Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Voyant que, pendant ce temps, le jour s’était levé, et que le soleil avait pénétré dans l’atrium, Acté engagea Lygie à prendre, après cette nuit d’insomnie, un repos nécessaire. Lygie y consentit, et toutes deux gagnèrent le cubiculum, luxueusement aménagé, par égard pour les anciennes relations de la jeune Grecque avec César. Elles se couchèrent côte à côte; mais, malgré la fatigue, Acté ne put s’endormir. Il y avait longtemps déjà qu’elle se sentait triste et malheureuse; aujourd’hui s’y mêlait une certaine inquiétude que jamais encore elle n’avait ressentie. Jusqu’ici, la vie lui avait paru écrasante et sans lendemain, aujourd’hui, tout à coup, elle lui apparaissait vile.

Sa conscience se troublait de plus en plus. Tour à tour, la porte donnant accès à la lumière s’entr’ouvrait et se refermait; et quand elle s’ouvrait, elle était éblouie par la lumière sans pouvoir rien discerner. Pourtant, elle devinait que ce rayonnement celait quelque immense félicité, auprès de laquelle s’effaçaient à tel point les autres, qu’en admettant que César revînt à elle, après avoir exilé Poppée, cela même ne serait en comparaison que peu de chose. Et aussi, elle songea que César lui-même, malgré qu’elle l’aimât et, involontairement, le tînt pour une sorte de demi-dieu, était chose aussi pitoyable que le premier esclave venu, et que ce palais aux colonnades de marbre de Numidie ne valait pas mieux qu’un simple tas de pierres. Tous ces sentiments, qu’elle ne pouvait démêler, en vinrent à la tourmenter. Elle eût voulu s’endormir, mais son inquiétude était telle qu’elle ne pouvait fermer les yeux.

Jugeant que Lygie, sur qui pesait une incertitude lourde de menaces, ne pouvait davantage dormir, Acté se tourna vers elle pour l’entretenir du projet de sa fuite. Mais la jeune fille sommeillait, paisible. Dans le cubiculum obscur, à travers les rideaux mal tirés, filtraient quelques rayons, dans le sillon desquels se jouait une poussière dorée. Dans cette demi-lueur, Acté pouvait distinguer le tendre visage de Lygie, posé sur son bras nu, ses yeux clos, ses lèvres légèrement empourprées. Son souffle avait la régularité que seul donne le sommeil.

«Elle dort, elle peut dormir! – se dit Acté. – C’est encore une enfant.»

Néanmoins, un instant après, elle songea que cette enfant aimait mieux fuir que devenir la maîtresse de Vinicius, préférait la misère à la honte, la vie errante à la splendide maison des Carines, aux parures, aux bijoux, aux festins, aux mélodies des cithares et des luths.

«Pourquoi?»

Acté observait la dormeuse, comme pour lire la réponse sur son visage ensommeillé. Et quand elle eut contemplé son front pur, l’arc fin de ses sourcils, ses cils sombres, sa bouche entr’ouverte, sa poitrine virginale soulevée en un rythme paisible, elle songea:

«Combien elle diffère de moi!»

Lygie lui semblait une merveille, une apparition divine, un rêve de Dieu, et cent fois plus belle que toutes les fleurs du jardin de César, que tous les chefs-d’œuvre de son palais.

Mais, dans le cœur de la Grecque il n’y avait pas de place pour l’envie. Au contraire, à la pensée des dangers qui menaçaient la jeune fille, elle fut prise d’une pitié profonde. Une sorte de sentiment maternel s’éveilla en elle. Lygie ne lui parut pas seulement belle comme un songe délicieux, mais aussi infiniment chère à son cœur, et, approchant ses lèvres de la sombre chevelure de Lygie, elle la couvrit de baisers.

Lygie dormait aussi paisiblement qu’elle l’eût fait à la maison, sous la garde de Pomponia Græcina. Et elle dormit longtemps. L’heure de midi était déjà passée, quand elle rouvrit ses yeux bleus: elle promena dans le cubiculum un regard étonné.

Visiblement, elle parut surprise de ne pas se trouver chez les Aulus.

