Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Acté lui répondit:

– Prends bien garde que, le jour où César l’aurait retrouvée, elle soit à jamais perdue pour toi.

Vinicius fronça les sourcils.

– Que veux-tu dire?

– Écoute, Marcus! Hier, dans les jardins du palais, Lygie et moi avons rencontré Poppée, avec la petite Augusta portée par la négresse Lilith. Le soir, l’enfant est tombée malade, et Lilith prétend que l’étrangère lui a jeté un sort. Si l’enfant recouvre la santé, ils oublieront; autrement, Poppée la première accusera Lygie de sorcellerie, et, si on la retrouve, tout salut sera perdu pour elle.

Après un silence, Vinicius opina:

– Peut-être, en effet, a-t-elle jeté un sort à l’enfant… Elle m’a bien ensorcelé, moi.

– Lilith assure qu’aussitôt nous avoir dépassées, l’enfant s’est mise à pleurer. C’est vrai! Je l’ai entendue pleurer. Sans doute elle était malade auparavant. Cherche donc Lygie, Marcus! Mais ne parle pas d’elle à César tant que l’enfant ne sera pas guérie; ce serait provoquer la vengeance de Poppée. Ses yeux ont déjà assez versé de larmes à cause de toi; et que tous les dieux préservent sa tête infortunée.

– Tu l’aimes, Acté? – demanda Vinicius d’une voix morne.

Des larmes perlèrent aux yeux de l’affranchie.

– Oui, j’ai appris à l’aimer.

– Parce qu’elle ne t’a pas, comme à moi, rendu haine pour amour!

Acté le regarda, hésitante, ou bien voulant s’assurer de sa sincérité, puis elle lui dit:

– Homme emporté et aveugle, elle t’aimait.

Vinicius bondit, comme rendu fou par ces paroles:

– Ce n’est pas vrai!

Elle le haïssait. D’où Acté pouvait-elle savoir? Lygie, dès le premier jour d’intimité, lui avait-elle donc avoué? Et qu’était-il donc, cet amour qui préférait la vie errante, l’incertitude du lendemain, peut-être même une mort misérable, à une maison décorée de verdure, où l’attendait l’amoureux en fête? Qu’on ne lui dise pas cela, ce serait à en perdre l’esprit. Il n’eût pas donné cette jeune fille pour tous les trésors du Palatin, et elle s’était enfuie. Quel amour était-ce que celui qui avait peur de la volupté et soif de la souffrance? Qui pouvait comprendre cela? Qui pouvait l’expliquer? S’il n’était soutenu par l’espoir de la retrouver, il se jetterait sur son glaive. L’amour se donne et ne se reprend pas. Chez les Aulus, à certains moments, il avait pu croire à un bonheur prochain. Mais il était maintenant convaincu qu’alors elle le haïssait déjà, comme elle le haïssait aujourd’hui, comme elle mourrait, avec la haine au cœur.

Acté, si craintive et si douce à l’ordinaire, s’indigna à son tour.

Qu’il songe seulement à la façon dont il avait tenté de se la gagner. Au lieu de s’incliner devant Pomponia et Aulus et de la leur demander, il l’avait enlevée par surprise à ses parents. Il avait voulu faire d’elle non sa femme, mais sa concubine, d’elle, enfant adoptive d’une famille honorable, d’elle, fille de roi! Il avait amené Lygie dans cette maison du crime et de l’infamie; il avait blessé ses yeux innocents du spectacle de l’orgie, il l’avait traitée comme une fille de joie. Avait-il donc oublié ce qu’étaient les Aulus? qui était Pomponia Græcina, la mère adoptive de Lygie? Avait-il donc si peu d’esprit pour ne pas avoir compris combien ces femmes différaient de Nigidia, de Calvia Crispinilla, de Poppée et de toutes celles qu’on rencontrait à la cour de César? N’avait-il donc pas compris davantage, dès qu’il avait vu Lygie, que cette enfant à l’âme pure préférerait la mort au déshonneur? Savait-il quels dieux elle adorait et si ses dieux à elle n’étaient pas meilleurs et plus grands que cette Vénus infâme, ou cette Isis vénérée par l’impudicité des Romains? Non: elle n’avait reçu de Lygie aucun aveu, sinon qu’elle attendait le salut de lui, Vinicius. Elle espérait que, sur sa prière, César la laisserait retourner chez elle et qu’elle irait retrouver Pomponia. Et, quand elle parlait de lui, elle se troublait, comme une jeune fille qui aime et qui a confiance. Son cœur, à elle, avait battu pour lui, mais il l’avait indignée, l’avait épouvantée, l’avait offensée. À présent, il pouvait bien la chercher avec l’aide des soldats de César; mais il ne devait pas oublier que si l’enfant de Néron mourait, elle en serait accusée, et sa perte serait certaine.

