Pierre Rey - Palm Beach

Здесь есть возможность читать онлайн «Pierre Rey - Palm Beach» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1980, ISBN: 1980, Издательство: Éditions Robert Laffont, Жанр: Современная проза, Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Palm Beach: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Palm Beach»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Sans moyens financiers, quelle revanche prendre sur une société aussi puissante que la Hackett Chemical quand elle « vire » ses employés sous prétexte de marasme économique ? Aucune.
Alan Pope, le premier « viré », le dit avec raison à son ami Sammy Bannister qui est le second. Supposons à présent que la banque chargée de verser l'indemnité de licenciement, la Burger, crédite Alan de plus d'un million de dollars.
C'est une erreur évidemment mais aussi la fortune qui va leur permettre de ruiner la firme et ils ont deux semaines pour y parvenir avant que l'erreur soit découverte, décrète Sammy qui expédie Alan au Majestic de Cannes où séjourne Arnold Hackett, l'homme à abattre. Comment ? Que Alan se fie à la chance en jouant les riches à chèques, yacht et Rolls.
Peu à l'aise dans ce rôle, il débute mal : le magot reste sur le tapis vert à cause d'une flambeuse aux yeux violets et son banco attire sur lui l'attention du patron de la Burger.
Alan s'attend à être démasqué et arrêté. Pas du tout. Une O.P.A. illégale et un achat d'armement qui ne l'est pas moins vont l'entraîner, en compagnie de requins d'affaires et de poupées de luxe, dans une aventure à couper le souffle.

Palm Beach — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Palm Beach», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Attention ! » dit Angelo.

Il se précipita pour ouvrir la portière à Emily et Hamilton Price-Lynch. Sur leurs talons, l'héritière, Sarah Burger.

« Bonne soirée ! » leur lança Serge en s'inclinant dans un grand mouvement de casquette.

Apparut simultanément Alan Pope. Il s'engouffra dans sa Rolls. Norbert se glissa au volant. Serge enregistra au passage le coup d'œil incisif de la tribu Burger sur les Rolls jumelles. Il revint vers Richard.

« Je te fais un pari ! Si Emily ne fait pas repeindre sa voiture demain, je veux qu'on me les coupe !

— Angelo, qui est le jeune homme qui vient de monter dans cette Rolls blanche ? demanda Emily Price-Lynch à son chauffeur qui démarrait.

— Un Américain, madame. Il s'appelle Alan Pope. Monsieur le connaît peut-être ? Je viens d'apprendre qu'il est client de la Burger à New York. »

Hamilton tressaillit, ne fit aucun commentaire, mais enregistra soigneusement l'information.

Norbert avait consenti d'assez mauvais gré qu'Alan s'installât à ses côtés sur le siège avant. En revanche, malgré son insistance, il avait refusé de conduire sans sa casquette.

« On me connaît. Si un jaloux informe mon directeur que je me dépouille de mes signes extérieurs pendant les heures de travail, c'est la faute professionnelle. »

La Rolls roulait doucement sur la Croisette dans un flot d'autres voitures. Quand le Palm Beach fut en vue, ruisselant de tous ses néons, la circulation fut soudain bloquée.

« Un accident ? demanda Alan.

— Non, monsieur. Ils vont tous au même endroit que nous. Les voituriers ne sont que cinq ou six, on fait la queue. »

Alan eut envie de descendre pour parcourir les derniers mètres à pied, mais il se souvint que son équipage faisait partie intégrante de son plan. Il fut saisi d'horreur en constatant qu'une double haie de badauds assistaient au rituel de la descente de voiture. Un voiturier ouvrait la portière et faisait dégager les clients qu'un valet prenait immédiatement en charge, pendant qu'un second voiturier s'installait au volant et démarrait en trombe pour laisser le passage libre au véhicule suivant. Apparemment, chacun semblait soucieux de s'arrêter dans l'alignement exact de la porte d'entrée. La Rolls s'immobilisa. Alan enfonça la tête dans ses épaules et fonça pour ne pas sentir le poids de tous ces regards braqués sur lui, ne pas entendre les commentaires mi-goguenards mi-envieux des spectateurs. Il n'aimait pas attirer l'attention sur lui. En temps normal, il devait s'y reprendre à deux fois pour entrer dans un restaurant. Au pas de course, il parcourut le hall central sans regarder personne, vira sur la gauche en fin de parcours et arriva devant un comptoir de réception où se tenaient plusieurs employés en costume marron.

« Est-ce la première fois que vous venez, monsieur ?

— Oui.

— Puis-je vous demander une pièce d'identité ? »

Alan tira son passeport de sa poche et le tendit. L'employé griffonna plusieurs numéros sur un bloc.

« Je vous remercie. Bonne soirée, monsieur. »

Le physionomiste lui jeta un regard aigu. Alan pénétra dans la salle.

« Qui te remplace à la caisse ?

— Collard », dit Ferrero.

