Pierre Rey - Palm Beach

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Palm Beach: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans moyens financiers, quelle revanche prendre sur une société aussi puissante que la Hackett Chemical quand elle « vire » ses employés sous prétexte de marasme économique ? Aucune.
Alan Pope, le premier « viré », le dit avec raison à son ami Sammy Bannister qui est le second. Supposons à présent que la banque chargée de verser l'indemnité de licenciement, la Burger, crédite Alan de plus d'un million de dollars.
C'est une erreur évidemment mais aussi la fortune qui va leur permettre de ruiner la firme et ils ont deux semaines pour y parvenir avant que l'erreur soit découverte, décrète Sammy qui expédie Alan au Majestic de Cannes où séjourne Arnold Hackett, l'homme à abattre. Comment ? Que Alan se fie à la chance en jouant les riches à chèques, yacht et Rolls.
Peu à l'aise dans ce rôle, il débute mal : le magot reste sur le tapis vert à cause d'une flambeuse aux yeux violets et son banco attire sur lui l'attention du patron de la Burger.
Alan s'attend à être démasqué et arrêté. Pas du tout. Une O.P.A. illégale et un achat d'armement qui ne l'est pas moins vont l'entraîner, en compagnie de requins d'affaires et de poupées de luxe, dans une aventure à couper le souffle.

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— Les parfums de l'Arabie… » commenta Sarah.

Comme tout le monde, Alan observa le groupe des retardataires. Pendue au bras du prince, une étourdissante blonde en robe blanche, scintillante de diamants et de pierreries. Le cœur d'Alan cessa de battre : Marina !

Hackett, de son côté, chaussait précipitamment ses lunettes : Marina !

Précédés par des laquais porteurs de torches, le prince et sa suite se rapprochaient de l'immense table qui leur était réservée au premier rang. Alan était certain qu'il rêvait, mais quand Marina fut à dix mètres de lui, il leva impulsivement le bras pour lui faire signe. Immédiatement, il fut pris dans un aveuglant pinceau de lumière.

« 210 000 ! clama Gil Houdin. 210 000 devant moi !

— Vous aimez Chagall à ce point ? ironisa Sarah pour masquer sa stupéfaction.

— Pardon ? »

Marina le frôlait sans le voir !

« 210 000 ! Messieurs, 210 000 dollars ! »

Plus aucune main ne se leva. D'un bref coup d'œil, Houdin embrassa la tribu du prince qui s'installait dans un grand raclement de chaises : l'arrivée de Hadad venait de lui casser l'élan de ses enchères. Il faisait très chaud. Il eut soudain envie d'être ailleurs.

« 210 000, messieurs… Personne ne dit mieux ?… Chagall !… Non ?… Une fois… Deux fois… Trois fois ?… Adjugé ! »

Une onde d'applaudissements roula sur la terrasse.

« S'il vous plaît, monsieur !… Monsieur !… Voulez-vous venir je vous prie… Approchez ! »

Sarah décocha un coup de genou à Alan.

« Qu'est-ce que vous attendez ?

— Comment ? »

Il se demanda pourquoi ce projecteur était braqué sur lui. Deux hôtesses blondes en uniforme bleu le saisirent chacune par une main. Abasourdi, toujours prisonnier du faisceau de lumière, il fut poussé fermement en scène.

« Toutes mes félicitations ! » lui jeta Houdin en lui donnant une chaleureuse accolade. Dix micros se tendirent. Houdin ne lui lâchait toujours pas les mains. Les hôtesses brandirent le Chagall. Houdin s'effaça. Alan resta planté comme un idiot sous les projecteurs, son tableau dans les bras. On l'applaudit. Les deux blondes lui reprirent le Chagall. Houdin lui glissa :

« Remplissez-moi votre chèque… Je veux que tous les invités le voient ! »

Alan lui jeta un regard égaré. C'est alors que trois motos rugissantes déboulèrent sur la terrasse dans un terrifiant fracas. Croyant à une attraction un peu canaille, les douairières firent bravo du bout de leurs doigts alourdis de bagues. Simultanément, dix autres machines venues côté mer jaillissaient sur la scène, la traversaient comme des obus, continuaient leur trajectoire en vol plané et atterrissaient sur les tables les plus proches, écrasant sur leur passage les débris du dessert, pulvérisant la verrerie et la vaisselle. La terrasse fut envahie par l'âcre odeur des tuyaux d'échappement surchauffés. Un motard arracha au passage à un maître d'hôtel un énorme gâteau à la crème au chocolat qu'il projeta sur le plastron immaculé de l'amiral de la Flotte. Les invités, qui se posaient encore des questions, comprirent enfin que l'affaire était sérieuse.

« Vite ! La police ! » jeta Gil Houdin aux chefs de brigade qui étaient venus aux ordres.

