Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Sur quoi il agrippa une des danseuses syriaques dont il se mit à baiser, de sa bouche édentée, le cou et les épaules. À cette vue, le consul Memmius Regulus éclata de rire et, la couronne de travers sur sa calvitie, s’écria:

– Où sont ceux qui prétendent que Rome va périr? Quelle sottise!… Moi; consul, je le sais mieux que personne… Videant consules! … Trente légions sauvegardent la paix romaine!…

Les tempes entre ses poings, il beugla à tue-tête:

– Trente légions! Trente légions!… De la Bretagne à la frontière des Parthes!

Soudain, il se mit à réfléchir et, le doigt au front, il conclut:

– Après tout, peut-être bien qu’il y en a trente-deux…

Il s’effondra sous la table, où il se mit incontinent à expectorer les langues de flamants, les cèpes rôtis, les champignons glacés, les sauterelles au miel, les poissons, les viandes, tout ce qu’il avait mangé ou bu.

Pourtant, le nombre des légions qui sauvegardaient la paix romaine ne rassurait pas Domitius: «Non, non, Rome devait périr, puisque la foi aux dieux et les mœurs austères avaient péri! Rome devait périr!… Pourtant, quel dommage!… car la vie était bonne, César magnanime, le vin excellent. Ah! que c’était dommage!»

Alors, la tête enfouie entre les omoplates de la danseuse syriaque, il se mit à larmoyer.

– Et puis, que m’importe je ne sais quelle vie future?… Achille disait avec raison qu’il vaut mieux être le dernier des bouviers en ce monde sublunaire, que roi dans les régions cimmériennes. À savoir encore, si les dieux existent, bien que le doute soit funeste à la jeunesse.

Pendant ce temps, Lucain en avait fini de disperser les dernières paillettes d’or des cheveux de Nigidia, qui dormait, complètement ivre. Il détacha le lierre qui ornait une amphore voisine, pour en enguirlander la dormeuse. Sur ce, il se mit à promener sur l’assistance un regard interrogateur et béat; puis, se parant de lierre à son tour, il déclara sur un ton de conviction profonde:

– Je ne suis pas du tout un homme; je suis un faune.

Pétrone n’était point ivre; quant à Néron, soucieux de sa voix céleste, il avait bu d’abord avec modération, mais après, il avait vidé coupe sur coupe et s’était grisé. Il voulait même chanter encore de ses vers, cette fois des vers grecs, et il ne les retrouvait plus dans sa mémoire; par erreur, il entonna une chanson d’Anacréon. Pythagore, Diodore et Terpnos l’accompagnèrent, mais, cela ne leur réussissant point, ils y renoncèrent.

Néron, en tant qu’esthète et connaisseur, s’extasiait à présent sur la beauté de Pythagore et, dans son admiration, lui baisait les mains. D’aussi belles mains, il en avait vu jadis… chez qui?…

Portant la main à son front moite, il fouilla dans ses souvenirs. Brusquement, son visage s’effara:

– Ah oui, chez ma mère, chez Agrippine!

Aussitôt de sombres visions le hantèrent.

– On affirme, – dit-il, – que la nuit, aux rayons de la lune, on la voit errer sur la mer, près de Baïa et de Baula… Et rien autre… Elle erre, elle erre, comme si elle cherchait quelque chose… Elle s’approche parfois d’une barque, la regarde et disparaît. Et le pécheur que son regard a fixé meurt.

– Pas mal, le thème, – fit Pétrone.

Vestinus, allongeant son cou de héron, balbutia d’un air mystérieux:

– Je ne crois pas aux dieux; mais je crois aux spectres. Oh!…

Sans prêter aucune attention à ce qu’ils disaient, Néron continua:

– J’ai pourtant célébré les Lemuralia! Je ne veux plus la voir! Il y a cinq ans déjà! J’ai été forcé, forcé de la condamner: elle avait soudoyé un assassin, et si je n’avais pris l’avance, vous n’auriez pas entendu mon chant ce soir.

– Grâces te soient rendues, César, au nom de Rome et de l’univers entier! – s’exclama Domitius Afer.

– Du vin! et que les tympanons résonnent!

