Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Vestinus suspendit un instant son récit, leva sa coupe et se mit à boire.

– Que contenait cette lettre? – interrogea Sénécion.

– La question suivante: «Quel taureau dois-je offrir en sacrifice: un blanc ou un noir?»

Mais l’intérêt provoqué par ce récit fut coupé par Vitellius, déjà allumé en arrivant au festin et qui, tout à coup, sans motif aucun, éclata d’un rire idiot.

– De quoi rit donc cette barrique de suif? – demanda Néron.

– Le rire distingue les hommes des bêtes, – dit Pétrone. – Celui-là n’a pas d’autre moyen de nous prouver qu’il n’est pas un sanglier.

Mais Vitellius ne riait plus. Faisant claquer ses lèvres luisantes de graisse et de sauces, il considérait, abruti, les assistants, comme s’il les voyait pour la première fois.

Enfin, il leva une main épaisse comme un coussin et dit, la voix éraillée:

– J’ai perdu mon anneau de chevalier, l’anneau que je tiens de mon père…

– Lequel était savetier, ajouta Néron.

De nouveau, Vitellius fut secoué d’un rire absurde, et on le vit chercher son anneau dans le peplum de Calvia Crispinilla.

Ce fut prétexte à Vatinus de simuler des cris de femme effarouchée, cependant que l’amie de Calvia, Nigidia, jeune veuve aux yeux pervers dans un visage d’enfant, s’écriait:

– Ce qu’il cherche, il ne l’a point perdu.

– Et s’il le trouve, il est fort incapable de s’en servir, ajouta Lucain.

Le festin s’animait. La foule des esclaves apportait sans répit de nouveaux plats. Des flancs de grands vases pleins de neige et festonnés de lierre, on tirait sans cesse des cratères de vins variés. On buvait ferme. De la voûte, il pleuvait des roses sur la table et sur les convives.

Avant que ceux-ci fussent tout à fait ivres, Pétrone pria Néron de rehausser le festin de son chant, ce qui fut appuyé en chœur. Néron refusa tout d’abord. Il ne s’agissait pas seulement de son assurance, bien qu’elle lui fît assez souvent défaut… Les dieux savaient ce qu’il lui en coûtait, chaque fois qu’il paraissait en public… Toutefois il ne se dérobait pas, car l’art a ses exigences. Et, puisque Apollon l’avait doué de quelque voix, il ne convenait pas de négliger le don des dieux. Même, il se rendait compte que c’était là un devoir vis-à-vis de l’État; mais, aujourd’hui, il était réellement enroué. La nuit, il s’était mis des lingots d’étain sur la poitrine, et le moyen ne lui avait pas réussi… Aussi songeait-il à partir respirer à Antium l’air marin.

Alors, Lucain le supplia, au nom de l’art et de l’humanité. Le monde entier savait que le poète, le chanteur divin, avait composé un nouvel hymne à Vénus, auprès duquel celui de Lucrèce n’était que vagissement de louveteau. Que ce festin fût donc un festin véritable! Lui, souverain si bon, ne pouvait infliger de telles souffrances à ses sujets:

«Ne sois point cruel, César!»

– Ne sois point cruel! répétèrent les assistants les plus proches.

Néron étendit les mains, pour marquer qu’on le contraignait à céder. Sur tous les visages se peignit la gratitude; tous les regards se tournèrent vers lui. Alors il donna l’ordre d’annoncer à Poppée qu’il allait chanter, et il informa les convives qu’une indisposition avait empêché celle-ci de paraître au festin. Or, comme aucun remède ne lui procurait un aussi grand soulagement que son chant, il regretterait de la priver d’un tel bienfait.