Gil Houdin se servit un énorme verre de whisky et le but d'un trait. Ferrero se permit un sourire discret. Il savait très bien que le patron ne buvait jamais d'alcool pendant la saison. Pour ne pas vexer les clients qui lui demandaient cent fois par nuit de lever le coude avec eux, Gil Houdin avait trouvé ce stratagème : faire remplir de thé glacé des bouteilles de scotch étiquetées « Johnny Black ». Ainsi faisait-il d'une pierre deux coups, garder la tête froide et trinquer à tout bout de champ.

« Tu m'accordes une seconde ?

— Bien sûr, patron. »

Houdin avait devant lui une espèce de clavier le reliant à tous les centres nerveux de son empire. Compte tenu des extras, le Palm Beach employait environ quatre cent cinquante personnes représentant à peu près tous les corps de métier, électriciens, menuisiers, hommes de peine, jardiniers, maître-nageurs, directeurs artistiques, musiciens, administrateurs, barmen, secrétaires, cuisiniers, serveurs, plongeurs, surveillants de piscine, moniteurs de voile, décorateurs, peintres, croupiers, caissiers, comptables, policiers privés, chefs de table, chefs de partie, physionomistes, valets de pied, grooms, coursiers et même deux lettrés en rupture d'université, chargés de la rédaction du programme des réjouissances.

Houdin les connaissait tous par leur nom et avait le don de galvaniser leur énergie. En juillet et août, la machine vibrait de toute sa puissance, exigeant de ses participants une disponibilité totale. Il arrivait que des parties entamées la veille à minuit se prolongent jusqu'au lendemain midi sans que les joueurs aient quitté leur chaise. Tout au plus se faisaient-ils ravitailler sur place par les valets en vivres et en boissons. Évidemment, il n'était pas question d'horaire pour le personnel. Chacun devait rester à son poste. Les pourboires étaient tels que nul ne s'en plaignait : de mémoire d'homme, avait-on jamais vu un croupier faire grève ?

Houdin appuya sur une touche.

« Paul ? Où en est-on ?

— Au dessert, patron.

— Comment était le saumon ?

— Je n'ai eu que des compliments.

— Bien. »

Une autre touche.

« Jacques, tout est prêt ?

— Oui patron.

— Il dure combien de temps, ton feu d'artifice ?

— Neuf minutes…

— Parfait. »

Il joua ainsi avec son clavier, entrant successivement en contact avec le bar, le restaurant, la salle de jeux, les cuisines, son secrétariat personnel. Du cœur de la salle de jeux à la plus petite ramification de ses dépendances, rien ne lui échappait.

« A nous deux, Giovanni, je t'écoute… »

Giovanni Ferrero, qui était chef caissier depuis six ans, tendit une feuille de papier. Houdin la consulta. Ferrero se pencha au-dessus de son épaule. Chaque fois que Houdin disait « non », il cochait en rouge un nom sur la liste.

« Prince Ali ? Qui est-ce ?

— Le neveu de Fayçal.

— Comment le sais-tu ? Il en a trois cents.

— J'ai vérifié au Majestic.

— Gohelan a vu ses papiers ?

— Il a une carte de l'American Express à son nom.

— Il veut combien ?

— 100 000. Pour commencer.

— Limite. 50 suffiront.

— Bien, patron.

— Exige un chèque. Pas de bons maison. Laissons-le venir.

— Bien, patron. Et Signorelli ?

— Paie-le.

— Il veut un million.

— Paie-le. Il les perdra, c'est un perdant.

— Un bon de caisse ?

— Il nous doit quelque chose ?

— Non. Il nous a toujours payés rubis sur l'ongle.

— Combien il prend d'habitude ?

— Au maximum, 500 000.

— Qu'il signe son bon. Pastorelli, qui est-ce ?

— Le petit vieux du trente-et-quarante.

— Les cheveux blancs ?

— Oui.

— Il est fou ! Combien ?

— 500 francs.

— Va jusqu'à mille s'il le demande, il doit fêter quelque chose. Comment est le chemin de fer ?

— Il n'est que onze heures et demie, dit Ferrero en consultant sa montre.

— Oui… Oui… Quoi d'autre ?

— C'est tout, patron.

— OK, file vite, Collard va se noyer !

— A plus tard, patron. »

Ferrero sortit. Gil Houdin se demanda comment il faisait pour avoir le teint aussi blême. Peut-être le foie ? Houdin, lui, n'avait jamais mal nulle part. A soixante ans, il pouvait dormir deux heures par nuit et garder sa forme. Il était de taille moyenne, costaud. La brosse grise de ses cheveux lui donnait au premier abord une apparence de technocrate. Mais dès qu'il souriait, les gens fondaient devant lui. Gil Houdin, en dehors de lui-même, ne connaissait qu'un homme qui eut ce pouvoir calmant, un médecin aliéniste de ses amis. Après tout, diriger un hôpital psychiatrique ou un casino, où était la différence ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Palm Beach»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Palm Beach» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Palm Beach»

Обсуждение, отзывы о книге «Palm Beach» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x