Pierre Rey - Palm Beach

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Palm Beach: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans moyens financiers, quelle revanche prendre sur une société aussi puissante que la Hackett Chemical quand elle « vire » ses employés sous prétexte de marasme économique ? Aucune.
Alan Pope, le premier « viré », le dit avec raison à son ami Sammy Bannister qui est le second. Supposons à présent que la banque chargée de verser l'indemnité de licenciement, la Burger, crédite Alan de plus d'un million de dollars.
C'est une erreur évidemment mais aussi la fortune qui va leur permettre de ruiner la firme et ils ont deux semaines pour y parvenir avant que l'erreur soit découverte, décrète Sammy qui expédie Alan au Majestic de Cannes où séjourne Arnold Hackett, l'homme à abattre. Comment ? Que Alan se fie à la chance en jouant les riches à chèques, yacht et Rolls.
Peu à l'aise dans ce rôle, il débute mal : le magot reste sur le tapis vert à cause d'une flambeuse aux yeux violets et son banco attire sur lui l'attention du patron de la Burger.
Alan s'attend à être démasqué et arrêté. Pas du tout. Une O.P.A. illégale et un achat d'armement qui ne l'est pas moins vont l'entraîner, en compagnie de requins d'affaires et de poupées de luxe, dans une aventure à couper le souffle.

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— Marrant ? Qu'entendez-vous par marrant, madame ?

— Je sais ! s'écria un des vendeurs au strict complet d'alpaga noir. Que madame m'excuse… »

Il se pencha vers le directeur et lui chuchota quelque chose à l'oreille en battant des mains de joie et d'impatience. Le directeur approuva.

« Allez le chercher ! La dernière de nos créations, madame. Je crois que vous aimerez. »

Le vendeur revint, posa un écrin sur une vitrine.

« Mais, c'est… s'exclama Marina avec ravissement.

— Exactement, madame ! Un collier de chien. Serti de vingt et un diamants montés sur collerette de platine. Me permettez-vous ? »

Il le passa autour du cou de Marina. Trois vendeurs tendirent instantanément des miroirs.

« Je le prends ! Il est formidable !

— Parfaitement, madame. Maintenant, nous allons vous montrer nos bagues… »

Khalil attira discrètement le directeur dans un coin.

« Son Altesse appréciera le collier. Pouvez-vous me vendre également la laisse ? »

En rentrant dans sa chambre, Alan s'était abattu sur le lit comme une masse et s'était endormi. Le téléphone sonna avec insistance. Il s'en empara en tâtonnant et consulta sa montre. Elle marquait quatre heures. Du matin ? De l'après-midi ? Il ne savait plus.

« Allô… bredouilla-t-il d'une voix pâteuse.

— Alan ?… Sammy !

— Sammy ! Quelle heure est-il ?

— Neuf heures du matin à New York. Tu dors ou tu es saoul ? Écoute-moi bien, Alan, c'est très important ! J'ai réfléchi. On laisse tomber ! »

Il lui fallut quelques secondes pour que les mots prononcés par Bannister prennent leur signification. Sans comprendre pour autant ce qu'il voulait dire.

« Laisser tomber quoi ?

— J'ai consulté un avocat, un copain ! On a fait les cons, Alan ! Il vaut mieux arrêter les frais ! On se débrouillera pour rembourser ce que tu as déjà dépensé ! Tu m'entends ? »

Alan sentit une coulée de plomb lui envahir les veines.

« Si on remet le fric à la banque, ils sont baisés ! Ils n'ont rien contre toi ! Tu leur signales l'erreur, tout rentre dans l'ordre ! On te retrouve un bon petit boulot et le tour est joué ! On efface l'ardoise !

— Tu ignores un léger détail, Sammy… » dit Alan d'une voix blanche.

Il prit un temps et laissa tomber :

« Je n'ai plus le fric.

— Comment ?

— Je n'ai plus le fric ! hurla Alan. Par conséquent, je ne peux plus le rendre ! Tu saisis ?

— Non, balbutia Bannister.

— Terminé, raclé, lessivé ! Tu as voulu que je change ? C'est fait ! Ils m'ont tout pris !

— Alan, c'est une blague ?… Tu veux me faire peur ?…

— Plus un rond !

— Je ne te crois pas ! Alan, jure-moi…

— Merde !

— Alan, je prends le premier avion !

— Va te faire foutre ! »

Hors de lui, il raccrocha. On sonna. Il sauta de son lit, fou de rage contre Sammy, contre Nadia, et surtout contre lui-même. Il ouvrit la porte à la volée.

« Bonjour. »

Betty Grone se tenait sur le seuil. Elle avait troqué son sari parme contre un pantalon noir et un chemisier blanc.

« Je peux entrer ? »

Alan s'effaça pour la laisser passer, recevant au visage une bouffée de son parfum.

« Vous avez la tête d'un homme qui vient de recevoir de mauvaises nouvelles. Je me trompe ? »

Alan referma la porte. Ils furent immédiatement enveloppés par l'obscurité complice de la chambre. L'obscurité et son parfum…

« J'ai raconté à Honor que j'allais chez le coiffeur ».

Elle se laissa choir sur le lit, se recroquevilla et s'entoura les genoux de ses bras.

« Asseyez-vous près de moi. Vous m'êtes sympathique. Je vous ennuie ?

— Non.