Poppée vint aussitôt. Elle régnait encore sur Néron, autant que lui sur ses sujets; mais elle n’oubliait pas, cependant, qu’il eût été dangereux d’irriter César dans son amour-propre de chanteur, de poète ou de conducteur de chars. Belle comme une déesse, elle entra, vêtue, elle aussi, d’une tunique améthyste, avec, au cou, une rangée d’énormes perles provenant du butin fait sur Massinissa; elle avait des cheveux d’or, souriait, et, bien que femme deux fois divorcée, elle avait conservé le regard et le visage d’une vierge. Elle fut saluée par des acclamations, où revenait sans cesse le nom de «Divine Augusta». De sa vie, Lygie n’avait vu pareille beauté. Elle avait peine à en croire ses yeux, car elle savait que Poppæa Sabina était la plus vicieuse des femmes. Elle avait appris de Pomponia que c’était à l’instigation de Poppée que César avait fait assassiner sa mère et sa femme. Elle savait ce dont elle était capable par les récits des visiteurs et des esclaves d’Aulus. Elle avait entendu dire que, la nuit, on renversait dans la ville les statues de Poppée et que des inscriptions, pour lesquelles les coupables étaient cruellement punis, reparaissaient quand même chaque matin sur tous les murs. Et malgré cela, à la vue de la fameuse Augusta, qui, aux yeux des adeptes du Christ, incarnait le mal et le crime, la jeune fille songea que seuls les anges et les esprits célestes pouvaient être aussi beaux. Elle ne pouvait détacher d’elle ses yeux et, involontairement, elle s’écria:

– Ah! Marcus, est-ce possible?…

Lui, animé par le vin et mécontent que l’attention de sa voisine se détournât constamment de lui et de ce qu’il disait, répondit:

– Oui, elle est belle: mais toi, tu l’es cent fois plus. Tu ignores ta beauté, sans quoi tu deviendrais, comme Narcisse, amoureuse de toi-même… Elle se baigne dans du lait d’ânesse: Vénus a dû te baigner, toi, dans son propre lait. Tu ne te connais pas, ocelle mi! … Ne la regarde pas! Tourne vers moi tes yeux, ocelle mi! … Touche de tes lèvres le bord de cette coupe, pour que j’applique les miennes au même endroit.

Et il s’approchait toujours plus, tandis que Lygie se reculait vers Acté. À ce moment, le silence se fit, car César venait de se lever. Le chanteur Diodore lui mit dans la main un luth delta, tandis que, pour l’accompagner, le chanteur Terpnos se munissait d’un nablium. Néron, son delta appuyé sur la table, leva les yeux vers le ciel. Le silence qui planait dans le triclinium ne fut plus troublé que par le bruit soyeux des roses qui tombaient de la voûte.

Il chanta, ou plutôt il déclama, d’une voix chantante et rythmique, avec l’accompagnement des deux luths, son hymne à Vénus. Sa voix, bien que voilée, et ses vers n’étaient pas sans mérite. Et de nouveau, le remords s’empara de la pauvre Lygie: cet hymne à la gloire de l’impure et païenne Vénus ne lui semblait que trop beau, et César lui-même, couronné de lauriers, les yeux au ciel, lui apparaissait plus majestueux, moins terrifiant et moins repoussant qu’au début du festin.

Un tonnerre d’applaudissements retentit. «Ô voix céleste!» s’exclamait-on de partout. Des femmes qui, pendant le chant, avaient levé les bras, restaient ainsi, en extase, après qu’il eut cessé. D’autres essuyaient leurs yeux en larmes. Dans la salle entière, ce fut comme un bourdonnement de ruche. Poppée, inclinant sa tête dorée, colla ses lèvres sur la main de Néron, qu’elle tint longtemps ainsi, sans parler. Pythagore, un jeune Grec d’une merveilleuse beauté que plus tard, à demi fou, César devait épouser en grande cérémonie par-devant les flamines, s’agenouilla à ses pieds.

Mais Néron, sensible avant tout à la louange de Pétrone, regardait avec attention de son côté. Et Pétrone lui dit:

– Pour ce qui est de la musique, Orphée doit être aussi jaune d’envie que Lucain ici présent; quant aux vers, je les eusse préférés moins bons: cela m’eût permis de trouver une louange qui ne fût pas indigne d’eux.

Lucain ne se vexa point de ce mot; au contraire, il adressa à Pétrone un regard de reconnaissance; néanmoins, il feignit l’humeur et répliqua:

– Maudit soit le Destin, qui me fait contemporain d’un tel poète! On aurait eu sa place dans le souvenir des hommes et sur le mont du Parnasse, si l’on n’était éclipsé par César comme une veilleuse par le soleil!

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