent ailleurs tout en faisant résonner notre nature la plus intime. Voici un livre qui fait du bien !

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Nous arrivons dans le couloir d’accès qu’emprunteront les visiteurs. Il y a encore du plastique sur les moquettes. Des fils pendent des faux plafonds. Bien que la tentation soit grande, j’ai payé pour apprendre qu’il ne faut JAMAIS les mettre à la bouche. Les escabeaux et les outils encombrent le passage. On sent que le lieu a été évacué d’urgence de ses ouvriers pour nous laisser la place.

Sur les murs, histoire de mettre les visiteurs en condition avant d’entrer dans le sanctuaire de la légende, des photos sont alignées. Charles Debreuil pendant ses expéditions, Charles Debreuil ou son fils posant avec les stars, les icônes des décennies passées et les puissants du monde entier. S’étalent aussi les fameuses campagnes de pub de la marque. Acteurs, chanteuses, sportifs, tous ont tôt ou tard associé leur image aux emblématiques bagages de la marque. Quelques clichés présentent aussi Albane en grande compagnie. Je vous parie qu’elle va faire placarder une des photos prises par Sophie au cas où Mme Dostoïeva reviendrait…

Notre hôte explique :

— Le public accédera par une entrée dédiée du domaine. Parking de cent places, une boutique avec beaucoup de petites choses à tous les prix… Merchandising spécifique.

Nous arrivons dans le grand hall qui dessert les différentes zones du musée. Trois agents de sécurité armés se font aussi discrets que possible. Je demande innocemment :

— Cet endroit doit être remarquablement protégé ?

— Nous bénéficions des toutes dernières avancées technologiques. La surveillance a été conçue pour être opérationnelle dès les abords du domaine. Nous pouvons boucler l’ensemble du bâtiment en moins de quatre secondes.

« Bonne chance Ric, avec ta perceuse… »

Nous traversons deux petites salles où sont présentées les différentes techniques de fabrication. Vingt-trois fois la surface de mon appart pour expliquer comment on fait un sac à main…

Mme Bergerot me murmure :

— Il faudrait que j’aille aux toilettes…

— Mme Dostoïeva souhaiterait connaître la valeur des pièces que vous exposez.

— L’ensemble de la collection est assuré pour 26 millions. Mais, au-delà de cette valeur, certaines pièces sont inestimables. Nous avons par exemple des bagages historiques ou des bijoux d’exception qui font partie d’une collection créée par mon grand-père. Mon père l’a considérablement enrichie à son tour et je poursuis leur œuvre. Vous allez pouvoir en juger.

Nous voilà au seuil d’une salle plus vaste. Je crois reconnaître la forme du plan des dossiers de Ric. Albane écarte les bras comme une prêtresse en transe :

— Nous voici au cœur de notre musée. Mon grand-père et mon père auraient été si fiers…

Des murs aveugles, un plafond assez bas, une multitude d’éclairages ponctuels qui créent une ambiance élégante, mais aussi des caméras partout et des détecteurs. La porte est blindée. Cet endroit est un vrai coffre-fort. Les vitrines y sont harmonieusement disposées. Sur chacune, figure une pancarte provisoire avec son chiffre.

La numéro 1 est ouverte sur plusieurs objets de maroquinerie usés — un porte-documents, un sous-main et une parure de bureau.

— Ces pièces ont trôné sur le bureau des monarques d’Angleterre. Elles ont été offertes par mon aïeul et mon père les a rachetées lors d’une vente au profit des œuvres de la Couronne.

J’essaie d’apercevoir la vitrine 17. La pression monte. Si je dois fuir, je n’ai pas d’autre choix que de passer par l’unique porte de cette salle. Dans le hall, je vais tomber sur les trois gorilles. Si j’ai l’air calme et naturelle, ils n’oseront sans doute pas m’arrêter.

Vitrine 6 : un premier collier. Spectaculaire rivière de diamants et d’émeraudes. Magnifique. Vitrine fermée, clignotant rouge sur le socle de velours noir qui supporte la parure. Avec la fortune que cette pièce à elle seule doit représenter, Ric et moi aurions sans doute de quoi vivre pour le restant de nos jours.