– Est-ce toi, Acté? – demanda-t-elle enfin, en distinguant dans l’ombre le visage de la jeune femme.

– C’est moi, Lygie.

– Est-ce le soir déjà?

– Non, mon enfant, mais il est plus de midi.

– Et Ursus est-il de retour?

– Ursus n’a pas promis qu’il reviendrait; il a dit qu’avec les chrétiens il guetterait ce soir la litière.

– C’est vrai.

Elles quittèrent le cubiculum, et Acté mena Lygie prendre un bain. Ensuite, après avoir déjeuné, elles se rendirent dans les jardins du palais, où aucune rencontre n’était à craindre, car César et ses familiers dormaient encore. Lygie voyait pour la première fois ces magnifiques jardins plantés de cyprès, de pins, de chênes, d’oliviers et de myrtes, où s’érigeait tout un peuple de blanches statues, scintillait le miroir immobile des étangs, fleurissaient des bosquets de rosiers arrosés par la poussière des jets d’eau; l’entrée des grottes pittoresques était masquée par du lierre et de la vigne; sur les eaux voguaient des cygnes argentés; parmi les statues et les arbres erraient des gazelles, ramenées des déserts africains, et des oiseaux au plumage éclatant, rapportés de tous les points du monde connu alors.

Les jardins semblaient déserts. Çà et là, quelques esclaves bêchaient en fredonnant; d’autres, autorisés à se reposer, étaient assis au bord des étangs, sous l’ombrage des chênes, dans le miroitement des rayons qui transperçaient le feuillage; d’autres enfin arrosaient les roses et les fleurs mauve pâle des safrans.

Les deux amies se promenèrent longuement, admirant les diverses merveilles des jardins; et, bien que Lygie fût absorbée par d’autres pensées, elle avait conservé trop d’impressionnabilité juvénile pour ne pas s’intéresser et s’étonner à ce spectacle. Elle songeait même que si César eût été bon, il eût pu vivre heureux dans un tel palais et de pareils jardins.

Un peu fatiguées, elles s’assirent enfin sur un banc presque noyé dans la verdure des cyprès et se mirent à parler de ce qui étreignait le plus leur cœur, c’est-à-dire de la fuite de Lygie le soir même.

Acté était bien moins certaine que sa compagne du succès de l’entreprise. Parfois même il lui semblait que c’était là un projet insensé. Aussi, sa compassion pour Lygie ne faisait que s’en accroître. Elle songeait maintenant qu’il eût été cent fois plus sûr d’essayer de fléchir Vinicius.

De nouveau, elle questionna Lygie pour savoir si elle connaissait depuis longtemps Vinicius et si elle ne croyait pas pouvoir le décider à la rendre à Pomponia.

Mais Lygie secoua tristement sa mignonne tête aux cheveux sombres.

– Non. Dans la maison des Aulus, Vinicius était tout autre; il était très bon. Mais, depuis le festin d’hier, j’ai peur de lui et je préfère m’en aller chez les Lygiens.

Acté continua à l’interroger:

– Pourtant, chez Aulus, il te plaisait?

– Oui, – répondit Lygie en baissant la tête.

– Tu n’es pas une esclave ainsi que je fus moi-même, – dit Acté comme songeant tout haut. – Vinicius aurait donc pu t’épouser. Tu es une otage, et fille du roi des Lygiens. Les Aulus t’aiment comme leur enfant et je suis persuadée qu’ils t’adopteraient. Vinicius pourrait t’épouser, Lygie.

Mais elle répondit à voix basse et plus tristement encore:

– J’aime mieux fuir chez les Lygiens.

– Veux-tu que j’aille sur-le-champ chez Vinicius, que je le réveille, s’il dort encore, pour lui dire ce que je te dis en ce moment? Oui, ma chérie, j’irai chez lui et je lui dirai: «Vinicius, elle est fille de roi, l’enfant chérie de l’illustre Aulus; si tu l’aimes, rends-la aux Aulus, et ensuite, va la chercher chez eux pour en faire ta femme.»

La jeune fille répondit d’une voix si sourde qu’Acté l’entendit à peine:

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