Pierre Rey - Palm Beach

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Palm Beach: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans moyens financiers, quelle revanche prendre sur une société aussi puissante que la Hackett Chemical quand elle « vire » ses employés sous prétexte de marasme économique ? Aucune.
Alan Pope, le premier « viré », le dit avec raison à son ami Sammy Bannister qui est le second. Supposons à présent que la banque chargée de verser l'indemnité de licenciement, la Burger, crédite Alan de plus d'un million de dollars.
C'est une erreur évidemment mais aussi la fortune qui va leur permettre de ruiner la firme et ils ont deux semaines pour y parvenir avant que l'erreur soit découverte, décrète Sammy qui expédie Alan au Majestic de Cannes où séjourne Arnold Hackett, l'homme à abattre. Comment ? Que Alan se fie à la chance en jouant les riches à chèques, yacht et Rolls.
Peu à l'aise dans ce rôle, il débute mal : le magot reste sur le tapis vert à cause d'une flambeuse aux yeux violets et son banco attire sur lui l'attention du patron de la Burger.
Alan s'attend à être démasqué et arrêté. Pas du tout. Une O.P.A. illégale et un achat d'armement qui ne l'est pas moins vont l'entraîner, en compagnie de requins d'affaires et de poupées de luxe, dans une aventure à couper le souffle.

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« On va encore loin ? »

Il engagea une cassette dans le combiné stéréo.

« Écoutez, explosa-t-elle, j'en ai marre de votre numéro ! On a dégueulassé votre bagnole, soit ! Pas de quoi en faire un plat ! Quand on peut se payer une Rolls, on a les moyens de la faire repeindre ! Arrêtez-vous ! »

Alan freina, se rangea sur le bas-côté et coupa le moteur. Elle bondit hors de la voiture. Il ne fit pas un geste pour la retenir. Elle se mit à dévaler d'un pas décidé la pente en sens inverse. Il redémarra, fit demi-tour, la dépassa d'une cinquantaine de mètres, s'arrêta et descendit. Il s'adossa à un muret de pierre derrière lequel croissaient des touffes de mimosas. L'air était d'une transparence absolue. Au loin, miroitait la mer, derrière des vallonnements qui semblaient se précipiter sur elle en cascades douces et rondes, parsemées de toute la gamme des gris, des mauves et des verts. En passant devant lui, elle détourna la tête. En deux pas, il fut sur elle et la saisit par le bras.

« Et maintenant, si je vous donnais une bonne fessée ?

— Essayez ! »

Il la secoua avec fureur parce qu'il n'arrivait pas à éprouver de colère.

« Qui va me payer les dégâts ? »

Elle lui jeta un regard venimeux.

« Vous l'aurez, votre sale fric, vous l'aurez !

— Quand ? »

Elle avait peur brusquement. Elle avait peut-être affaire à un fou, un maquereau, un gangster ?

« Lâchez-moi ! »

Il desserra son étreinte, ôta ses lunettes, se frotta les yeux d'un geste las, lui tourna le dos et alla s'appuyer contre le parapet.

Elle se frictionna le poignet et demeura immobile, interdite. Il ne devait pas avoir plus de vingt-cinq, trente ans. Elle le vit sortir une cigarette d'un paquet neuf et l'allumer. Il ne la regardait toujours pas.

« Hé ?… »

Il ne se retourna pas.

« Écoutez, je suis vraiment désolée… Dans notre esprit, ce n'était pas méchant. Une blague. »

Il haussa les épaules et tira sur sa cigarette.

« Vous m'en voulez ?

— Quelle idée ! » lança-t-il avec un demi-sourire crispé.

Elle l'observa avec attention.

« Je suppose qu'après ce qui vient de se passer, vous ne tenez pas à me ramener ?

— En effet, je n'y tiens pas.

— Bon. J'irai à pied. »

Elle se balança d'une jambe sur l'autre.

« Comment vous appelez-vous ?

— Alan.

— C'est bizarre… » commença-t-elle.

Elle s'assit sur le parapet et regarda dans la même direction que lui.

« Vous ne collez pas avec ce genre de voiture. A votre âge, un tombereau pareil, c'est débile. »

Il garda le silence.

« Non ? ajouta-t-elle. Américain ?

— Oui.

— Qu'est-ce que vous faites ?

— Des trucs. Je bricole.

— Moi, j'étudie.

— Quoi ?

— La vie.

— C'est déjà au programme de votre année ? »

Il tourna la tête vers elle. Elle était vêtue d'un jean et d'une espèce de chemise d'homme kaki trop large pour elle. Ses cheveux blond cendré avaient la même valeur colorée que le gris de ses yeux. Ses mains étaient petites et fines, des mains d'enfant.

« Vous me donnez une cigarette ?

— Je n'ai pas de H sur moi.

— Pourquoi me dites-vous ça ?

— Vos petits copains hippies.

— Ils ont votre âge, mais ils sont plus jeunes que vous. »

Elle désigna la Rolls du menton. Il lui jeta un coup d'œil, alluma une cigarette à la sienne et la lui tendit. Elle la lui prit des mains. Leurs regards se croisèrent. Il vit dans le sien le reflet de son propre visage. Il détourna les yeux.

