Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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– Nous partirons après la fin des jeux, – repartit Néron. – Je sais que certaines gens se permettent d’appeler les chrétiens des êtres inoffensifs, innoxia corpora . Si je partais, tout le monde le répéterait. Et de quoi donc as-tu peur, vieux champignon moisi?

Mais tout en parlant, il fronçait les sourcils, et son regard anxieux scrutait le Grec, comme s’il en attendait de plus amples explications. Il avait été, en effet, terrifié par les paroles de Crispus au point que, rentré au palais, la rage, la honte, et aussi l’épouvante, l’avaient empêché de dormir.

Le superstitieux Vestinus, qui écoutait, silencieux, regarda autour de lui et dit d’une voix mystérieuse:

– Seigneur, écoute ce vieillard. Ces chrétiens ont quelque chose d’étrange… Leur divinité leur donne bien une mort légère; mais elle peut être vindicative.

Néron répliqua vivement:

– Ce n’est pas moi, c’est Tigellin qui organise les spectacles.

– En effet, c’est moi, – s’écria Tigellin entendant la réponse de César. – C’est moi! Et je me moque de tous les dieux chrétiens. Vestinus, seigneur, est une vessie gonflée des superstitions et, quant à ce Grec intrépide, il mourrait de peur à la vue d’une poule hérissée pour défendre ses poussins.

– C’est bien, – fit Néron, – mais désormais tu feras couper la langue aux chrétiens, ou bien tu les feras bâillonner.

– Le feu les bâillonnera, divin!

– Malheur à moi! – gémit Chilon.

L’assurance effrontée de Tigellin avait rendu courage à César, qui se mit à rire et dit en désignant le vieux Grec:

– Voyez donc la figure du descendant d’Achille!

En effet, Chilon avait piteux aspect. Les rares cheveux qui lui restaient avaient entièrement blanchi, et ses traits étaient empreints d’inquiétude et d’une complète prostration. Par instants, hagard, il semblait divaguer. Il ne répondait plus aux questions, ou bien entrait dans des accès de rage et devenait alors si impudent que les augustans préféraient le laisser tranquille.

Il fut pris de l’un de ces accès:

– Faites de moi ce que vous voudrez, mais je n’irai plus aux jeux! – s’écria-t-il désespérément, en faisant claquer ses doigts.

Néron le regarda, puis, tourné vers Tigellin:

– Tu feras en sorte que ce stoïcien soit à mes côtés dans les jardins. Je veux voir sur lui l’effet de nos torches.

Chilon s’effraya de la menace qui vibrait dans la voix de César.

– Seigneur, – dit-il, – je ne pourrai rien voir. Je ne vois rien, la nuit.

César répliqua avec un sinistre sourire:

– La nuit sera claire comme le plein jour.

Puis il se tourna vers les autres augustans et parla des courses qui devaient clore les jeux.

Pétrone s’approcha de Chilon et lui toucha le bras:

– Ne te l’avais-je pas dit: tu ne tiendras pas jusqu’au bout?

L’autre pour toute réponse bégaya:

– Il faut que je m’enivre.

Et sa main tremblante s’allongea vers un cratère de vin, mais il n’eut point la force de le porter à ses lèvres. Alors, Vestinus lui reprit la coupe et, penchant vers lui un visage où se lisaient la curiosité et l’effroi, il lui demanda:

– Les Furies te poursuivent, dis?

Le vieillard le regarda, la bouche bée, comme s’il n’eût pas compris la question et se mit à battre des paupières.

Vestinus redemanda:

– Les Furies te poursuivent?

– Non, – répondit Chilon, – mais la nuit est devant moi.

– Comment, la nuit? Que les dieux aient pitié de toi! Comment, la nuit?

– Une nuit atroce, insondable, où quelque chose grouille, s’avance vers moi. Et moi, je ne sais pas, et j’ai peur!

– J’ai toujours été sûr qu’ils étaient sorciers. Vois-tu quelque chose en sommeil?

– Non, car je ne dors plus. Je ne pensais pas qu’on dût les torturer ainsi.

– Tu en as donc pitié?

– Pourquoi tant de sang? Tu as entendu ce que disait cet homme crucifié? Malheur à nous!

