Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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– Ses coreligionnaires, – répondit Pétrone.

– Quels coreligionnaires? Quelle divinité vénère-t-elle? Je devrais cependant savoir cela mieux que toi.

– Il n’est guère de femme à Rome qui n’ait ses divinités à elle. Certainement, Pomponia a élevé Lygie dans le culte de celle qu’elle adore elle-même. Quel est ce culte? Je l’ignore. Une chose est certaine: jamais on ne l’a vue, dans aucun temple, sacrifier à l’un quelconque de nos dieux. On l’avait même accusée d’être chrétienne, mais c’est inadmissible: le tribunal de famille a fait justice de cette allégation. On raconte que non seulement les chrétiens adorent une tête d’âne, mais qu’ils sont encore les ennemis du genre humain et qu’ils commettent les crimes les plus infâmes. Or donc, Pomponia ne peut être chrétienne; en effet, sa vertu est indiscutable, et une ennemie du genre humain ne traiterait point ses esclaves avec cette mansuétude dont elle use à leur égard.

– Ils ne sont, nulle part, aussi bien traités que chez les Aulus, – confirma Vinicius.

– Tu vois. Pomponia m’a parlé d’un dieu qui est un, tout-puissant et miséricordieux. Qu’a-t-elle fait de tous les autres? c’est son affaire. Toujours est-il que son Logos ne serait qu’une piètre puissance s’il n’avait que deux fidèles, Pomponia et Lygie, avec leur Ursus par-dessus le marché. Les adeptes sont à coup sûr plus nombreux, et c’est eux qui ont prêté secours à Lygie.

– Leur religion commande le pardon, – dit Vinicius. – J’ai rencontré Pomponia chez Acté, et elle m’a dit: «Que Dieu te pardonne le tort que tu nous as fait, à Lygie et à nous.»

– Leur dieu, il faut croire, est un curator bien débonnaire. Soit! qu’il te pardonne, et pour te le prouver, qu’il te rende la fillette.

– Je lui offrirais demain une hécatombe, s’il me rendait Lygie. Je ne veux ni manger, ni prendre de bain, ni dormir. Je vais mettre un manteau sombre et rôder par la ville. Peut-être qu’ainsi déguisé, je la retrouverai. Je suis malade!

Pétrone le regarda avec une certaine compassion. En effet, Vinicius avait les yeux battus et ses prunelles brillaient de fièvre; une barbe de la veille ombrait d’une bande bleuâtre son menton saillant; ses cheveux étaient en désordre; réellement il avait mauvaise mine. Iras et Eunice, elles aussi, l’observaient d’un regard apitoyé. Mais, ainsi que Pétrone, Vinicius faisait moins attention à elles qu’à des petits chiens qui se fussent ébattus autour de lui.

– Tu as la fièvre, – lui dit Pétrone.

– Oui.

– Alors, écoute… J’ignore quelle serait la prescription d’un médecin, mais je sais ce que je ferais à ta place. En attendant de retrouver Lygie, je chercherais auprès de quelque autre une compensation à sa perte. J’ai vu de beaux corps dans ta maison… Laisse-moi parler… Oui, je sais ce qu’est l’amour et qu’au désir qu’on a d’une femme, une autre ne saurait suppléer. N’empêche qu’une belle esclave puisse donner une distraction passagère…

– Je ne veux pas, – protesta Vinicius.

Alors Pétrone, qui avait pour lui une réelle affection et qui désirait atténuer sa souffrance, chercha quelque moyen d’y réussir.

– Peut-être les tiennes n’ont-elles plus pour toi le charme de la nouveauté, – dit-il. – Mais… (il détailla tour à tour Eunice et Iras, et posa enfin la main sur la hanche de la blonde Grecque), regarde un peu cette Charite. Il y a quelques jours, le jeune Fonteius Capiton m’a offert d’elle trois splendides éphèbes de Clazomène, car Scopas lui-même n’a jamais créé de formes si parfaites. Il est incompréhensible que moi-même je sois resté jusqu’ici indifférent à ses charmes: ce n’est pourtant pas de penser à Chrysothémis qui m’aurait retenu! Je te la donne, prends-la!

