Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Il éprouva alors comme un soulagement. Du moins avait-il à présent une raison de vivre et de quoi occuper ses jours et ses nuits. Abandonnant donc son projet d’aller chez Aulus, il se fit porter au Palatin. En route, il réfléchit que si on l’empêchait de voir César, ou si on le fouillait pour s’assurer qu’il n’avait pas d’armes sur lui, ce serait la preuve que Néron aurait gardé Lygie. Armé, il ne l’était pas. D’ailleurs, il avait perdu toute conscience de ses actes et, – comme il arrive d’ordinaire à ceux qui sont hantés d’une idée fixe, – rien ne subsistait en lui que le désir de la vengeance. Or, il craignait que trop de précipitation l’empêchât de le satisfaire. En outre, et par-dessus tout, il voulait voir Acté, persuadé que par elle il saurait toute la vérité. Parfois aussi l’espoir lui venait que peut-être il verrait Lygie, et à cette pensée il était tout secoué de frissons. Il pouvait se faire que Néron l’eût enlevée sans savoir de qui il s’emparait et qu’il la lui rendît aujourd’hui même. Mais aussitôt il comprenait toute l’invraisemblance de cette supposition. Si on avait voulu lui rendre Lygie, on l’eût fait dès hier soir. Acté seule pouvait le renseigner et c’était elle qu’il fallait questionner tout d’abord.

Cette décision prise, il donna l’ordre aux porteurs de se hâter. Ses pensées continuaient à tourbillonner. Il songeait tantôt à Lygie, tantôt à ses projets de vengeance. Il avait entendu dire que les pontifes de Pacht, la déesse égyptienne, savaient provoquer des maladies: il les consulterait. On lui avait appris en Orient que les Juifs, grâce à des formules magiques, pouvaient couvrir d’ulcères le corps de leurs ennemis: il possédait une douzaine d’esclaves juifs; sitôt rentré chez lui, il les ferait fouetter jusqu’à ce qu’ils avouassent leur secret. En même temps, il se délectait à songer avec un plaisir particulier au court glaive romain, qui fait couler le sang en torrent, comme par exemple avait jailli celui de Caïus Caligula, qui avait laissé des traces indélébiles sur les colonnes du portique. Il était prêt à inonder de sang Rome entière; et si quelques dieux vindicatifs lui offraient d’anéantir toute l’humanité, sauf lui et Lygie, il y consentirait de même.

Devant l’arc du portail, il concentra toute son attention et se dit, en voyant la garde prétorienne, que si on lui opposait la moindre difficulté, ce serait la preuve que Lygie était confinée au palais de par la volonté de César. Mais le chef des centurions vint à lui avec un sourire amical:

– Salut, noble tribun! Si tu désires présenter tes hommages à César, le moment est mal choisi; je ne sais même si tu pourras le voir.

– Qu’est-il arrivé? – demanda Vinicius.

– La Divine Augustule est tombée subitement malade. César et Augusta Poppée sont près d’elle, avec des médecins qu’on est allé chercher à tous les coins de la ville.

L’événement était, en effet, considérable. César avait accueilli la naissance de cette fille extra humanum gaudium . Avant les couches, le Sénat avait solennellement recommandé le sein de Poppée à la protection des dieux. Lors des relevailles, une cérémonie votive avait été célébrée à Antium; on avait donné des jeux splendides et un temple avait été érigé aux deux Fortunes. Néron, qui ne savait en rien garder la mesure, aimait cette enfant sans mesure. Et celle-ci était également chère à Poppée, pour ce qu’elle avait consolidé sa situation et rendu inébranlable son influence.

De la santé et de la vie de la petite Augusta pouvait dépendre le sort de l’empire. Mais telle était l’exclusive préoccupation de Vinicius pour son amour, qu’il ne prêta aucune attention à la réponse du centurion.

– Je veux simplement voir Acté, – dit-il.

Et il entra.

Acté était aussi auprès de l’enfant, et il lui fallut l’attendre. Elle ne parut que vers midi, le visage fatigué et pâli, et qui blêmit encore quand elle aperçut Vinicius.