Cent motos folles tournaient maintenant à toute vitesse entre les tables, conduites par une horde dépenaillée dont la visière des casques les faisait ressembler à des guerriers médiévaux. Dans un carrousel ahurissant et cauchemardesque, ils poussaient des hurlements, saccageaient tout ce qu'ils pouvaient détruire. Les passagers chevauchant le tan-sad brandissaient des barres de fer, frappaient sur les tables, arrachaient les nappes qui précipitaient au sol, dans un assourdissant vacarme d'assiettes fracassées, les vases de fleurs, la pâtisserie, les magnums de champagne.

« Faites revenir les tziganes ! tonna Houdin. Musique ! »

La troupe au grand complet bondit dans la mêlée, violons au vent, scandant la charge sauvage de sarabandes hongroises sur un rythme allegro vivace. Des femmes hurlaient, cramponnées à leurs joyaux, et des invités du gala, dont beaucoup n'étaient pas des enfants de chœur, balançaient des chaises qui explosaient sur les motos vibrantes comme un essaim de guêpes furieuses. Les laquais musclés en perruque blonde arrivèrent à la rescousse. Déséquilibrées, des machines s'envolèrent à la vitesse d'une fusée, projetant leur conducteur dans les airs. »

« Dans la salle de jeux ! » hurla une voix.

Cinquante motos démarrèrent dans un effroyable sifflement, envahirent le couloir et passèrent à travers la porte d'entrée malgré l'intervention des physionomistes et des employés du hall qui volaient comme des quilles. Autour des tables de roulette et de trente-et-quarante, ce fut la panique. Chacun tentait de récupérer sa mise et, si possible, de rafler celle du voisin. Les croupiers défendaient la masse à coups de râteau, les maîtres d'hôtel jetaient sur les assaillants ce qui leur tombait sous la main, plats, casseroles, piles d'assiettes, jambons, tout ce qui était assez lourd pour désarçonner et blesser. Des valets athlétiques plongeaient sur les loubards pour les faire tomber. Vingt motos passèrent derrière le bar, pulvérisant les rangées de bouteilles à coups de barre de fer, et débouchèrent dans les cuisines où serveurs, plongeurs et cuistots, armés de pelles et de bassines, s'étaient retranchés derrière un immense buffet de pâtisserie pour y attendre les assaillants. Une furieuse mêlée s'engagea dans des flaques de gelée de groseille où dérapaient les machines dont le moteur, gaz bloqués, continuait à tourner dans une insupportable stridence.

Des corps à corps avaient lieu au pied de marmites de crème chantilly renversées, sur un étal recouvert de tomates à la provençale…

Sur la terrasse ravagée, la bagarre faisait toujours rage.

« Envoyez le feu d'artifice ! » hurla Gil Houdin.

Eclatèrent dans le ciel un tourbillonnement de soleils blancs qui illuminèrent la scène. Smoking en lambeaux, les plus coriaces des invités s'étaient groupés en carré pour boucher les sorties à l'aide de tables renversées. L'un d'eux, ancien champion du monde de moto, avait bondi sur un trial dont l'occupant gisait à terre dans une mare de sang. Il avait pris en croupe un valet dont la perruque décrochée laissait apercevoir sa formidable nuque rasée de catcheur. Le trial se faufilait à une vitesse folle, insaisissable, causant des pertes énormes chez les assaillants que le catcheur décimait à coups de barre de fer.

« Les flics ! »

Retentirent les sirènes des cars de police. Les motos se cabrèrent, grimpèrent sur les tables dévastées, escaladèrent les marches du podium conduisant à la scène, jaillirent du salon d'honneur dans le hall central, débouchèrent de la salle de jeux et du grill pour gicler dans toutes les directions. Sur l'une d'elles, Hans. Il n'avait trouvé au Beach aucune trace de Terry. Son rodéo n'avait pas épuisé la rage qui l'habitait. Il siffla dans ses doigts et hurla dans le vrombissement des moteurs déchaînés :

« A Monte-Carlo ! On va tout casser ! »

LIVRE IV

CHAPITRE 22

« Je vais me coucher », lança Emily.

Hamilton traduisit instantanément : « Hamilton, viens te coucher ! »

« J'arrive, ma chérie, dit-il avec un bon sourire. Je te prépare ton jus d'orange. »

Un rite. Depuis quinze ans, il devait lui presser de ses propres mains deux ou trois oranges dont elle avalait le jus avant de s'endormir. Il devait également lui tendre une flamme dès qu'elle calait une cigarette entre ses lèvres. Et aussi lui tenir les portes ouvertes dans tous les foutus endroits où ils se rendaient, se taire lorsqu'elle parlait, faire mine de s'inquiéter quand elle se taisait, compatir à ses maux de tête, approuver sans réserve le choix de ses garde-robes, supporter en silence les flèches empoisonnées que lui décochait Sarah, régler son emploi du temps sur le sien. En échange de cette soumission de prince consort, il avait droit aux signes extérieurs de la puissance et de la gloire.

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