Pierre Rey - Palm Beach

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Palm Beach: краткое содержание, описание и аннотация

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Sans moyens financiers, quelle revanche prendre sur une société aussi puissante que la Hackett Chemical quand elle « vire » ses employés sous prétexte de marasme économique ? Aucune.
Alan Pope, le premier « viré », le dit avec raison à son ami Sammy Bannister qui est le second. Supposons à présent que la banque chargée de verser l'indemnité de licenciement, la Burger, crédite Alan de plus d'un million de dollars.
C'est une erreur évidemment mais aussi la fortune qui va leur permettre de ruiner la firme et ils ont deux semaines pour y parvenir avant que l'erreur soit découverte, décrète Sammy qui expédie Alan au Majestic de Cannes où séjourne Arnold Hackett, l'homme à abattre. Comment ? Que Alan se fie à la chance en jouant les riches à chèques, yacht et Rolls.
Peu à l'aise dans ce rôle, il débute mal : le magot reste sur le tapis vert à cause d'une flambeuse aux yeux violets et son banco attire sur lui l'attention du patron de la Burger.
Alan s'attend à être démasqué et arrêté. Pas du tout. Une O.P.A. illégale et un achat d'armement qui ne l'est pas moins vont l'entraîner, en compagnie de requins d'affaires et de poupées de luxe, dans une aventure à couper le souffle.

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— Montre-toi.

— J'ai honte…

— Montre-toi ! »

Alice apparut, se cachant le visage entre les mains. Nadia pouffa. Alice voulut s'esquiver.

« Reste ! Laisse-moi t'admirer !

— Je ne pourrai pas…

— Tu es superbe ! s'exclama Nadia. Tu vas être le clou de la fête ! »

De nouveau, elle hurla de rire.

« J'ai très soif, Norbert. Si vous pouviez m'arrêter dans un bistrot ?…

— Avec plaisir, monsieur. Je vous ferai remarquer toutefois que le compartiment à votre droite, dans le dossier, comporte un bar. Vous y trouverez toutes les marques de whisky ainsi qu'une grande variété d'eaux minérales. Je crois même qu'il y a du Coca-Cola.

— Merci. Je préférerais m'arrêter. »

On entrait dans Cros-de-Cagnes. Norbert rangea froidement la voiture sur un terre-plein interdit, quitta son siège, ouvrit la portière, et désigna une terrasse aux parasols de couleurs vives.

« Ici, monsieur ?

— Parfait. Vous venez avec moi ?

— Avec plaisir, monsieur. »

On les avait vus du café. Des filles en maillot, dix-sept ans à peine, vautrées dans des transats, lorgnèrent Alan sans équivoque.

« Dites, Norbert, vous ne pourriez pas ôter votre casquette ? »

Le chauffeur s'exécuta en souriant. Ils s'installèrent à un guéridon.

« Qu'est-ce que vous buvez, Norbert ?

— Avec votre permission, un pastis.

— Alors moi aussi. C'est bon ? »

Alan se sentit soudain un peu ridicule. Ses chaussures marron, sa cravate noire sur une chemise blanche et son costume clair détonaient avec la mise débraillée de la plupart des clients. Jeunes ou vieux, ils étaient tous à peu près nus, en short et en espadrilles. Le strict uniforme noir de Norbert avait quelque chose de funèbre dans ce paysage bigarré mangé de soleil. D'après les récits de Samuel, il avait imaginé la Côte d'Azur comme un endroit sophistiqué où nul écart vestimentaire n'était permis. Encore un endroit où Bannister n'avait jamais mis les pieds.

Victoria Hackett n'arrivait pas à détacher les yeux de l'immense bouquet de roses.

« Arnold ?

— Victoria ?

— Tu le connais, ce M. Goldman ?

— De nom. C'est un producteur.

— Je trouve ces roses encore plus belles que celles de Miami. C'est très délicat de sa part.

— Oui. Ton dos va mieux ?

— Un peu mieux. Du moment que je ne porte pas de décolleté… »

Ils étaient arrivés la veille. Il avait suffi à Victoria de faire l'aller-retour de l'hôtel à la plage, dix minutes à peine, pour que ses épaules prennent une teinte écarlate et se couvrent de cloques. Chaque année, c'était la même histoire, Victoria ne pouvait affronter le soleil de la Côte qu'à l'ombre des parasols.

« Veux-tu que je te passe encore un peu de crème ?

— Non, ça ira. Il faudrait peut-être y aller ?

— Je suis prêt.

— Quelles roses sublimes !

— Oui, oui… sublimes… »

« Vous parlez français, monsieur ?

— Un peu.

— Vous n'aurez pas souvent l'occasion de le pratiquer. Ici, tout le monde parle plus ou moins l'anglais.

— Vous connaissez le Majestic, Norbert ?

— Très bien.

