Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Dès le commencement du spectacle, César était apparu au milieu du peuple sur un magnifique quadrige de cirque, attelé de quatre coursiers blancs. Il portait un costume de cocher aux couleurs des Verts, son parti et celui de la cour. D’autres chars suivaient, montés par des courtisans aux vêtements splendides, des sénateurs, des prêtres, des bacchantes nues et couronnées de roses, ivres, des amphores aux mains, et s’époumonant en hurlements sauvages; des musiciens costumés en faunes jouaient de la cithare, du phormynx, du fifre et du cor. D’autres chars portaient les matrones et les vierges romaines, également ivres et demi nues. De chaque côté des quadriges, des éphèbes agitaient leurs thyrses enrubannés; d’autres jouaient du tambourin; d’autres semaient des fleurs sous les pieds des chevaux. Au milieu des fumées et des torches humaines, le cortège s’avançait dans l’allée principale en criant «Evohé!» César, ayant à ses côtés Tigellin et Chilon, dont la terreur l’amusait, conduisait ses chevaux au pas, contemplant les corps qui brûlaient et écoutant les acclamations du peuple. Debout sur son haut quadrige doré, dominant les vagues humaines prosternées devant lui, éclairé par les flammes, ceint de la couronne d’or des triomphateurs du cirque, il apparaissait tel un géant dressé au-dessus de la foule. De ses bras monstrueux, tendus sur les rênes, il semblait faire le geste de bénir son peuple. Son visage et ses yeux mi-clos souriaient, et il rayonnait au-dessus des hommes, comme un soleil, ou comme un dieu terrible, superbe et tout-puissant.

Par instants, il s’arrêtait devant une vierge dont le sein commençait à grésiller dans la flamme, ou devant un enfant au visage contracté, puis continuait d’avancer, entraînant derrière lui le cortège ivre et délirant. De temps à autre il saluait le peuple, puis, tirant sur les rênes d’or, il se retournait pour causer à Tigellin. Enfin, parvenu à la grande fontaine, au carrefour de deux allées, il descendit de son quadrige, fit signe à ses compagnons et se mêla à la foule.

Il fut salué par des cris et des applaudissements. Les bacchantes, les nymphes, les sénateurs, les augustans, les prêtres, les faunes, les satyres et les soldats l’entourèrent d’un cercle houleux. Et lui, ayant d’un côté Tigellin, de l’autre Chilon, fit le tour de la fontaine, parmi plusieurs dizaines de torches qui flambaient. Il s’arrêtait pour faire des remarques sur certaines victimes, ou bien pour se moquer du Grec, dont le visage révélait un immense désespoir.

Enfin ils arrivèrent devant un mât très élevé, orné de myrte et festonné de lierre. Les langues de feu léchaient seulement les genoux de la victime, mais on ne pouvait distinguer son visage, voilé par la fumée des ramilles vertes qui s’enflammaient. Soudain, la brise nocturne balaya la fumée et découvrit la tête d’un vieillard, dont la barbe grise tombait sur la poitrine.

À cette vue, Chilon se roula sur lui-même comme un reptile blessé, et de sa bouche s’échappa un cri plus semblable à un croassement qu’à une voix humaine:

– Glaucos! Glaucos!…

En effet, du sommet du poteau enflammé, le médecin Glaucos le regardait.

Il vivait encore. Penchant sa face douloureuse, il contemplait cet homme qui l’avait trahi, lui avait arraché sa femme et ses enfants; l’avait attiré dans un guet-apens d’assassins et, tout cela lui ayant été pardonné au nom du Christ, venait une fois encore de le livrer aux bourreaux. Jamais aucun homme n’avait fait à son semblable autant de mal. Et voici que maintenant la victime brûlait sur le poteau résineux, tandis que l’assassin était à ses pieds! Les yeux de Glaucos étaient rivés au visage du Grec. Par moments, la fumée les voilait, mais à chaque souffle de la brise, Chilon voyait de nouveau les prunelles de l’homme dardées sur lui. Il se leva et voulut fuir, mais il ne le put. Il lui semblait que ses jambes étaient de plomb et qu’un bras invisible le clouait devant ce poteau avec une force surhumaine. Et il restait là, pétrifié. Il sentait seulement qu’en lui quelque chose débordait, brisait tout, effaçait tout: César, la cour, la foule, et que seul un vide noir, sans fond, horrible, l’environnait. Il ne voyait plus que les yeux de ce martyr qui le convoquaient devant le juge. L’autre, la tête affaissée de plus en plus, le regardait sans relâche. Tous sentaient qu’entre ces deux hommes se passait quelque chose, et le rire se figea sur les lèvres, car le visage de Chilon était atroce: on eût dit que les langues de feu dévoraient son propre corps. Soudain, il chancela, étendit les bras et cria, d’une voix effroyable et déchirante:

