Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Chrysothémis, sur ce point, était d’un autre avis; mais Pétrone, tout en l’appelant sa vestale et sa colombe, lui montra la différence qu’il fallait établir entre un cocher rompu au métier du cirque et un adolescent qui dirige pour la première fois un quadrige.

Puis, se tournant vers Vinicius:

– Tâche de gagner sa confiance, mets-la en bonne humeur, sois généreux! Je n’aimerais point assister à un festin funèbre. Jure-lui au besoin par Hadès que tu la rendras à Pomponia. Il dépendra de toi que demain matin elle préfère rester chez toi.

Et montrant Chrysothémis, il ajouta:

– Voici cinq ans que j’ai adopté cette ligne de conduite envers cette farouche tourterelle, et je n’ai point lieu de me plaindre de sa cruauté…

Chrysothémis le frappa de son éventail en plumes de paon:

– Ne t’ai-je donc point résisté, satyre!

– À cause de mon prédécesseur…

– Et tu n’étais pas à mes pieds?

– Pour les sertir de bagues.

Chrysothémis jeta un coup d’œil involontaire sur ses orteils où, en effet, scintillaient des gemmes; elle et Pétrone se mirent à rire. Mais Vinicius ne les écoutait point. Son cœur battait à coups irréguliers sous la robe festonnée de prêtre syriaque qu’il avait revêtue pour recevoir Lygie.

– Ils doivent déjà avoir quitté le palais, – murmura-t-il, comme se parlant à lui-même.

– En effet, – appuya Pétrone. – Veux-tu qu’en attendant je te parle des prophéties d’Apollonius de Tyane, ou bien que je finisse l’histoire de Rufin, cette histoire que je ne t’ai pas achevée, je ne sais plus pourquoi?

Mais Vinicius s’intéressait aussi peu à Apollonius de Tyane qu’à Rufin. Sa pensée ne pouvait se détourner de Lygie, et, bien qu’il jugeât plus convenable de la recevoir chez lui que de l’aller chercher en maître au palais, il le regrettait, car il eût pu la voir plus tôt et s’asseoir auprès d’elle dans l’obscurité de la litière.

Cependant les esclaves apportèrent des trépieds ornés de têtes de béliers, et jetèrent sur les charbons des morceaux de myrrhe et de nard.

– Ils sont déjà au tournant des Carines, – dit de nouveau Vinicius.

– Il n’y tiendra pas et courra au-devant d’eux; et il les manquera, c’est probable! – s’écria Chrysothémis.

Vinicius eut un sourire inconscient:

– Point du tout.

Néanmoins, de ses narines dilatées, s’exhalait un souffle bruyant. Pétrone haussa les épaules.

– Pas philosophe pour un sesterce, – fit-il; – jamais, de ce fils de Mars, je ne ferai un homme.

Vinicius ne l’entendit même pas.

– Ils sont déjà aux Carines!…

En effet, la litière de Lygie tournait vers les Carines. Des esclaves, appelés lampadarii, la précédaient, tandis que des pedisequi l’encadraient de chaque côté. Atacin suivait, veillant sur tout.

On avançait lentement, car les rues n’étaient pas éclairées et les torches des lampadarii étaient insuffisantes. De plus, les rues désertes avoisinant le palais, et où se glissait de-ci, de-là un homme avec sa lanterne, se peuplaient de façon inaccoutumée. De chaque ruelle émergeaient des groupes de trois ou quatre hommes, sans torches et vêtus de manteaux sombres. Les uns se joignaient aux esclaves qui escortaient la litière; d’autres, par groupes plus imposants, allaient à sa rencontre. Certains titubaient comme des ivrognes. Par instants, il était si difficile d’avancer que les lampadarii étaient obligés de crier:

– Place pour le noble tribun Marcus Vinicius!

Par les rideaux entrebâillés, Lygie apercevait ces hommes en manteaux sombres, et elle se mit à trembler d’émotion. L’espoir et la frayeur alternaient dans son cœur.

– C’est lui, c’est Ursus avec les chrétiens! C’est pour tout de suite, – balbutiaient ses lèvres frémissantes. – Ô Christ, aide-nous! Christ, sauve-moi!

