Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Pétrone était stupéfait de constater sur le visage de Vinicius une quiétude toujours plus grande et un rayonnement qu’il n’y avait jamais vu. Par instants, il pensait que Vinicius avait découvert quelque nouveau moyen de salut, et il s’affectait que cet espoir ne lui fût point révélé.

Enfin, n’y tenant plus, il demanda:

– À présent, tu parais tout changé; ne fais pas de mystère avec moi, car je veux et je peux t’être utile: as-tu trouvé quelque chose?

– Oui, j’ai trouvé, – répondit Vinicius, – mais tu ne saurais me seconder. Après sa mort, je confesserai ma foi et je la suivrai.

– Tu n’as donc plus d’espoir?

– Au contraire: Christ me la rendra, et plus jamais nous ne serons séparés.

Pétrone se mit à marcher le long de l’atrium avec une expression d’impatience et de mécontentement, puis il dit:

– Point n’est besoin pour cela de votre Christ. Notre Thanatos [18]peut vous rendre le même service.

Vinicius sourit avec tristesse et répondit:

– Non, mon cher. Mais tu ne veux pas comprendre.

– Je ne veux, et je ne peux pas comprendre, – répliqua Pétrone. – D’ailleurs, ce n’est point l’heure de disserter, mais te souviens-tu de ce que tu as dit la nuit où nous avons vainement tenté de la faire évader du tullianum? Moi, j’avais perdu tout espoir; mais toi, tu as dit en rentrant: «Malgré tout, je crois que Christ peut me la rendre!» Qu’il te la rende!… Si je jette une coupe précieuse dans la mer, aucun de nos dieux ne sera capable de me la rendre; et, si votre dieu n’est pas plus empressé à vous plaire, je ne vois pas pourquoi je le vénérerais au détriment des dieux anciens.

– Aussi me la rendra-t-il, – fit Vinicius.

Pétrone haussa les épaules.

– Sais-tu que c’est avec des chrétiens que l’on illumine demain les jardins de César?

– Demain? – répéta Vinicius.

Son cœur tressaillait de détresse et d’épouvante devant l’imminence de cette horrible réalité. Il pensa que peut-être la prochaine nuit était la dernière qu’il passerait avec Lygie. Il prit donc congé de Pétrone et se rendit en hâte auprès du gardien des puticuli , pour lui demander sa tessera. Une déception l’attendait: le gardien refusa de lui donner le jeton.

– Pardonne-moi, seigneur, – dit-il, – j’ai fait pour toi ce que j’ai pu; mais je ne puis risquer ma vie. Cette nuit, on conduira les chrétiens dans les jardins de César. La prison sera pleine de soldats et de fonctionnaires. Si tu étais reconnu, je serais perdu, et mes enfants avec moi.

Vinicius comprit l’inutilité d’insister. Mais il eut une lueur d’espoir: les soldats qui l’avaient déjà vu auparavant le laisseraient peut-être passer sans tessera. La nuit venue, il revêtit, comme à l’ordinaire, une tunique sordide, entoura sa tête d’un linge et se rendit à la prison.

Mais ce jour-là on vérifiait les jetons plus minutieusement encore et, pour comble de malheur, le centurion Scævinus, soldat inflexible et dévoué corps et âme à César, reconnut Vinicius.

Pourtant, dans cette poitrine cuirassée de fer couvait encore une étincelle de pitié pour l’infortune humaine, car, au lieu de donner l’alerte d’un coup de lance sur son bouclier, il prit Vinicius à part et lui dit:

– Rentre chez toi, seigneur. Je t’ai reconnu, mais je me tairai pour ne pas te perdre. Je ne puis te laisser entrer: retourne chez toi, et que les dieux t’envoient l’apaisement.

– Si tu ne peux me laisser entrer, – demanda Vinicius, – permets-moi au moins de rester ici et de voir ceux que l’on va emmener.

– Mes ordres ne s’y opposent pas.

Vinicius s’installa devant la porte et attendit la sortie des condamnés. Vers minuit enfin la porte s’ouvrit de toute sa largeur pour livrer passage à un torrent d’hommes, de femmes et d’enfants, encadrés par des détachements de prétoriens. La nuit était très claire, une nuit de pleine lune, et l’on pouvait même distinguer les visages des malheureux. Ils s’avançaient deux par deux, en un long et sinistre cortège, au milieu du silence troublé seulement par le cliquetis des armures. À voir leur nombre, on pouvait croire que tous les cachots dussent maintenant être vides.

En queue du cortège, Vinicius reconnut distinctement le médecin Glaucos, mais ni Lygie ni Ursus ne se trouvaient parmi les condamnés.

