Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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– J’irai chez les Lygiens…

Et deux larmes perlèrent sur ses cils abaissés.

Un faible bruit de pas interrompit leur entretien, et, avant qu’Acté eût pu voir qui s’approchait, apparut devant le banc Sabina Poppæa, suivie de quelques esclaves. Deux d’entre elles tenaient au-dessus de sa tête des écrans de plumes d’autruche, fichés au bout de roseaux dorés; elles l’en éventaient et en même temps la garantissaient contre le soleil d’automne. Devant elle, une Éthiopienne, noire comme de l’ébène, les seins raides, comme gonflés de lait, portait sur ses bras un enfant dans un maillot de pourpre frangé d’or.

Acté et Lygie se levèrent, espérant néanmoins que Poppée passerait devant leur banc sans les remarquer; mais elle s’arrêta et dit:

– Acté, les clochettes que tu as cousues sur l’ icuncula [5]tenaient mal; l’enfant en a arraché une et l’a portée à ses lèvres; par bonheur, Lilith l’a vu à temps.

– Pardonne-moi, divine, – fit Acté, les mains croisées sur sa poitrine et la tête baissée.

Poppée considéra Lygie et demanda:

– Qu’est-ce que cette esclave?

– Ce n’est pas une esclave, divine Augusta: c’est l’enfant adoptive de Pomponia Græcina et la fille du roi des Lygiens, qui l’a donnée en otage à Rome.

– Elle est venue te faire visite?

– Non, Augusta. Depuis avant-hier elle habite au palais.

– Elle a assisté hier au festin?

– Elle y a assisté, Augusta.

– Par ordre de qui?

– Par ordre de César.

Poppée examina plus attentivement Lygie, qui demeurait devant elle, la tête inclinée, et tantôt, mue par la curiosité, relevait ses yeux limpides, tantôt les abaissait. Alors une ride se creusa entre les sourcils de l’Augusta. Jalouse de sa beauté et de sa suprématie, elle vivait dans une perpétuelle angoisse de se voir supplanter et perdre par quelque rivale heureuse, comme elle-même avait supplanté et perdu Octavie. Aussi, toute jolie femme qui paraissait à la cour provoquait-elle sa défiance. D’un coup d’œil expert, elle avait jugé combien étaient parfaites les formes de Lygie et apprécié chacun des traits de son visage. Et elle eut peur. «C’est une nymphe, tout simplement, – se dit-elle. – Vénus lui a donné le jour.» Soudain, une pensée lui vint, que jamais n’avait suggérée à son esprit la beauté d’aucune autre femme: «Je suis bien plus âgée.» L’amour-propre et la crainte s’éveillèrent en elle: «Peut-être que Néron ne l’a pas encore remarquée. Mais qu’arriverait-il s’il la voyait en plein jour, si merveilleuse à la clarté du soleil?… Et puis, ce n’est pas une esclave: c’est une fille de roi, bien que d’origine barbare, mais fille de roi quand même!… Dieux immortels! elle est aussi belle que moi, et plus jeune!» Et la ride se creusa plus profondément encore entre les sourcils de Poppée, tandis que, sous leurs cils dorés, ses yeux s’allumaient d’un froid éclair.

Se tournant vers Lygie, elle lui demanda avec un calme apparent.

– Tu as parlé à César?

– Non, Augusta.

– Pourquoi préfères-tu être ici que chez les Aulus?

– Je ne préfère pas, domina. Pétrone a poussé César à me reprendre à Pomponia. Je suis ici contre mon gré, ô domina!…

– Et ton désir est de retourner auprès de Pomponia?

À cette question, posée d’une voix plus douce et plus bienveillante, Lygie eut une lueur d’espoir.

– Domina, – dit-elle, les mains tendues, – César m’a promise, comme une esclave, à Vinicius. Mais tu intercéderas pour moi et tu me rendras à Pomponia.

– Ainsi, Pétrone a poussé César à te reprendre à Aulus pour te livrer à Vinicius?

– Oui, domina. Vinicius a dit qu’il m’enverrait chercher aujourd’hui même. Mais toi, magnanime, tu auras pitié de moi.

Ce disant, elle se baissa, saisit le bord de la robe de Poppée et, le cœur palpitant, attendit. Poppée la regarda quelques instants avec un sourire mauvais et dit:

– Alors, je te promets qu’aujourd’hui même tu seras l’esclave de Vinicius.