Atacin, qui, dès l’abord, n’avait prêté aucune attention à cette effervescence insolite, s’inquiéta tout à coup: il se passait quelque chose d’étrange. Force était aux lampadarii de répéter de plus en plus souvent leur: «Place pour la litière du noble tribun!» La litière était serrée de si près qu’Atacin donna l’ordre d’écarter les intrus à coups de bâton.

Soudain, un tumulte se produisit en tête du cortège et, d’un seul coup, toutes les torches s’éteignirent. Autour de la litière, ce fut une bousculade, qui se transforma en bagarre.

Atacin comprit: c’était une agression!

Il prit peur. Chacun savait que César s’amusait souvent, avec les augustans, à livrer assaut dans Suburre ou dans d’autres quartiers. On savait même que, dans ces expéditions nocturnes, il récoltait parfois des bleus. Mais qui se défendait, fût-il sénateur, était un homme mort. Le poste des vigiles, qui avait pour mission de maintenir la paix, n’était pas loin de là. Mais, en de telles occasions, la garde devenait sourde et aveugle. Pourtant, autour de la litière, c’était une bagarre inextricable; on luttait, on se renversait, on se piétinait. Atacin comprit que l’essentiel était, avant tout, de mettre hors de danger Lygie et lui-même. Quant aux autres, on pouvait les abandonner à leur sort. Il tira donc la jeune fille de la litière, la saisit dans ses bras et prit sa course, avec l’espoir de s’échapper à la faveur de l’obscurité.

Mais Lygie cria:

– Ursus! Ursus!

Vêtue de blanc, elle était facile à distinguer. De son bras libre, Atacin cherchait à la couvrir de son propre manteau, quand de formidables pinces étreignirent sa nuque; sur sa tête tomba comme un coup de massue.

Aussitôt, il croula, tel un bœuf abattu devant l’autel de Zeus.

La plupart des esclaves gisaient à terre; le reste fuyait en se heurtant à l’angle des murs. La litière était sur le sol, brisée dans la bagarre.

Ursus emportait Lygie dans Suburre; un moment, ses compagnons l’escortèrent, puis se dispersèrent par les ruelles.

Les esclaves se rallièrent devant la maison de Vinicius et se concertèrent, n’osant point entrer. Après avoir délibéré un instant, ils retournèrent sur le lieu de l’échauffourée. Ils y trouvèrent quelques cadavres et le corps d’Atacin. Celui-ci pantelait encore, mais il eut un dernier spasme, se raidit et devint immobile.

Les esclaves le soulevèrent et l’emportèrent vers la maison de Vinicius, mais ils s’arrêtèrent à la porte. Pourtant, il fallait annoncer ce qui venait d’avoir lieu.

– Que Gulon parle, – chuchotèrent quelques voix; – il a, comme nous, du sang au visage, et le maître l’aime bien. Il y a moins de danger pour lui que pour nous.

Le Germain Gulon, vieil esclave, qui avait veillé sur les premières années de Vinicius et que le jeune tribun avait hérité de sa mère, sœur de Pétrone, leur dit:

– Je parlerai, mais nous irons tous, pour que sa colère ne tombe pas sur moi seul.

Durant ce temps, Vinicius s’impatientait. Pétrone et Chrysothémis s’en amusaient; il arpentait l’atrium à pas précipités en répétant:

– Ils devraient déjà être ici!… Ils devraient déjà être ici!

Il voulut sortir, mais ils le retinrent.

Soudain, dans l’antichambre, des pas retentirent et une horde d’esclaves pénétra dans l’atrium; rangés le long du mur, ils levèrent les mains et gémirent: «Aaaa!… Aa!»

Vinicius bondit sur eux.

– Où est Lygie? – cria-t-il d’une voix terrible et angoissée.

– «Aaaa!!!…»

Gulon s’avança, le visage ensanglanté et s’écria, d’une voix larmoyante:

– Vois le sang, seigneur! Nous l’avons défendue! Vois le sang, seigneur! Vois le sang!…

Il n’en dit pas plus. D’un flambeau de bronze, Vinicius lui brisa le crâne. Puis, se prenant la tête à deux mains, s’enfonçant les doigts dans les cheveux, il râla:

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