– Acté, – s’écria-t-il en la saisissant par les deux mains et en l’entraînant au centre de l’atrium, – où est Lygie?

– J’allais te le demander, – lui répondit-elle en le regardant dans les yeux avec un reproche.

Bien que Vinicius se fût promis de la questionner avec calme, il se prit la tête à deux mains et, le visage contracté par le chagrin et la colère, il se mit à répéter:

– Elle a disparu. On me l’a enlevée en route!

Puis il se ressaisit, rapprocha d’Acté son visage et gronda, les dents serrées:

– Acté… si tu tiens à la vie, si tu ne veux causer des malheurs dont tu ne pourrais même soupçonner l’étendue, dis-moi la vérité: est-ce César qui l’a enlevée?

– César n’est pas sorti du palais hier.

– Sur l’ombre de ta mère, par tous les dieux, on ne la cache point au palais?

– Sur l’ombre de ma mère, elle n’y est point, Marcus, et ce n’est pas César qui te l’a ravie. Depuis hier la petite Augusta est malade et Néron n’a pas quitté son berceau.

Vinicius respira. Ce qu’il avait redouté de plus horrible cessait de le menacer.

– Ce sont donc les Aulus, – fit-il en s’asseyant sur un banc et en crispant ses poings; – alors, malheur à eux!

– Aulus Plautius est venu ici ce matin. Il n’a pu me voir, car j’étais auprès de l’enfant; mais il a questionné sur Lygie Épaphrodite et d’autres gens de César et m’a fait dire par eux qu’il reviendrait me voir.

– C’était pour détourner les soupçons. S’il avait ignoré ce qu’elle est devenue, c’est chez moi qu’il serait venu la chercher.

– Il m’a laissé quelques mots sur une tablette. En les lisant, tu pourras te convaincre qu’Aulus, sachant que Lygie lui a été reprise sur le désir de Pétrone et le tien, pensait qu’on l’avait envoyée chez toi; il s’y est rendu ce matin et il y fut informé de ce qui est arrivé.

Acté passa dans le cubiculum et en revint avec la tablette laissée par Aulus.

Vinicius la lut et demeura silencieux. Sur son visage bouleversé Acté semblait deviner ses sombres pensées.

– Non, Marcus, – dit-elle. – C’est par la volonté de Lygie elle-même que cela est arrivé.

– Tu savais qu’elle voulait s’enfuir! – s’écria Vinicius.

Elle le regarda presque sévèrement, de ses yeux songeurs.

– Je savais que jamais elle ne consentirait à être ta concubine.

– Et toi, qu’as-tu été toute ta vie?

– Moi, j’avais été esclave.

Mais Vinicius continuait d’exhaler sa fureur: César lui avait donné Lygie, il n’avait donc pas à se préoccuper si, auparavant, elle était esclave ou non; il la découvrirait, fût-elle cachée sous terre et ferait d’elle ce que bon lui semblerait. Oui! elle serait sa concubine. Il la ferait fouetter autant qu’il lui plairait. Quand il aurait assez d’elle, il la donnerait au dernier de ses esclaves, ou bien il l’attellerait à un moulin à bras dans une de ses terres d’Afrique. À présent, il allait la rechercher, mais uniquement pour la châtier, l’écraser, la dompter.

Il s’affolait, avait tellement perdu toute mesure qu’Acté se rendait compte de l’exagération de ses menaces. Il était certainement incapable de les mettre à exécution et ne parlait que sous l’empire de la colère et du désespoir. Acté eût même pris ses souffrances en pitié, si de tels emportements n’eussent lassé sa patience, et finalement, elle lui demanda ce qu’il voulait d’elle.

Vinicius ne sut d’abord que répondre. Il était venu parce que tel était son désir, et parce qu’il croyait tirer d’elle quelque renseignement; mais, en réalité, il se rendait chez César et c’est parce qu’il en avait été empêché qu’il était entré chez elle. Lygie, en fuyant, s’était insurgée contre la volonté de César. Il supplierait Néron de la faire rechercher par toute la ville, par tout l’empire, dût-on y employer toutes les légions et fouiller toutes les maisons, une à une. Pétrone appuierait sa requête et les recherches commenceraient dès aujourd’hui.

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