– Glaucos! au nom du Christ! Pardonne!

Tous se turent: un frisson secoua les assistants et tous les yeux se levèrent vers le poteau.

La tête du martyr remua légèrement et, de la cime du mât, descendit une voix gémissante:

– Je pardonne!

Chilon tomba la face contre terre, hurlant comme une bête sauvage, et, des deux mains, entassant de la terre sur sa tête. Soudain les flammes jaillirent, enveloppant la poitrine et le visage de Glaucos, déroulant sur sa tète la couronne de myrte et déroulant les rubans à la tête du mât qui tout entier flamba dans une clarté intense.

Mais Chilon se releva, le visage à tel point transfiguré que les augustans crurent voir devant eux un autre homme. Ses yeux brillaient d’une lueur fiévreuse, son front ridé resplendissait d’extase: ce Grec, l’instant d’avant veule et lâche, semblait maintenant un prêtre inspiré par son dieu et qui allait révéler des vérités redoutables.

– Que lui arrive-t-il? Il est fou!… – firent des voix.

Lui se tourna vers la foule, leva la main droite et proféra, ou plutôt clama d’une voix perçante, pour être entendu non seulement des augustans, mais de la foule entière:

– Peuple romain, je le jure sur ma mort: ce sont des innocents qui périssent! L’incendiaire, c’est lui!

Et il montra Néron.

Il se fit un silence. Les courtisans demeuraient pétrifiés. Chilon restait immobile, la main frémissante et le doigt tendu vers César. Un désarroi se produisit. En une tourmente de flots soudain déchaînés par la rafale, le peuple se rua vers le vieillard, pour le voir de plus près. Des voix crièrent: «Saisissez-le!» d’autres: «Malheur à nous!» Une tempête de sifflets et de hurlements gronda: «Ahénobarbe! Matricide! Incendiaire!» Le tumulte grandissait. Les bacchantes, avec des cris aigus, coururent vers les chars. Soudain, augmentant le désordre, quelques mâts consumés s’effondrèrent dans une pluie d’étincelles. Un remous de la foule entraîna Chilon vers le fond du jardin.

Peu à peu les poteaux consumés commençaient à tomber en travers de la route, emplissant les allées de fumée, d’étincelles, d’odeur de bois brûlé et d’un relent de graisse humaine. Partout les lumières s’éteignaient. Les jardins s’enténébraient. Le peuple inquiet, sombre et épouvanté, s’écrasait aux portes. La nouvelle de l’événement passait de bouche en bouche, déformée et amplifiée à mesure. D’aucuns prétendaient que César s’était évanoui; d’autres qu’il était tombé gravement malade, et qu’on l’avait emporté, quasi mort, sur son char. Çà et là s’élevaient des paroles de pitié pour les chrétiens: «Si ce n’est pas eux qui ont brûlé Rome, alors, pourquoi tant de sang, tant de tortures, tant d’injustice? Les dieux ne vengeront-ils pas la mort de ces innocents, et par quels piacula parviendra-t-on à les apaiser?» On répétait avec insistance les mots: innoxia corpora . Les femmes s’apitoyaient sur les enfants, dont un si grand nombre avait été jeté aux fauves, et cloué en croix, et brûlé dans ces jardins maudits! Et cette pitié se traduisait peu à peu par des malédictions contre Tigellin et contre César. Des gens s’arrêtaient soudain et demandaient tout haut: «Quelle est-elle, cette divinité qui leur donne tant de force devant les tortures et devant la mort?» Et ils rentraient chez eux, songeurs…

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