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Jean-Marie Le Clézio: Mondo et autres histoires

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Les contes de Le Clézio, qui semblent nés du rêve et du recueillement, nous parlent pourtant de notre époque.Venu d'ailleurs, Mondo le petit garçon qui passe, Lullaby la voyageuse, Jon, Juba le sage, Daniel Sindbad qui n'a jamais vu la mer, Alia, Petite Croix, et tant d'autres, nous sont délégués comme autant d'enfants-fées. Ils nous guident. Ils nous forcent à traverser les tristes opacités d'un univers où l'espoir se meurt. Ils nous fascinent par leur volonté tranquille, souveraine, accordée au silence des éléments retrouvés. Ils nous restituent la cadence limpide du souffle, clé de notre âme.

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Après midi, il allait parler un peu avec le Gitan, qui était assis à rêver sur le marchepied de sa voiture. Ils ne se disaient pas grand-chose, mais le Gitan avait l'air content de le voir. Le Cosaque venait ensuite, avec une bouteille d'alcool. Il était toujours un peu saoul, et il criait avec sa grosse voix:

«Hé! Mon ami Mondo!»

Il y avait aussi une femme qui venait quelquefois, une grosse femme au visage rouge et aux yeux très clairs, qui savait lire l'avenir dans les mains des passants; mais Mondo s'en allait quand elle arrivait, parce qu'il ne l'aimait pas.

Il partait à la recherche du vieux Dadi. Ce n'était pas facile de le trouver, parce que le vieil homme changeait souvent de place. Il était assis sur les feuilles de journal, sa petite valise jaune percée de trous à côté de lui, et les gens qui passaient croyaient qu'il mendiait. En général, Mondo le rencontrait sur le parvis des églises, et il s'asseyait à côté de lui. Mondo aimait bien quand il parlait, parce qu'il savait beaucoup d'histoires sur les pigeons voyageurs et sur les colombes. Il parlait de leur pays, un pays où il y a beaucoup d'arbres, des fleuves tranquilles, des champs très verts et un ciel doux. Auprès des maisons, il y a ces tours pointues, couvertes de tuiles rouges et vertes, où vivent les colombes et les pigeons. Le vieux Dadi parlait avec sa voix lente, et c'était comme le vol des oiseaux dans le ciel, qui hésite et tourne en rond autour des villages. Mais il ne parlait de cela à personne d'autre.

Quand Mondo était assis sur le parvis des églises avec le vieux Dadi, les gens étaient un peu étonnés. Ils s'arrêtaient pour regarder le petit garçon et le vieil homme avec ses colombes, et ils donnaient davantage de pièces parce qu'ils étaient émus. Mais Mondo ne restait pas très longtemps à mendier, parce qu'il y avait toujours une ou deux femmes qui n'aimaient pas voir cela et qui commençaient à poser des questions. Et puis il fallait faire attention au Ciapacan. Si la camionnette grise était passée à ce moment-là, sûrement les hommes en uniforme seraient sortis et l'auraient emmené. Ils auraient peut-être même emmené le vieux Dadi et ses colombes.

Un jour, il y avait eu un grand vent, et le Gitan avait dit à Mondo:

«Allons voir la bataille des cerf s-volants.»

C'était seulement les dimanches de grand vent que les batailles de cerf s-volants avaient lieu. Ils étaient arrivés sur la plage de bonne heure, et les enfants étaient déjà là avec leurs cerfs-volants. Il y en avait de toutes sortes et de toutes les couleurs, des cerfs-volants en forme de losange, ou de carré, monoplans ou biplans, sur lesquels étaient peintes des têtes d'ani- maux. Mais le plus beau cerf-volant appartenait à un homme d'une cinquantaine d'années, qui se tenait tout à fait au bout de la plage. C'était comme un grand papillon jaune et noir aux ailes immenses. Quand il l'avait lancé, tout le monde s'était arrêté de bouger pour regarder. Le grand papillon jaune et noir avait plané un instant à quelques mètres de la mer, puis l'homme avait tiré sur le fil et il s'était cabré. Alors le vent s'était engouffré dans ses ailes et il avait commencé son ascension. Le cerf-volant montait dans le ciel, très loin au-dessus de la mer. Le vent qui soufflait faisait claquer la toile de ses ailes. Sur la plage, l'homme ne bougeait presque pas. Il dévidait la bobine de fil, et son regard était fixé sur le papillon jaune et noir qui se balançait au-dessus de la mer. De temps en temps, l'homme tirait sur le fil, l'enroulait sur la bobine, et le cerf-volant montait encore plus haut dans le ciel. Maintenant il était plus haut que tous les autres, il planait au-dessus de la plage avec ses ailes étendues. Il restait là, il planait sans effort, dans le vent violent, si loin de la terre qu'on ne voyait plus le fil qui le retenait.