Chapitre LXII.

Avant que l’obscurité fût complète, les premières vagues populaires avaient déjà commencé à affluer vers les jardins de César. Ces foules, en habit de fête, couronnées de fleurs, s’en allaient, chantant avec entrain, – nombreux étaient ivres, – contempler un spectacle nouveau et magnifique. Les cris de Semaxii! Sarmentitii! retentissaient sur la Via Tecta, sur le Pont Émilien, et, par-delà le Tibre, sur toute la Voie Triomphale, aux alentours du Cirque de Néron, et jusque là-haut, sur la Colline Vaticane. On avait déjà joui à Rome du spectacle de gens brûlés sur des poteaux, mais jamais encore on n’avait vu semblable multitude de condamnés. Résolus à en finir avec les chrétiens et à enrayer l’épidémie qui, des prisons, se propageait dans la ville, César et Tigellin avaient fait le vide dans tous les souterrains, si bien qu’il ne restait plus que quelques dizaines d’individus réservés pour la fin des jeux. Et la foule, après avoir franchi les grilles du jardin, devint muette de stupeur. Les allées principales, celles qui s’enfonçaient dans les fourrés, celles qui longeaient les prairies, les bosquets d’arbres, les étangs, les viviers et les pelouses semées de fleurs, étaient jalonnées de poteaux enduits de résine, auxquels on avait ligoté des chrétiens.

Des lieux élevés, d’où le rideau des arbres n’arrêtait point le regard, on pouvait contempler des rangées entières de poutres et de corps ornés de fleurs, de lierre et de feuilles de myrte. Escaladant les buttes et dégringolant les vallons, elles s’étendaient si loin que les plus rapprochées semblaient des mâts de navires, tandis que les plus lointaines apparaissaient comme hérissées de piques et de lances multicolores.

Leur nombre dépassait tout ce qu’avaient pu attendre les spectateurs. On pouvait croire que toute une nation avait été liée aux poteaux pour la distraction de Rome et de César. Des groupes s’arrêtaient devant certains mâts, suivant qu’ils s’intéressaient à l’âge ou au sexe de la victime; ils examinaient les visages, les couronnes, les guirlandes de lierre, puis avançaient toujours en se demandant avec stupéfaction: «Peut-il donc y avoir tant de coupables? Des enfants, à peine en état de marcher, ont-ils pu incendier Rome?» Et l’étonnement, peu à peu, faisait place à l’inquiétude.

Cependant l’obscurité tombait et les premières étoiles venaient d’apparaître. Auprès de chaque condamné vinrent se poster des esclaves armés de torches et, dès que le cor eut sonné le commencement du spectacle, ils mirent le feu à la base des poteaux.

Aussitôt la paille imbibée de poix, dissimulée sous les fleurs, flamba d’une flamme claire qui, toujours augmentant, se mit à dérouler les guirlandes de lierre et à lécher les pieds des victimes. Le peuple se tut; les jardins retentirent d’un gémissement unique et immense, fait de milliers de cris de douleur. Pourtant, quelques victimes, levant les yeux vers le ciel constellé, chantaient à la gloire du Christ. Le peuple écoutait. Mais les cœurs les plus endurcis s’emplirent d’épouvante quand, du haut des petits piquets, des voix déchirantes d’enfants se mirent à appeler «Maman! Maman!» Les gens ivres eux-mêmes furent secoués d’un frisson à la vue de ces petites têtes, de ces visages innocents crispés de douleur ou bien voilés par la fumée qui déjà commençait à suffoquer les victimes. La flamme montait toujours et consumait une à une les guirlandes de lierre et de roses. Les allées principales et les allées latérales s’embrasèrent; les bouquets d’arbres s’illuminèrent, ainsi que les prairies, et les pelouses émaillées de fleurs; l’eau des bassins et des étangs, les feuilles frissonnantes, se teintèrent de rouge. Et il fit clair comme en plein jour. L’odeur de la chair grillée emplit les jardins; aussitôt des esclaves jetèrent de la myrrhe et de l’aloès sur les brûle-parfums disposés entre les poteaux. Çà et là, dans la foule, s’élevèrent des cris, cris de pitié autant que d’ivresse joyeuse; ils croissaient d’instant en instant, à mesure que grandissait le feu, qui maintenant enveloppait les piquets, rampait vers les poitrines, tordait les cheveux de son haleine brûlante, voilait les visages noircis et, enfin, s’élevait plus haut encore, comme pour affirmer la victoire et le triomphe de la force qui l’avait déchaîné.

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