Vitrine 10 : Un bagage à tiroirs secrets spécialement fabriqué pour le célèbre danseur et chorégraphe Vladimir Tarkov, qui transportait une relique sacrée, un morceau du voile de sainte Clotilde. Ce qu’il considérait comme son porte-bonheur le suivait dans toutes ses tournées et, avant d’entrer sur scène, il l’embrassait.

Vitrine 12 : La malle dans laquelle le corps du dissident argentin Pablo Jumeñes fut jeté dans le fleuve Parand à Rosario.

— En vous penchant, confie Mme Debreuil, vous distinguerez les traces de sang au fond et les rayures faites avec ses ongles pour essayer d’en sortir. Il a dû souffrir atrocement avant de périr noyé.

J’aperçois enfin la vitrine 17, mais je n’arrive pas à identifier ce qu’elle renferme. La 14 et la 15 contiennent toutes les deux des bijoux, toujours plus gros, toujours plus chers. Il y a même un œuf de Fabergé. On se croirait à la tour de Londres.

Nous atteignons enfin notre but : la vitrine convoitée par Ric. En découvrant son contenu, je ressens un choc. Elle ne renferme qu’un vieux sac à main. Ce n’est forcément pas ce que Ric ciblait. Je dois savoir. Je fais un effort surhumain pour demander d’un ton léger :

— Votre musée est superbe. J’aime beaucoup l’enchaînement et l’alternance des vitrines. Comment répartissez-vous les objets présentés ?

— Au feeling. Nous avons longuement réfléchi à la scénographie du lieu mais nous procédons à des ajustements chaque jour.

J’en étais sûre. Ils auront changé l’ordre des vitrines au dernier moment. Quel bijou Ric pouvait-il convoiter ? La rivière de la 6 ? Je reste interdite devant la vitrine 17, abasourdie par ce changement qui remet en cause tous mes plans. Mme Bergerot s’approche. Elle se doute que quelque chose me contrarie mais ne peut pas me parler. Albane est trop proche et pourrait entendre. Irina Dostoïeva contemple le vieux sac usé avec moi.

— C’est une pièce très spéciale, commente Mme Debreuil, mais j’avoue que j’ai hésité à la présenter au public. Au départ, nous avions prévu de placer ici un de nos plus beaux joyaux.

« Je m’en doute, et tu n’imagines pas à quel point ça me pose un problème… »

— Ah bon ?

— Notre conseiller muséographique a dit que la part patrimoniale n’était pas assez représentée, alors j’ai cédé. Ce sac est le premier qui fut produit dans nos ateliers. C’est l’ancêtre de toutes nos collections, la base de notre plus célèbre produit.

Je n’arrive pas à me ressaisir. Mme Bergerot flotte aussi. Mme Debreuil le remarque :

— Vous semblez fascinée par cette pièce ?

— La première pierre d’un édifice est toujours émouvante, parviens-je à prononcer.

Albane semble hésiter :

— Si cela peut faire plaisir à Irina, je serais heureuse de la lui offrir.

— C’est très gentil, mais Mme Dostoïeva n’a pas pour habitude de recevoir ce genre de présent.

— Elle semble tellement sous le charme… Demandez-lui ce qu’elle en pense. De toute façon, j’avais prévu de lui offrir notre dernier modèle… À la place, elle recevra le premier ! Si nous nous associons, elle aura de toute façon accès à notre patrimoine.

Je traduis. Mme Bergerot reste interdite. Sans attendre la réponse, Mme Debreuil fait signe à une caméra toute proche. Elle désigne la vitrine. Un léger déclic résonne dans le silence feutré. Cette collection est imprenable. Je ne sais pas quel bijou Ric comptait voler, mais il n’y serait de toute façon pas arrivé.

Albane Debreuil ouvre la vitrine blindée et soulève le sac. En s’inclinant respectueusement, elle le présente à Mme Bergerot :

— Voici un modeste souvenir de notre première rencontre. Et que cela ne vous engage à rien d’autre qu’à une longue amitié partagée !

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