— J'habite à l'étage au-dessous. Honor va revenir. Je suis assez pressée. »

Elle se déplia, s'étira, s'allongea complètement. Avec ahurissement, Alan la vit se tortiller pour enlever son pantalon.

« Vous m'aidez ? »

Avec gaucherie, il participa à l'opération. A un moment, leurs têtes se frôlèrent. Betty l'attira contre lui avec violence et chercha sa bouche goulûment. Simultanément, elle prit la main d'Alan et la lui plaça entre ses cuisses.

CHAPITRE 19

Abel Fischmayer n'avait aucune estime particulière pour Oliver Murray. Murray était petit, il était grand, Murray était mesquin, Abel se jugeait généreux. Les rares fois où ils avaient déjeuné ensemble pour convenances professionnelles, Fischmayer avait dû masquer sa gêne devant l'absence de manières du chef du service contentieux de la Hackett. Malheureusement, la Hackett était le plus gros client de la Burger. Tous les 8 de chaque mois, la banque se chargeait de régler les salaires des soixante mille employés de la firme pharmaceutique. Près de 120 millions de dollars transitaient ainsi, simultanément contrôlés par Abel, pour la Burger, et par Murray, pour la Hackett. Fischmayer se voyait donc contraint de serrer la main à Murray. Avec une certaine répugnance, il composa son numéro.

« Oliver ! Comment va ! Abel Fischmayer. Oui, oui… Je voudrais un tuyau pour un bordereau qui n'est pas tout à fait en règle… Vous avez bien chez vous un type qui s'appelle Alan Pope ? »

La voix de crécelle de Murray le fit grincer des dents. « Je n'ai pas, monsieur Fischmayer. J'avais. »

Non seulement il avait l'âme d'un pion, mais il s'obstinait à lui donner du « monsieur » pour mieux garder ses distances.

« Vous aviez ?

— Ce collaborateur a été rayé des cadres de la Hackett depuis quatre jours, très exactement le 22 juillet.

— Vraiment ? Et pour quel motif, Oliver ?

— Compression de personnel. Il n'a été que le premier d'une longue liste. Puis-je vous demander la raison de ces questions, monsieur Fischmayer ?

— Routine, Oliver, routine… Comment va Mme Murray ?

— Très bien, je vous remercie.

— Il faisait quoi, chez vous, ce Pope ?

— Sous-chef de bureau d'un de nos services financiers.

— J'ai justement sa fiche bancaire sous les yeux. Je me demandais pourquoi vous lui aviez versé soudain 11 704 dollars ?

— Il s'agit de ses indemnités de licenciement, quatre ans d'ancienneté, trois mois de préavis, soit sept mois de salaire.

— Eh bien je vous remercie, mon cher Oliver. Tout va bien ?

— Tout va bien, monsieur Fischmayer.

— Parfait, parfait, Oliver ! A très bientôt, et merci encore ! »

Il raccrocha et demanda au standard de lui appeler le Majestic de Cannes : Hamilton Price-Lynch allait savoir à son tour à quel genre de personnage insignifiant était dévolu l'argent de la Burger !

Alan avait toujours aimé les femmes. Elles le lui avaient parfois rendu. Mais même lorsqu'elles lui avaient fait les premières avances, il n'avait jamais eu la sensation d'être un objet entre leurs mains. En revanche, les trois bonnes fortunes qu'il avait eues depuis son arrivée à Cannes lui laissaient dans la bouche un goût amer. Nadia Fischler, Betty Grone ou l'inconnue de la cabane au Palm Beach l'avaient provoqué en un combat singulier où s'affrontaient un mâle et une femelle s'arrogeant les prérogatives du mâle, choisissant, prenant, rejetant. Sans abandon, sans tendresse.

Il jeta un coup d'œil sur la chambre dévastée où flottait encore, tenace, le parfum de Betty. Les draps traînaient par terre, le matelas était à nu, les coussins avaient valsé au hasard et un parcours houleux sur trois fauteuils avait été nécessaire pour que Betty, dont les hurlements avaient dû alerter les services de sécurité de l'hôtel, se sentît satisfaite.

Moulu, griffé, mordu, les lèvres en sang, Alan s'était abattu après la tornade. Curieusement, il n'avait plus sommeil. Il passa dans la salle de bain, se doucha longuement, revint dans la chambre, se recoucha, tenta vainement de fermer les yeux. Il alluma une cigarette, réfléchit à sa situation. Il n'avait plus aucun pouvoir sur les événements. Autant se laisser porter par eux. Dans le meilleur des cas, on l'arrêterait dans quelques heures. Les chefs d'inculpation ne manquaient pas : escroquerie, chèques sans provision — la Burger, bien entendu, allait protester les siens — grivèlerie. Perdu pour perdu, coffré ici ou ailleurs, mieux valait attendre sur place l'arrivée des flics. Il se leva, actionna le bouton d'ouverture des volets et sortit sur la terrasse. Il était cinq heures de l'après-midi, le soleil était encore très haut. Il contempla de jour le paysage dans lequel il passerait ses derniers instants de liberté. Tout était beau, harmonieux, le parfum même de la vie telle qu'elle aurait dû être. A l'infini, les plages offraient un grouillement de baigneurs, les passants s'avançaient avec nonchalance sur la Croisette, des enfants riaient dans la piscine dont le soleil lui renvoyait dans l'œil le miroitement des vaguelettes s'ouvrant sous le corps des plongeurs, les voiles sillonnaient la mer d'un indigo profond frangé d'écume.

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