Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Acté avait cessé de parler. Lygie regardait toujours, semblant chercher quelqu’un dans la foule. Soudain, son visage se teinta de rose: entre les colonnes venaient d’apparaître Pétrone et Vinicius, qui s’avançaient vers le grand triclinium, beaux, calmes, en leurs toges blanches, tels des dieux.

Quand Lygie aperçut, parmi tous ces étrangers, ces visages connus et amis, quand surtout elle regarda Vinicius, il lui sembla que son cœur s’allégeait d’un poids énorme. Elle se sentit moins seule. Son douloureux regret de Pomponia et de la maison d’Aulus perdit de son acuité. Le désir de voir Vinicius, de lui parler, dissipa en elle tous les autres soucis. En vain, elle se remémora les sinistres récits qui lui avaient été faits sur la maison de César, et les paroles d’Acté, et les avertissements de Pomponia; elle sentit qu’elle irait au festin, non seulement pour obéir à la nécessité, mais encore à un irrésistible entraînement. À la pensée que, dans un instant, elle allait entendre de nouveau cette voix si chère qui lui avait parlé d’amour, de bonheur digne des dieux, et qui résonnait encore comme un chant à ses oreilles, elle fut transportée de joie.

Mais bientôt cette joie même l’épouvanta. Elle se crut parjure à la pure doctrine dans laquelle on l’avait élevée, à Pomponia, à elle-même. C’était autre chose de céder à la contrainte, ou bien de se réjouir de la violence qui lui était faite. Elle se sentit en faute, indigne et perdue. Un désespoir immense s’empara d’elle. Des larmes montèrent à ses yeux. Si elle eût été seule, elle fût tombée à genoux et se fût frappé la poitrine en répétant: C’est ma faute, c’est ma faute!

Acté, la prenant par la main, la conduisit, à travers les appartements intérieurs, vers le grand triclinium, où se tenait le festin. Les yeux de Lygie étaient troubles, ses oreilles bourdonnaient et les battements de son cœur arrêtaient sa respiration. Elle vit comme en un songe, sur les tables et aux murs, des milliers de lampes vacillantes; comme en un songe, elle perçut les acclamations dont on saluait César; et, comme à travers un brouillard, elle vit César lui-même. Ces cris l’assourdissaient, elle était aveuglée par l’éclat des lumières, enivrée par l’odeur des parfums. Presque défaillante, elle distinguait à peine Acté qui l’installait à table et prenait place à son côté.

Peu après, de l’autre côté, une voix connue l’interpella doucement:

– Salut à la plus belle des vierges terrestres, à la plus belle des étoiles célestes; salut à la divine Callina!

Reprenant un peu ses esprits, Lygie tourna la tête: près d’elle s’était étendu Vinicius.

Il était sans toge, l’usage étant, pour plus de commodité, de l’ôter avant le festin; il portait seulement une tunique écarlate, sans manches, brodée de palmes d’argent; ses bras nus, cerclés au-dessus du coude de deux larges bracelets d’or, à l’orientale, étaient plus bas soigneusement épilés, lisses, mais trop musculeux peut-être: vrais bras de guerrier, faits pour le glaive et le bouclier. Il était couronné de roses. Avec ses sourcils d’un seul arc, ses yeux magnifiques, son teint hâlé, il incarnait la jeunesse et la force. Lygie le vit si beau que, son premier trouble s’étant cependant évanoui, elle put à peine balbutier:

– Salut à toi, Marcus…

Et lui disait:

– Heureux mes yeux qui te contemplent! heureuses mes oreilles qui écoutent ta voix plus douce que flûtes et cithares! Si j’avais eu à choisir qui, de Vénus ou de toi, viendrait à cette table reposer à mes côtés, c’est toi que j’aurais élue, ô divine!

Il la contemplait, comme s’il eût voulu rassasier sa vue de sa beauté; de son regard il l’incendiait, lui en caressait tantôt le visage, tantôt le cou, les bras nus, les traits délicieux; il s’en délectait, l’enveloppait, la dévorait; et il s’enflammait pour elle, non seulement de désir, mais de bonheur, de tendresse et d’adoration infinie.

– Je savais te retrouver dans la maison de César, – reprit-il. – Pourtant, en te revoyant, j’ai été remué d’une joie telle qu’il m’a semblé en ressentir un bonheur imprévu.

