Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Sminthée!… pour la douleur humaine!…

Peu à peu le chant devenait une élégie plaintive, emplie de douleur. Un silence religieux régnait dans le cirque, et un moment après, César, impressionné, reprit son chant:

Tu eusses pu, du son divin du phormynx,

Couvrir les larmes et les cris;

Aujourd’hui encore les yeux

S’emplissent de larmes, ainsi que les fleurs de rosée,

Aux tristes accords de ce chant

Qui fait renaître les cendres et la poussière.

Au jour de l’incendie, du désastre et de la ruine,

Où étais-tu, Sminthée?…

La voix de Néron trembla, et dans ses yeux perlèrent des larmes. Les cils des vestales s’humectèrent de même; le peuple qui écoutait, muet, éclata soudain en une tempête d’applaudissements.

Cependant, par les vomitoires ouverts pour aérer l’amphithéâtre, parvenait du dehors le grincement des tombereaux où l’on déposait les restes sanglants des chrétiens, des hommes, des femmes et des enfants, pour les transporter vers les horribles fosses communes.

Et l’Apôtre Pierre, prenant à deux mains sa tête blanche et tremblante, s’écria en son âme:

«Seigneur! Seigneur! À quel homme as-Tu confié l’empire du monde? Et pourquoi veux-Tu que Ta Cité soit créée en cette ville?»

Chapitre LVII.

Le soleil avait décliné vers le couchant et semblait se liquéfier dans les irradiations du soir. Le spectacle avait pris fin. La foule quittait l’amphithéâtre et, par les vomitoires, s’écoulait sur la place. Seuls, les augustans retardaient leur départ pour laisser passer tout ce flot humain. Ils quittèrent leur place et se massèrent autour du podium, où César, espérant des éloges, apparut de nouveau. Bien que les spectateurs ne lui eussent point marchandé les acclamations, il n’était point satisfait, car il avait compté sur un enthousiasme indescriptible atteignant la démence. En vain, à présent, on l’exaltait bruyamment; en vain les vestales baisaient ses mains divines; en vain Rubria penchait sa tête rousse jusqu’à lui frôler la poitrine: il n’était pas satisfait et ne savait pas le dissimuler. Le silence de Pétrone l’inquiétait. Un mot de lui, élogieux, qui eût avec justesse mis en relief les beautés de son hymne, eût en ce moment fait grand bien à Néron. Enfin, n’y tenant plus, il fit signe à Pétrone, et quand celui-ci fut sur le podium, Néron lui dit:

– Parle…

– Je me tais, – répondit froidement Pétrone, – parce que je ne parviens pas à trouver une parole. Tu t’es surpassé.

– Il me semble aussi; pourtant ce peuple…

– Peux-tu exiger de ces plébéiens qu’ils soient connaisseurs en poésie?

– Alors, toi aussi, tu as remarqué qu’on ne m’a pas remercié comme je le méritais?

– Tu as mal choisi le moment.

– Pourquoi?

– Quand l’odeur du sang vous étouffe, on ne peut écouter avec attention.

Néron crispa ses poings et s’écria:

– Ah! ces chrétiens! Ils ont brûlé Rome, et ils s’en prennent à moi, maintenant. Quelles tortures pourrais-je bien encore inventer pour eux?

Pétrone s’aperçut qu’il n’était pas dans la bonne voie et que ses paroles produisaient une impression tout autre que celle qu’il voulait faire naître; et, désireux de ramener l’attention de César, il se pencha vers lui et chuchota:

– Ton hymne est merveilleux; mais permets-moi une observation: dans le quatrième vers de la strophe trois, le rythme n’est point sans défaillance.

Néron, comme pris en flagrant délit d’infamie, s’empourpra de honte, jeta autour de lui un regard terrifié, et répliqua en balbutiant:

– Tu remarques tout, toi!… Je sais!… Je changerai!… Mais nul autre ne l’a remarqué, n’est-ce pas? Quant à toi, je t’en conjure par les dieux, n’en dis rien à personne… si… si tu tiens à la vie.

Pétrone fronça les sourcils, et comme si, tout à coup, il se laissait aller à son ennui et à sa lassitude:

– Divin, tu peux me condamner à la mort, si je te gêne; mais, ne m’en menace pas, de grâce, car les dieux savent si j’en ai peur.

Ce disant, il planta son regard dans les yeux de César.

– Ne te fâche pas!… Tu sais que je t’aime.

«Mauvais signe!» – pensa Pétrone.

– Je voulais, aujourd’hui, vous inviter à un festin, – reprit Néron, – mais je préfère m’enfermer et ciseler ce vers maudit de la troisième strophe. D’autres que toi ont pu relever cette erreur: Sénèque, peut-être aussi Secundus Carinas… Mais, je vais me débarrasser d’eux sur-le-champ.

Il appela Sénèque et lui déclara qu’il l’envoyait avec Acratus et Secundus Carinas dans toutes les provinces d’Italie et d’ailleurs, pour y recueillir l’argent des villes, des villages et des temples fameux. Mais Sénèque, comprenant qu’on lui confiait là une besogne de pillard, de sacrilège et de bandit, refusa sans hésiter.

– Je dois partir pour la campagne, seigneur, – dit-il, – afin d’y attendre la mort; je suis vieux et mes nerfs sont malades.

Les nerfs ibériens de Sénèque, plus résistants que ceux de Chilon, n’étaient peut-être pas malades; mais sa santé était précaire; il semblait une ombre et, ces derniers temps, sa tête avait complètement blanchi.

Néron lui jeta un coup d’œil et songea qu’en effet il n’aurait sans doute pas à attendre trop longtemps; puis:

– Je ne veux point t’exposer à un voyage, si tu es malade; mais, en raison de l’amour que j’ai pour toi, je désire t’avoir sous la main. Ainsi, au lieu de partir pour la campagne, tu vas t’enfermer dans ta maison et tu ne la quitteras plus.

Puis, il se mit à rire et poursuivit:

– Envoyer Acratus et Carinas seuls, c’est comme si j’envoyais des loups me chercher des moutons. Qui pourrais-je bien leur adjoindre comme chef?

– Moi, seigneur, – dit Domitius Afer.

– Non! Je ne veux point attirer sur Rome le courroux de Mercure, qui serait jaloux de vos friponneries. Il me faudrait quelque stoïcien, comme Sénèque, ou bien comme mon nouvel ami, le philosophe Chilon. Il se retourna et demanda:

– Où donc est-il passé, Chilon?

Celui-ci, revenu à lui au grand air, était rentré dans l’amphithéâtre pour l’hymne de César. Il s’approcha:

– Me voici, ô fruit rayonnant du Soleil et de la Lune! J’étais malade, mais ton chant m’a guéri.

– Je t’enverrai en Achaïe, – lui dit Néron. – Tu dois savoir, à un sesterce près, les ressources de ses temples.

– Fais cela, Zeus! Les dieux t’offriront un tribut comme jamais ils n’en ont offert à personne.

– Oui…, mais je ne puis pourtant te priver de la vue des jeux.

– Ô Baal! – fit Chilon.

Les augustans, contents de voir s’améliorer l’humeur de César, se prirent à rire.

– Non, seigneur! Ne prive point de la vue des jeux ce Grec si courageux!

– Mais daigne me priver, seigneur, de la vue de ces braillards, de ces oies du Capitole, dont tous les cerveaux réunis n’empliraient pas le godet d’un gland, – répliqua Chilon. – Ô premier-né d’Apollon! je suis en train de composer en ton honneur un hymne grec, et je voudrais passer quelques jours dans le temple des Muses, afin d’implorer d’elles l’inspiration.

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