– J’ai entendu, – répondit Vestinus en baissant la voix. – Mais ce sont des incendiaires.

– Ce n’est pas vrai!

– Des ennemis du genre humain.

– Ce n’est pas vrai!

– Des empoisonneurs de fontaines.

– Ce n’est pas vrai!

– Des égorgeurs d’enfants.

– Ce n’est pas vrai!

– Comment? -fit Vestinus étonné. – Tu l’as prétendu toi-même et tu les as livrés à Tigellin.

– Aussi la nuit m’a enveloppé, et la mort vient vers moi… Parfois il me semble que je suis mort déjà, et vous autres aussi.

– Non! c’est eux qui meurent. Nous sommes vivants. Mais, dis-moi, que voient-ils en mourant?

– Le Christ…

– C’est leur dieu? Un dieu puissant?

Mais Chilon interrogea:

– Quelle espèce de torches va-t-on brûler dans les jardins? Tu as entendu ce que disait César?

– J’ai entendu et je sais. Cela s’appelle des sarmentitii et des semaxii… On les vêtira de la tunique douloureuse enduite de résine, puis on les attachera à des mâts, et on allumera… Pourvu que leur dieu n’envoie pas de nouveaux désastres sur la Ville… Des semaxii! C’est une torture atroce.

– J’aime mieux cela; il n’y aura pas de sang, – repartit Chilon. – Dis à un esclave de porter le cratère à mes lèvres. J’ai soif et je répands le vin, car ma main est branlante de vieillesse.

Les autres s’entretenaient aussi des chrétiens.

Le vieux Domitius Asca les raillait:

– Leur nombre est si grand, – disait-il, – qu’ils pourraient fomenter une guerre civile, et même on avait peur, vous souvenez-vous? qu’il leur prît envie de s’armer et de se défendre. Et cependant, ils meurent comme des moutons.

– Qu’ils essaient de faire autrement! – menaça Tigellin.

Sur quoi Pétrone de dire:

– Vous vous trompez. Ils s’arment.

– De quelle façon?

– De patience.

– C’est un moyen nouveau.

– En effet. Mais pouvez-vous dire qu’ils meurent comme des criminels ordinaires? Non! Ils meurent, eux, comme si les criminels étaient ceux qui les condamnent à la mort, c’est-à-dire nous et tout le peuple romain.

– Du verbiage! – s’écria Tigellin.

Hic abdera [17] ! – riposta Pétrone.

Mais les autres, frappés de la justesse de cette constatation, se regardèrent étonnés et approuvant:

– C’est vrai! Il y a dans leur mort quelque chose de différent et d’extraordinaire.

– Et moi, je vous dis qu’ils voient leur divinité! – opina Vestinus.

Quelques augustans se tournèrent vers Chilon.

– Hé! vieux, toi qui les connais bien, dis-nous ce qu’ils voient.

Le Grec, en un hoquet, cracha sur sa tunique le vin qu’il venait de boire et répondit:

– La Résurrection!…

Et de tels soubresauts le secouèrent que ceux qui étaient assis auprès de lui partirent de bruyants éclats de rire.

Chapitre LX.

Depuis un certain temps, Vinicius passait ses nuits hors de la maison. Pétrone pensait qu’il avait peut-être formé quelque nouveau projet pour faire évader Lygie de la Prison Esquiline, mais il se gardait de l’interroger, de peur de frapper de malchance sa tentative. Ce sceptique élégant était, lui aussi, devenu superstitieux, ou plutôt, depuis qu’il avait échoué à faire sortir la jeune fille de la Prison Mamertine, il n’avait plus foi en son étoile.

En l’occurrence, il ne comptait pas sur le succès des tentatives de Vinicius. La Prison Esquiline, hâtivement aménagée en reliant les caves des maisons démolies pour l’endiguement du feu, n’était point aussi affreuse que le vieux tullianum du Capitole, mais par contre, cent fois plus sévèrement gardée. Pétrone comprenait fort bien qu’on y avait transféré Lygie dans la crainte seule qu’elle mourût de maladie et échappât à l’amphithéâtre. Il ne lui était pas plus difficile de se rendre compte que c’était précisément dans ce but qu’on veillait si bien sur elle.

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