À ces mots, Eunice devint toute pâle, et fixant sur Vinicius ses yeux épouvantés, elle attendit sa réponse.

Mais il se leva précipitamment, se serra les tempes avec les mains, et se mit à parler très vite, comme un homme qui souffre et qu’on obsède.

– Non! non!… Je ne veux pas d’elle, je ne veux de personne… Je te remercie, mais je n’en veux pas! Je vais chercher Lygie par la ville. Fais-moi donner un manteau gaulois à capuchon. J’irai de l’autre côté du Tibre… Si au moins je pouvais découvrir Ursus!…

Et il sortit brusquement. Pétrone, voyant que réellement il ne pouvait tenir en place, n’essaya pas de le retenir. Toutefois, prenant son refus pour une répulsion momentanée envers toute autre femme que Lygie, et ne voulant pas que sa générosité fût en pure perte, il se tourna vers l’esclave:

– Eunice, – dit-il, – prends un bain, oins ton corps de parfums, pare-toi et va chez Vinicius.

Mais elle tomba à genoux, joignit les mains et l’adjura de ne point l’éloigner de la maison. Elle n’irait pas chez Vinicius; plutôt être porteuse de bois pour l’hypocaustum, que la première des servantes là-bas! Elle ne voulait pas! Elle ne pouvait pas! Elle le conjurait d’avoir pitié d’elle. Qu’il la fît fouetter chaque jour, mais qu’il ne la renvoyât point.

Telle une feuille frissonnante, Eunice tremblait à la fois de peur et d’extase, et tendait ses bras vers Pétrone, qui l’écoutait avec surprise. Une esclave osait répondre à un ordre par des supplications, elle osait dire «Je ne veux pas, je ne peux pas!» C’était chose tellement inouïe à Rome, qu’il n’en pouvait croire ses oreilles. Enfin, il fronça les sourcils. Il était trop raffiné pour s’abaisser jusqu’à la cruauté. Ses esclaves étaient plus libres qu’ailleurs, surtout sur le chapitre du libertinage. On ne leur demandait qu’un service irréprochable et de révérer la volonté du maître à l’égal de celle des dieux. Toutefois, quand ils manquaient à l’un ou à l’autre de ces devoirs, Pétrone n’hésitait pas un instant à les soumettre aux châtiments en usage. De plus, il n’admettait ni contradiction, ni rien qui pût troubler sa tranquillité. Il considéra un instant l’esclave à genoux et en larmes, et lui dit:

– Va chercher Teirésias et reviens avec lui.

Eunice se leva, toute tremblante, les yeux en pleurs, et sortit. Elle rentra bientôt, ramenant l’atriensis, le Crétois Teirésias.

– Emmène Eunice, – commanda Pétrone, – et donne-lui vingt-cinq coups de verge, mais sans abîmer la peau.

Puis, il passa dans sa bibliothèque, s’assit à une table de marbre rose, et se mit à travailler à son Festin de Trimalcion .

Cependant, il était trop préoccupé de la fuite de Lygie et de la maladie de la petite Augusta pour astreindre son esprit à un travail soutenu. Il songea qu’au cas où César se laisserait convaincre que Lygie avait jeté un sort à l’Augustule, sa responsabilité serait fort engagée, puisque c’était sur ses instances que la jeune fille avait été amenée au palais. Mais, à la première occasion, il ferait entendre à César toute l’absurdité de ce grief. Il spéculait aussi sur un certain faible de Poppée à son endroit, sentiment qu’il avait deviné, bien qu’elle s’efforçât de le cacher. Il haussa les épaules à ses appréhensions, et décida de s’arrêter au triclinium, de déjeuner, de se faire porter au Palatin, de là au Champ-de-Mars, puis chez Chrysothémis.

En se rendant au triclinium, il aperçut parmi les autres esclaves, à l’entrée du couloir de service, la fine silhouette d’Eunice, et oubliant qu’il n’avait point donné à Teirésias d’autre ordre que de la fouetter, il le chercha des yeux, les sourcils froncés.

Ne le voyant point, il interpella Eunice.

– As-tu reçu les verges?

Elle se jeta de nouveau à ses pieds et baisa le bord de sa toge.

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