Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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– Oui! oui! – s’écria Vinicius. – Il faut que je sois là. Je la retirerai moi-même du cercueil…

– Une fois dans ma maison, à Coriola, je réponds d’elle, – dit Niger.

On s’en tint là. Niger se rendit à l’auberge, auprès de ses hommes. Nazaire retourna à la prison, avec un sac d’or sous sa tunique. Pour Vinicius commença un jour plein d’inquiétude, d’anxiété, d’attente et de fièvre.

– L’affaire doit réussir, – lui disait Pétrone. – Il était impossible de la mieux combiner. Toi, tu vas être forcé de feindre la désolation et de porter une toge sombre; mais garde-toi de manquer le cirque. Qu’on te voie… Tout est si bien préparé qu’il ne saurait y avoir de mécompte. Au fait, es-tu parfaitement sûr de ton fermier?

– Il est chrétien, – répondit Vinicius.

Pétrone le regarda avec étonnement, puis haussa les épaules et dit, comme se parlant à lui-même:

– Par Pollux! comme cela se répand malgré tout, et s’enracine dans les âmes!… Si une pareille terreur menaçait d’autres gens, ils renieraient sur l’heure tous les dieux, romains, grecs et égyptiens. C’est extraordinaire… Par Pollux! si je croyais que quelque chose au monde pût encore dépendre de nos dieux, je leur promettrais à chacun six taureaux blancs, et douze à Jupiter Capitolin… Mais toi aussi, avec ton Christ, ne ménage pas les promesses…

– Je lui ai donné mon âme, – répondit Vinicius.

Ils se quittèrent. Pétrone rentra dans son cubicule, tandis que Vinicius se rendait sur le versant de la Colline Vaticane, dans la cabane du carrier, où il avait reçu le baptême des mains de l’Apôtre. Il lui semblait que, là, le Christ l’entendrait mieux que partout ailleurs; et il s’y jeta à terre, mettant toute la puissance de son âme douloureuse dans sa supplication vers la clémence divine. Il s’abîma si complètement dans sa prière qu’il oublia où il se trouvait et ce qui se passait autour de lui.

L’après-midi seulement il fut éveillé par les trompes du Cirque de Néron. Il sortit et regarda autour de lui, comme s’il venait de dormir. La chaleur était suffocante. Le silence, troublé de loin en loin par le son des cuivres, était bercé du crissement ininterrompu des cigales. Il faisait lourd. Au-dessus de la ville, le ciel était bleu encore, mais du côté des Monts Sabins, très bas sur l’horizon, s’amoncelaient des nuages sombres.

Vinicius rentra chez lui. Pétrone l’attendait dans l’atrium.

– J’ai été au Palatin, – fit celui-ci. – Je m’y suis montré à dessein et j’ai même fait une partie d’osselets. Ce soir, il y a un festin chez Anicius; j’ai annoncé que nous viendrions, mais après minuit, car auparavant il me fallait un peu de sommeil. J’irai, en effet, et tu feras bien d’y paraître aussi.

– Pas de nouvelles de Niger ou de Nazaire? – questionna Vinicius.

– Non; nous ne les verrons qu’à minuit.

– As-tu remarqué que l’orage commence?

– Oui. Demain, il doit y avoir une exhibition de chrétiens crucifiés. Peut-être que la pluie l’empêchera.

Puis, il s’approcha de Vinicius et lui toucha le bras:

– Tu ne la verras pas sur la croix, mais à Coriola. Par Castor! je ne céderais pas pour toutes les gemmes de Rome le moment où nous la délivrerons. La soirée s’avance…

En effet, le soir approchait et l’obscurité commençait, avant l’heure, à envelopper la ville, en raison des nuages qui couvraient tout le ciel. La nuit venue, il tomba une forte averse qui s’évapora sur les pierres embrasées par toute une journée de chaleur et emplit les rues de buée. Puis il y eut des alternatives de calme et de brusques ondées.

– Hâtons-nous, – dit Vinicius, – il se pourrait qu’ils emportassent plus tôt les cadavres à cause de l’orage.