Ce fut un nouveau vacarme. Lucain, tout enguirlandé de lierre, essaya de le dominer, se dressa et hurla:

– Je ne suis pas un homme! Je suis un faune, hôte des forêts. É… cho… oooo!

Puis, César fut ivre aussi; hommes, femmes, tous étaient ivres. Vinicius l’était autant que les autres. Outre son excitation passionnelle, montait en lui une rage de querelle, ce qui lui arrivait toujours quand il avait bu plus que de raison. Son visage hâlé avait encore pâli, et, la langue pâteuse déjà, il ordonnait à voix haute et impérieuse:

– Donne tes lèvres! Aujourd’hui, demain, qu’importe?… J’ai assez attendu!… César t’a reprise aux Aulus pour te donner à moi, comprends-tu? Demain au soir, je t’enverrai prendre, comprends-tu?… Avant de te réclamer, César t’a promise à moi… Tu dois être à moi! Donne tes lèvres! Je ne veux pas attendre demain… Vite, tes lèvres!

Il l’entoura de ses bras. Mais Acté la défendait et elle-même se débattait de toutes les forces qui lui restaient, car elle sentait qu’elle allait succomber. En vain elle s’efforçait, de ses deux mains, de rompre l’étreinte de ces bras épilés; en vain, la voix tremblante d’effroi et d’amertume, elle le suppliait de ne point être ainsi, d’avoir pitié d’elle. L’haleine avinée de Vinicius lui arrivait de plus en plus forte, son visage, à lui, touchait presque le sien. Ce n’était plus le Vinicius de naguère, bon et presque cher à son cœur, mais un satyre méchant, ivre, qui ne lui inspirait plus que terreur et répulsion.

Cependant, ses forces faiblissaient de plus en plus. Vainement elle reculait et détournait la tête pour échapper aux baisers, Vinicius se souleva, la saisit des deux bras, lui amena la tête sur sa poitrine et, d’une bouche haletante, se mit à lui écraser ses lèvres blêmies.

Mais soudain une force effroyable lui dénoua les bras aussi aisément que des bras d’enfant, et lui-même fut repoussé comme un fétu ou une feuille sèche. Que s’était-il passé? Stupéfait, Vinicius se frotta les yeux et vit se dresser au-dessus de lui la gigantesque stature du Lygien Ursus qu’il avait rencontré autrefois dans la maison d’Aulus.

Le Lygien demeurait impassible. Mais ses yeux bleus fixaient sur Vinicius un regard si aigu que le jeune homme sentit son sang se glacer. Ursus, prenant alors sa reine dans ses bras, sortit du triclinium d’un pas ferme et assuré.

Acté le suivit.

Un instant, Vinicius resta comme pétrifié. Puis il se leva d’un bond et s’élança vers l’issue en criant:

– Lygie! Lygie!

Mais la violence de sa passion, la stupéfaction, la rage et l’ivresse lui fauchèrent les jambes. Il trébucha, se raccrocha aux épaules nues d’une bacchante et demanda, les paupières clignotantes:

– Que s’est-il passé?

Elle, avec un sourire dans ses yeux troubles, lui tendit une coupe.

– Bois, – dit-elle.

Vinicius but et roula à terre.

Les convives avaient, pour la plupart, disparu sous la table; quelques-uns titubaient par le triclinium; d’autres dormaient sur les lits de repos, au long de la table, ronflant ou, dans le sommeil, expectorant leur trop-plein de boisson; et sur les consuls ivres, sur les sénateurs, les chevaliers, les poètes, les philosophes ivres, sur les danseuses et sur les patriciennes, sur tout ce monde tout-puissant encore et déjà privé d’âme, couronné et licencieux, et déjà sombrant à son déclin, sans trêve, de l’épervier d’or tendu sous la voûte, s’égrenaient des roses.

Dehors, pointait l’aube.

Chapitre VIII.

Personne n’arrêta Ursus, personne ne lui demanda ce qu’il faisait là. Les convives qui n’étaient pas encore sous la table avaient déserté leurs places; aussi les serviteurs, en voyant l’une des invitées aux bras du géant, avaient-ils songé à quelque esclave emportant sa maîtresse prise de vin. D’ailleurs, la présence d’Acté auprès d’eux avait écarté tout soupçon.

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