« On y va ? »

Il lui ouvrit la portière. Elle s'installa.

« Qu'est-ce que vous voulez faire quand vous serez grande ?

— Rester une enfant. Et vous ? »

Il passa la première et décolla du talus.

« Essayer de devenir vieux.

— Vous êtes sur le bon chemin. Je suppose que vous avez un chauffeur ?

— Cela va de soi.

— Et que vous occupez une vaste suite dans un palace ?

— Évidemment.

— Et que le soir, vous mettez une cravate pour aller dîner avec des raseurs ?

— Un smoking. Bien entendu.

— Ça vous amuse ?

— A mourir. »

Elle éclata de rire.

« Alors, pourquoi le faites-vous ?

— Vous faites toujours ce qui vous plaît ?

— Toujours.

— Vous avez de la chance, soupira-t-il en faisant la grimace.

— Pas de chance. Le courage de ma chance, nuance.

— Ou la chance d'avoir du courage.

— Vous n'en avez pas ?

— Habituellement, très peu.

— Et en ce moment ?

— Pas du tout. »

Elle donna une tape au tableau de bord.

« Bazardez votre veau, flanquez vos vieux schnocks à la mer et faites autre chose ! »

Alan prit un virage en épingle.

« Vous habitez où ?

— Golfe-Juan. J'ai loué une chambre avec une copine.

— Un mètre quatre-vingt dix et barbue ?

— Cinquante-cinq kilos et quatre-vingt dix de tour de poitrine. Vous êtes entretenu par une vieille maîtresse ?

— Cent trois ans. Très jalouse. Je débute mes journées en allant faire uriner le chien. »

Quand ils entrèrent dans Juan, il s'aperçut avec stupeur qu'elle lui avait fait oublier en une heure la précarité de sa situation. Le temps d'une balade, il s'était baigné dans une source fraîche qui l'avait lavé de ses angoisses. Il s'était même surpris à rire à plusieurs reprises.

« Vous avez le téléphone chez vous ? »

Elle lui jeta un regard empreint de commisération.

« Pourquoi pas une salle de bain en marbre ? Il y a un robinet d'eau froide sur le palier. Et encore, il marche quand ça lui chante. Vous voulez voir ?

— J'aimerais. »

Il gara la voiture dans une petite rue calme de Golfe-Juan. Des gosses, qui jouaient au ballon, hurlèrent de rire en découvrant les inscriptions qui souillaient les flancs de la Rolls. Terry fit semblant de ne pas les entendre. Alan regarda distraitement ailleurs.

« C'est ici », dit-elle.

Il passa sous un porche jouxtant un petit restaurant, Chez Tony.

« Menu à 27 francs. Sardines fraîches grillées, salade niçoise, fromage et fruit. »

Elle lui balança une œillade ironique.

« Que demande le peuple ? C'est au quatrième. Vous aurez la force de vous traîner ?

— Je vais essayer », dit Alan.

Elle le précéda dans l'escalier en colimaçon. Ses pieds effleuraient si légèrement les marches qu'elle n'avait pas l'air de les grimper, mais de les survoler en dansant.

« Je suis très préoccupé, Altesse. Mon gouvernement exige que je lui donne la date d'enlèvement avant quarante-huit heures. Les autorités ne tiennent pas à garder trop longtemps la livraison sur un terrain militaire.

— Comment se décompose le lot ? demanda Hadad.

— 100 appareils. 40 Draken, 35 Vigger, 25 « 105 », dit Honor Larsen. On ne peut pas laisser indéfiniment 800 millions de dollars dans un hangar.

— Ne pourriez-vous pas faire exécuter la transaction par une de vos sociétés ?

— Non, Altesse. Nous sommes très surveillés, et pas seulement par les Suédois ! »

L'entrevue avait lieu au quatrième étage du Majestic, dans l'une des multiples suites réservées au prince. Hadad et Honor Larsen se connaissaient depuis longtemps mais n'en faisaient jamais état en public. Le genre d'affaires qu'ils traitaient exigeait une discrétion sans faille. La politique et l'économie étaient si intimement liées qu'il devenait impossible de conclure un marché dans des conditions normales. En vertu d'accords commerciaux passés avec l'administration américaine, Hadad ne pouvait acheter qu'aux États-Unis le matériel de guerre dont il avait besoin pour équiper son armée. Malheureusement, les États-Unis, qui soutenaient Israël, pouvaient difficilement livrer des armes à un émirat arabe. Hadad s'adressait donc à la France, la Suède, la Grande-Bretagne, l'Italie. Là encore, problème : les alliances et les grands principes interdisaient d'accorder à l'émirat dont Hadad était le prince ce qui lui avait été refusé par les États-Unis. Le marché ne pouvait donc avoir lieu officiellement, d’État à État. La difficulté était tournée par des voies tortueuses requérant la participation active d'un intermédiaire qui le traitait à son nom. Ainsi, les affaires continuaient et la morale politique était sauve. Jusqu'alors, les livraisons de matériel aéronautique s'étaient effectuées entre la Suède et l'émirat grâce à l'entremise de Erwin Broker.

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