– Il est temps, – répondit Pétrone.

Ils prirent des manteaux gaulois à capuchon et sortirent par la porte du jardin. Pétrone s’était armé d’un court coutelas romain appelé sica, dont il se munissait toujours pour ses expéditions nocturnes. L’orage avait fait le vide dans les rues. Par instants, un éclair illuminait de clartés crues les murs des maisons récemment construites ou en construction, et les dalles humides qui pavaient les voies: à cette lueur, et après un assez long trajet, ils aperçurent enfin le tertre surmonté du temple minuscule de Libitine et, au pied, un groupe de mulets et de chevaux.

– Niger! – appela tout bas Vinicius.

– Je suis là, seigneur, – répondit une voix dans la pluie.

– Tout est-il prêt?

– Tout est prêt, maître chéri. Nous sommes ici depuis l’entrée de la nuit. Mais abritez-vous sous le remblai, car vous allez être trempés. Quel orage! Je crois qu’il y aura de la grêle.

En effet, des grêlons tombèrent bientôt, d’abord menus, puis de plus en plus gros. Aussitôt, le temps se rafraîchit.

Eux, garantis par le tertre du vent et du choc des grêlons, causaient en étouffant leurs voix:

– Si même on nous apercevait, – disait Niger, – personne n’aurait de soupçons, car nous avons l’air de gens qui attendent la fin de l’orage. Mais j’ai peur qu’on ne remette à demain le transport des cadavres.

– La grêle ne tombera pas longtemps, – dit Pétrone. – D’ailleurs, s’il le faut, nous resterons là jusqu’à l’aube.

Et ils attendirent, l’oreille aux aguets à chaque bruit de pas lointain. La grêle avait cessé, mais une forte ondée lui avait succédé. Par instants, le vent s’élevait, apportant des Fosses Puantes l’affreuse odeur des cadavres en décomposition, que l’on enterrait presque à fleur de terre.

Niger dit soudain:

– Je vois une lueur à travers le brouillard…, une…, deux…, trois… Ce sont des torches.

Il se tourna vers les hommes:

– Veillez à ce que les mules ne s’effraient pas!

– Ils viennent, – dit Pétrone.

En effet, les lumières devenaient plus vives. On put distinguer les flammes des torches qui vacillaient au souffle du vent.

Niger se signa et se mit à prier. À la hauteur du temple, le lugubre convoi s’arrêta. Pétrone, Vinicius et le fermier, inquiets, se serrèrent en silence contre le tertre. Mais les porteurs n’avaient fait halte que pour se couvrir d’un linge le visage et la bouche et se garantir ainsi de la puanteur qui, aux abords du charnier, était abominable; bientôt ils reprirent les brancards et poursuivirent leur chemin.

Un seul cercueil s’arrêta en face du petit temple.

Vinicius s’élança, suivi de Pétrone, de Niger et des deux esclaves bretons avec la litière. Mais ils n’avaient pas eu le temps de s’approcher que, dans l’obscurité, s’était élevée la voix douloureuse de Nazaire:

– Seigneur, on l’a transférée avec Ursus dans la prison Esquiline… Nous portons un autre corps! On l’a emmenée avant minuit!

En rentrant chez lui, Pétrone était sombre comme l’orage, et il n’essayait même pas de consoler Vinicius. Il comprenait l’inutilité de songer à faire évader Lygie des caveaux esquilins. Il devinait qu’on l’avait transférée là afin qu’elle ne mourût point de la fièvre et n’échappât point à l’arène qui lui était destinée. Cela voulait dire aussi qu’on la surveillait avec plus de précaution que les autres.

Pétrone s’apitoyait de tout son cœur sur elle et sur Vinicius; et il songeait aussi que, pour la première fois, il était vaincu dans la lutte qu’il avait entreprise.

«La Fortune m’abandonne, – se disait-il. – Mais les dieux se trompent s’ils s’imaginent que je consentirai à mener une vie comme la sienne, par exemple.»

Il tourna les yeux vers Vinicius qui le regardait, les prunelles dilatées.

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