— C'est comment ?

— Tout à fait convenable, monsieur.

— Mais encore ? Marrant ?…

— Très marrant, monsieur. »

Alan s'agita sur sa chaise, agacé de s'entendre appeler monsieur au détour de chaque phrase.

« Norbert…

— Monsieur ?

— Ne vous croyez pas obligé de m'appeler monsieur tout le temps. »

Il sourit au chauffeur, lui cligna de l'œil et le considéra avec attention. Norbert devait avoir dans les cinquante, cinquante-cinq ans. Grand, corpulent, il portait des verres correcteurs à monture d'acier. Au coin de ses yeux, de fines pattes-d'oie indiquaient qu'il aimait rire. Une légère moustache châtain en balai-brosse barrait son visage lourd à l'expression bonhomme.

Il jeta à Alan un regard aigu.

« C'est compris dans la prestation de l'agence qui m'emploie. La plupart de mes clients y tiennent beaucoup.

— Pas moi. Vous faites ce travail depuis longtemps ?

— Une dizaine d'années.

— Et avant ?

— J'étais dans l'enseignement. Rien à voir.

— Quelle branche ?

— Philo. J'étais professeur agrégé de philosophie. »

CHAPITRE 10

Betty Grone vérifia que les deux gorilles de l'hôtel étaient bien devant sa porte, leur fit un signe de tête, referma au verrou, alla tirer les rideaux de sa chambre, alluma la lampe de chevet dont elle braqua le faisceau sur le coffret avec des gestes précautionneux. Elle ferma les yeux, souleva le couvercle et plongea ses doigts dans les joyaux, les identifiant immédiatement par leur forme, leur poids, leur matière, or, saphirs, topazes, diamants, émeraudes, bagues, colliers, boucles d'oreilles, broches, pendentifs. Sur chacun d'eux, elle mit mentalement le nom de l'homme qui le lui avait offert.

Certains s'étaient ruinés pour le lui payer, d'autres avaient commis des escroqueries, d'autres encore les lui avaient jetés au visage avec fureur, en cadeau de rupture. Leur contact la fit frissonner mieux que toutes les caresses de ses amants. Elle aurait aimé dormir avec, les porter toujours sur elle, contre sa peau, les admirer quand elle mangeait.

Ils valaient trop cher. La moindre négligence de sa part aurait entraîné une rupture de contrat avec les compagnies d'assurances les protégeant du vol ou d'une perte. Quand Betty avait profondément joui de leur contemplation, elle sonnait des hommes armés qui les remettaient au coffre.

Elle rouvrit les yeux et se dit que son cul, et lui seul, lui avait valu cette richesse. Sa tête aussi. Il s'agissait d'un art appris dans nulle école, savoir monnayer ses faveurs, tirer le maximum des sentiments d'un homme. Elle se moquait bien que des femmes jalouses la traitent sous le manteau de putain. A ce prix-là, putasserie était à la fois une éthique, une esthétique, du grand art planant très au-dessus des misérables questions de vocabulaire. Sans rouvrir les yeux, les deux mains toujours enfouies dans les bijoux, elle se remémora son triomphe de la veille, à la soirée des Signorelli… A son entrée sur la terrasse, elle avait aperçu du coin de l'œil la rivale haïe, Nadia Fischler, en grande conversation avec celui que toutes deux convoitaient, Honor Larsen, le grand patron d'une grande firme aéronautique. Honor avait la forme délicate d'un énorme sac de dollars dont l'extrémité supérieure aurait été affublée de lourdes lunettes d'écaille. Il était célèbre pour les cadeaux délirants octroyés à celles qui partageaient sa vie quelques jours, quelques heures. En bonne garce, la Fischler avait voulu mettre le grappin sur ce pactole ambulant qu'elle avait ébloui au casino. Betty avait attendu son heure pour passer à l'attaque. Elle savait que Larsen serait à la réception des Signorelli. Sûre de sa beauté, de sa crinière flamboyante et de ses yeux verts, elle avait passé plusieurs heures à répartir, sur un arachnéen fourreau de soie émeraude, la totalité de ses joyaux. A son entrée dans les salons illuminés, les conversations s'étaient tues subitement, tous les regards avaient convergé vers elle, miroitante comme un soleil scintillant d'une infinité de feux fugaces au moindre frémissement de son corps. Honor Larsen avait réagi comme les autres, la dévisageant sans vergogne malgré la présence de Fischler, écrasée dans son éternelle robe noire par l'éblouissante présence de Betty. Un instant que ni l'une ni l'autre n'oublierait. Tout à l'heure, Honor avait appelé Betty, la priant d'accepter son invitation à dîner. Elle avait dit oui. Il viendrait la prendre au cocktail de Goldman dans le hall de l'hôtel. Avec un peu de chance, Nadia Fischler les verrait repartir ensemble.

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