Malgré la colère et le désespoir qui l’agitaient, Vinicius fut troublé de ces paroles. Il était tout bouleversé qu’Acté lui eût affirmé l’amour de Lygie. Il se rappelait la rougeur du visage et le scintillement des yeux de la jeune fille lorsqu’elle écoutait ses aveux dans le jardin des Aulus. Il lui semblait, en effet, avoir vu alors naître en elle quelque amour pour lui et, à cette seule pensée, son cœur débordait d’une joie cent fois plus grande que le bonheur dont il avait soif. Il songea que, réellement, il eût pu l’avoir sans violence et, mieux encore, aimante. Elle eût entouré sa porte d’un filet, l’eût enduite de graisse de loup, puis, épouse, se fût assise à son foyer, sur la toison de laine. Il eût entendu tomber de ses lèvres les paroles sacramentelles: «Là où tu es, Caïus, là je serai, Caïa!» Et elle lui eût appartenu pour toujours. Pourquoi n’avait-il pas agi ainsi, puisqu’il était prêt à l’épouser? Et voici qu’elle avait disparu, que peut-être il ne la retrouverait plus jamais, ou, s’il la retrouvait, qu’elle pouvait quand même être perdue pour lui.

Un nouvel accès de rage le saisit, fit hérisser ses cheveux; mais, cette fois, il n’en voulait plus à Aulus, ni à Pomponia, ni à Lygie. Sa colère se tourna contre Pétrone. C’était à lui toute la faute. Sans lui, Lygie ne serait pas vouée à la vie errante; elle fût devenue sa fiancée et aucun danger ne menacerait plus cette chère existence. À présent, c’était chose faite. Il était trop tard pour réparer le mal irréparable.

– Trop tard!

Il sentit comme un abîme s’entrouvrir sous ses pieds. Que faire? Qu’entreprendre? Où s’adresser? Comme un écho, Acté répéta: «Trop tard!» et ces mots, venant d’une autre bouche, résonnèrent à ses oreilles comme un arrêt de mort.

Il se disait pourtant qu’il fallait coûte que coûte retrouver Lygie, sans quoi il en résulterait pour lui quelque chose de terrible.

Refermant sa toge d’un geste inconscient, il allait s’éloigner sans même prendre congé d’Acté, quand, par la portière soulevée de l’atrium, Vinicius aperçut soudain en face de lui Pomponia Græcina, triste et en deuil.

Ayant appris, elle aussi, la disparition de Lygie et pensant qu’il lui serait plus facile qu’à Aulus de pénétrer auprès d’Acté, elle venait aux nouvelles. À la vue de Vinicius, elle tourna vers lui son pâle visage aux traits fins, puis dit:

– Marcus, que Dieu te pardonne le mal que tu nous as fait, à nous et à Lygie.

Lui, restait là, le front baissé, sentant tout le poids de son malheur et de sa responsabilité, incapable de comprendre quel était ce Dieu qui devait et pouvait lui pardonner, et pourquoi Pomponia parlait de pardon, alors qu’elle eût dû parler de vengeance.

Enfin il sortit, en proie à de tristes pensées, désespéré et perplexe.

Dans la cour d’honneur et sous la galerie, des groupes anxieux se pressaient. Parmi la foule des esclaves erraient çà et là des chevaliers, des sénateurs, qui venaient s’enquérir de la santé de la petite Augusta et en même temps se montrer au palais pour témoigner de leur fidélité, ne fût-ce même que devant les esclaves de César. Le bruit de la maladie de la divinité s’était bien vite répandu, car à la porte affluaient de nouveaux visiteurs et la multitude se tassait derrière l’arc.

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