Sur ces mots, elle s’éloigna, comme une vision splendide, mais fatale. Aux oreilles de Lygie et d’Acté parvinrent les cris de l’enfant qui, sans qu’on sût pourquoi, s’était mis à pleurer. Les yeux de Lygie étaient pleins de larmes. Elle prit la main d’Acté et lui dit:

– Rentrons. Il ne faut espérer d’assistance que d’où elle peut venir.

Elles se rendirent dans l’atrium, qu’elles ne quittèrent plus jusqu’au soir. Lorsqu’il fit sombre et que les esclaves apportèrent des lampadaires à quatre branches et à haute flamme, toutes deux apparurent très pâles. La conversation s’interrompait à tout moment et elles prêtaient l’oreille au moindre bruit. Lygie ne cessait de répéter que, pour si pénible qu’il lui fût de se séparer d’Acté, elle préférait cependant voir tout se terminer ce soir-là; car, certainement, Ursus l’attendait déjà dans l’obscurité. Néanmoins, l’émotion rendait son souffle précipité et haletant. Acté rassemblait fiévreusement tous les bijoux qu’elle pouvait trouver, et les nouant dans un pan du peplum de Lygie, l’adjurait de ne pas refuser ce don qui lui serait utile dans sa fuite. Par instants planait un morne silence, mais il leur semblait entendre murmurer derrière le rideau, ou les pleurs lointains d’un enfant, ou l’aboiement des chiens.

Soudain, la portière de l’antichambre s’écarta sans bruit, et dans l’atrium apparut, tel un spectre, un homme de haute taille, au visage bronzé et grêlé. Lygie l’avait vu chez Pomponia et le reconnut aussitôt: c’était Atacin, un affranchi de Vinicius. Acté poussa un cri; mais Atacin s’inclina très bas et dit:

– Salut à la divine Lygie, de la part de Marcus Vinicius qui l’attend pour le festin, dans sa maison ornée de verdure.

Les lèvres de la jeune fille blêmirent davantage encore:

– J’y vais, dit-elle.

Et Lygie, pour faire ses adieux à Acté, lui noua ses deux bras autour du cou.

Chapitre X.

La maison de Vinicius était, en effet, ornée de myrte et de lierre, dont les festons agrémentaient les murs et les portes; autour des colonnes serpentaient des guirlandes de vigne.

Dans l’atrium, dont l’ouverture était protégée contre la fraîcheur de la nuit par un rideau de pourpre, il faisait clair comme en plein jour. Dans des lampadaires à huit et à douze branches, affectant la forme de vases, d’arbres, d’animaux, d’oiseaux, ou de statues portant des lampes, brûlait de l’huile parfumée. Sculptés en albâtre, en marbre, ou coulés en bronze doré de Corinthe, tout en étant moins beaux que les fameux lampadaires du temple d’Apollon dont se servait Néron, ils n’en étaient pas moins remarquables, et l’œuvre d’artistes en renom. Quelques-unes des lampes atténuaient leur éclat sous des globes de verre d’Alexandrie, d’autres à travers des gazes de l’Indus, rouges, bleues, jaunes, violettes, si bien que l’atrium reflétait toutes les nuances. L’air était saturé de nard, parfum auquel Vinicius s’était accoutumé en Orient. Le fond de la maison était de même éclairé, et on y voyait se mouvoir les silhouettes des esclaves des deux sexes. Dans le triclinium, quatre couverts étaient mis, car, outre Vinicius et Lygie, Pétrone et Chrysothémis devaient prendre part au festin.

Vinicius avait suivi le conseil de Pétrone, qui l’avait engagé à ne pas aller lui-même chercher Lygie, mais à en charger Atacin, muni de l’autorisation de César, tandis que lui, Vinicius, la recevrait dans sa maison avec affabilité, et aussi avec égard.

– Hier, tu étais ivre, – lui disait-il. – Je te regardais: tu agissais envers elle comme un carrier des Monts Albains. Ne sois pas trop entreprenant et souviens-toi qu’un bon vin demande à être dégusté à petits coups. Sache aussi que s’il est doux de désirer, il est plus doux encore d’être désiré.

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