Lygie eut la sensation que dans cette multitude, dans ce palais, lui seul lui était proche, et elle se mit à l’interroger sur tout ce que, pour elle, il y avait ici d’incompréhensible et d’effrayant. Comment savait-il qu’il l’y retrouverait? Pourquoi l’y avait-on amenée? Pourquoi César l’avait-il retirée de chez Pomponia? Tout ici lui faisait peur. Elle voulait retourner auprès de sa mère. Sans l’espoir que Pétrone et lui, Vinicius, intercéderaient pour elle auprès de César, elle fût morte de regret et d’angoisse.

Vinicius lui expliqua que la nouvelle de son enlèvement lui avait été donnée par Aulus lui-même.

Pourquoi était-elle là? Il l’ignorait, César n’ayant pas coutume de rendre compte à qui que ce fût de ses décisions ni de ses ordres. Qu’elle ne craignît rien, pourtant, puisque lui, Vinicius, était et resterait près d’elle. Il eût préféré perdre la vue que de ne pas la voir, sacrifier sa vie que de l’abandonner. Elle était devenue son âme, il veillerait sur elle comme sur son âme à lui. Il lui élèverait, comme à une divinité, un autel dans sa maison; il lui apporterait, en offrande, de la myrrhe et de l’aloès et, au printemps, des primevères et des fleurs de pommier… Et, si la maison de César lui faisait peur, il pouvait lui affirmer qu’elle n’y resterait pas.

Bien qu’il parlât de façon évasive, ou même qu’il rusât par instants, sa voix vibrait cependant de l’accent de la vérité, car ses sentiments pour elle étaient vrais. Une sincère compassion s’était emparée de lui et les paroles de Lygie pénétraient jusqu’à son cœur. Aussi, comme elle lui exprimait sa gratitude, l’assurait que Pomponia l’aimerait pour sa bonté et qu’elle-même lui serait reconnaissante jusqu’à son dernier souffle, il en fut plus profondément remué encore, et il lui sembla que jamais il ne se résignerait à contrarier la volonté de la jeune fille. Son cœur se fondait dans la félicité. La grâce de Lygie exacerbait sa passion et, en même temps, elle lui devenait plus chère que tout au monde, et il se sentait capable de l’adorer comme une vraie divinité. Il éprouvait un irrésistible besoin de lui parler de sa beauté, de son amour. Et, comme le brouhaha du festin redoublait, il se pencha vers elle pour lui murmurer de bonnes et douces paroles venues du fond de l’âme, harmonieuses comme une musique, enivrantes comme le vin.

Elle, s’enivrait de ses paroles. Environnée de tous ces étrangers, elle le sentait, lui, toujours plus proche, plus cher, plus sûr, et si dévoué! Il la rassura, promit de la tirer de la maison de César, de ne pas l’abandonner, mais de la servir. Jadis, chez les Aulus, il lui avait parlé de l’amour, comme du bonheur qu’il peut donner en général; à présent, il lui disait sans détours qu’il l’aimait, qu’elle lui était plus séduisante et plus précieuse que tout au monde. Pour la première fois, elle entendait de telles paroles sortir de la bouche d’un homme, et à mesure qu’elle les écoutait, attentive, quelque chose s’éveillait en elle, tout son être était rempli d’une félicité inconnue, une immense joie se confondait en elle avec une incommensurable angoisse. Ses joues s’enflammèrent, son cœur battit à coups précipités, ses lèvres étonnées s’entr’ouvrirent. Elle avait peur d’écouter de pareils aveux et plus peur encore d’en perdre une syllabe. Par instants, elle baissait les yeux, pour relever bientôt sur Vinicius son regard lumineux, à la fois timide et interrogateur, comme pour lui dire: «Parle encore!» Le bruit des conversations, la musique, l’arôme des fleurs et le parfum des encens l’enivrèrent de nouveau. Auprès d’elle était étendu Vinicius, la coutume étant, à Rome, de se coucher auprès de la table. Mais jusqu’alors, Lygie avait occupé une place entre Pomponia et le petit Aulus, tandis qu’à présent il était là, lui, jeune, athlétique, amoureux, et tout enflammé de désir. Elle-même, pénétrée par l’ardeur de la passion qui se dégageait de lui, en éprouvait à la fois honte et plaisir. Elle se laissait aller à une douce langueur, faiblissait et s’oubliait, comme envahie par le sommeil.

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