Quand Mondo et le Gitan s'étaient approchés, l'homme avait donné la bobine et le fil à Mondo.

«Tiens-le bien!» dit-il.

Il s'était assis sur la plage et il avait allumé une cigarette.

Mondo essayait de résister au vent.

«Si ça tire trop, tu donnes un peu, puis tu reprends après.»

A tour de rôle, Mondo, le Gitan et l'homme avaient tenu le cerf-volant, jusqu'à ce que tous les autres, fatigués, retombent dans la mer. Tout le monde avait la tête renversée en l'air et regardait le grand papillon jaune et noir qui continuait à planer. C'était vraiment le champion des cerfs-volants, il n'y en avait pas d'autre qui sache monter si haut et voler si longtemps.

Alors, très lentement, l'homme avait fait descendre le grand papillon, mètre par mètre. Le cerf-volant tanguait dans le vent, et on entendait les détonations de l'air dans sa voile, et le sifflement aigu du fil. C'était le moment le plus dangereux, parce que le fil pouvait se rompre sous la tension, et l'homme avançait un peu en enroulant la bobine. Quand le cerf-volant avait été tout près du rivage, l'homme s'était déplacé sur le côté, en tirant d'un seul coup, puis en lâchant le fil, et le cerf-volant avait atterri sur les galets, très lentement,comme un avion.

Après, comme ils étaient fatigués, ils étaient restés assis sur la plage. Le Gitan avait acheté des hot dogs et ils avaient mangé en regardant la mer. L'homme avait raconté à Mondo les batailles, sur les plages de Turquie, quand on attachait des lames de rasoir aux queues des cerf s-volants. Quand ils étaient très haut dans le ciel, on les lançait les uns contre les autres, pour essayer de les faire tomber. Les lames de rasoir coupaient les voiles. Une fois, il y avait bien longtemps, il avait même réussi à couper le fil d'un cerf-volant qui avait disparu au loin, emporté par le vent comme une feuille morte. Les jours de grand vent, les enfants faisaient voler les cerfs-volants par centaines, et le ciel bleu était couvert de taches multicolores.

«Ça devait être beau», disait Mondo.

«Oui, c'était beau. Mais maintenant les gens ne savent plus», disait l'homme. Il se levait et il enveloppait le grand papillon jaune et noir dans une feuille de plastique.

«La prochaine fois, je t'apprendrai comment on fait un vrai cerf-volant», disait l'homme. «Au mois de septembre, c'est la bonne saison, et tu peux faire voler ton cerf-volant comme un oiseau, presque sans le toucher.»

Mondo pensait qu'il ferait le sien tout blanc, comme une mouette.

Il y avait aussi quelqu'un que Mondo aimait bien aller voir, de temps en temps. C'était un bateau qui s'appelait Oxyton . La première fois qu'il l'avait rencon- tré, c'était l'après-midi, vers deux heures, quand le soleil frappait sur l'eau du port. Le bateau était amarré au quai, au milieu des autres bateaux, et il se dandinait sur l'eau. Ce n'était pas du tout un grand bateau, comme tous ceux qui ont des proues comme des nez de requin et qui portent de grandes voiles blanches. Non, Oxyton , c'était simplement une barque avec un gros ventre et un mât court à l'avant, mais Mondo l'avait trouvé bien sympathique. Il avait demandé son nom à quelqu'un qui travaillait sur le port, et le nom aussi lui avait plu.

Alors, il venait le voir souvent, quand il était dans les environs. Il s'arrêtait sur le bord du quai, et il répétait son nom à voix haute, en chantant un peu:

«Oxyton! Oxyton!»

Le bateau tirait sur son amarre, revenait cogner contre le quai, repartait. Sa coque était bleu et rouge, avec un liséré blanc. Mondo s'asseyait sur le quai, à côté de l'anneau d'amarrage, et il regardait Oxyton en mangeant une orange. Il regardait aussi les reflets du soleil dans l'eau, les vagues molles qui faisaient bouger la coque. Oxyton avait l'air de s'ennuyer, parce que personne ne le sortait jamais. Alors Mondo sautait dans le bateau. Il s'asseyait sur la banquette de bois, à la poupe, et il attendait, en sentant les mouvements des vagues. Le bateau bougeait doucement, tournait un peu, s'éloignait, faisait grincer son amarre. Mondo aurait bien voulu partir avec lui, au hasard, sur la mer. En passant devant la digue, il aurait dit à Giordan le Pêcheur de monter à bord, et ils seraient partis ensemble sur la mer Rouge.

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