Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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– Remerciez le Sauveur! – clamait-il. – Il vous permet de mourir du supplice dont il est mort lui-même. Peut-être que pour cela une part de vos fautes vous sera pardonnée. Mais tremblez! car justice sera faite, et il ne saurait y avoir un salaire égal pour les méchants et pour les bons.

Le choc des marteaux accompagnait ses paroles. L’arène se jalonnait de croix de plus en plus nombreuses. Crispus, tourné vers ceux qui se tenaient encore à côté de leurs croix, disait:

– Je vois les cieux ouverts; je vois aussi l’enfer béant… Sais-je moi-même comment je rendrai compte au Seigneur de ma vie, malgré ma foi et malgré ma haine du mal? Et ce n’est point la mort que je crains, mais la résurrection; non pas le supplice, mais le jugement. Car le jour de la colère est venu…

Mais tout à coup, des bancs proches de l’arène s’éleva une voix calme et solennelle:

– Non point le jour de la colère, mais celui de la miséricorde, le jour du salut et du bonheur; en vérité, je vous le dis, Christ vous accueillera, vous consolera et vous fera asseoir à sa droite. Ayez foi, car voici que le ciel s’ouvre pour vous.

À ces paroles, tous les regards se tournèrent vers les bancs; ceux qui étaient déjà en croix levèrent des têtes pâles et torturées pour regarder celui qui parlait.

Et lui, s’approcha jusqu’à la cloison qui limitait l’arène et se mit à les bénir du signe de la croix.

Crispus, comme pour le foudroyer de son blâme, tendit un bras qu’il baissa aussitôt, dès qu’il l’eut reconnu; ses genoux ployèrent et sa bouche murmura:

– L’Apôtre Paul!…

Au grand étonnement de la valetaille, tous ceux qu’on n’avait pas encore eu le temps de crucifier se mirent à genoux. Paul de Tarse se tourna vers Crispus et dit:

– Ne les menace point, Crispus, car aujourd’hui même ils seront avec toi dans le Paradis. Comment peux-tu croire qu’ils seront damnés? Qui donc les damnerait? Dieu les damnera-t-il, Lui qui pour leur rachat a donné Son fils? Christ les damnera-t-il, qui est mort pour leur rédemption comme ils meurent aujourd’hui en Son nom? Comment damnerait-il, Celui qui chérit? Qui donc accuserait les élus du Seigneur? Qui donc dirait de leur sang: «Il est maudit?»…

– Seigneur, j’ai haï le mal, – dit le vieux prêtre.

– Au-dessus de la haine du mal, Christ a mis l’amour des hommes. Car Sa religion est amour et non haine…

– J’ai péché à l’heure de la mort, – fit Crispus en se frappant la poitrine.

Un gardien s’approcha de l’Apôtre et lui demanda:

– Qui es-tu, toi qui oses parler aux condamnés?

– Un citoyen romain, – répliqua Paul impassible.

Puis, se tournant vers Crispus:

– Aie confiance, car ce jour est celui de la miséricorde, et meurs en paix, serviteur de Dieu!

Deux nègres s’approchèrent de Crispus afin de l’étendre sur sa croix. Il regarda encore une fois autour de lui et s’écria:

– Frères, priez pour moi!

Son visage n’était plus implacable; ses traits de pierre exprimaient à présent le calme et la douceur. Il facilita aux bourreaux leur tâche en étendant lui-même ses bras sur la traverse, et, les yeux droit au ciel, se mit à prier avec ardeur. Il semblait ne rien sentir; quand les clous s’enfoncèrent dans ses mains, il n’eut pas une secousse, nulle ride douloureuse ne lui barra la face: il priait, tandis qu’on clouait ses pieds, qu’on érigeait la croix et qu’on piétinait la terre à l’entour. Seulement, quand la foule, avec des rires et des clameurs, rentra dans l’amphithéâtre, le vieillard fronça les sourcils, comme indigné que la plèbe impie troublât le calme, la paix, la douceur de sa mort.

Quand on eut achevé de dresser toutes les croix, le cirque semblait planté d’une forêt où sur chaque arbre pendait un homme crucifié. Les traverses et les têtes des martyrs s’illuminaient de soleil, l’arène était sillonnée d’ombres épaisses enchevêtrées en une claie noirâtre, çà et là dessinant des losanges de sable doré. Tout l’attrait du spectacle consistait à contempler la lente agonie des victimes. Jamais encore on n’avait vu tant de croix. L’arène en était tellement encombrée que les valets avaient peine à passer entre ces arbres. Le pourtour était principalement garni de femmes; cependant Crispus, en sa qualité de chef, avait été planté presque en face du podium de César, sur une croix énorme, festonnée d’aubépine à sa base. Aucun des martyrs n’avait encore expiré, mais quelques-uns de ceux qui avaient été accrochés des premiers s’étaient évanouis. Personne ne gémissait, personne n’implorait la pitié. Les uns avaient la tête inclinée soit sur l’épaule, soit sur la poitrine, comme s’ils eussent été envahis par le sommeil; d’autres semblaient méditer; d’autres, les yeux au ciel, agitaient faiblement les lèvres. Devant cette effroyable forêt de gibets, ces corps crucifiés, dans ce morne silence, il y avait quelque chose de sinistre. Le peuple, repu, et qui, après le festin, avait réintégré l’amphithéâtre, se tut soudain; il ne savait que penser, ni sur quelle croix arrêter ses regards. Même la nudité des formes féminines raidies et contractées n’agissait plus sur ses sens. On ne pariait pas, suivant la coutume, que tel mourrait plus vite que tel autre. César paraissait s’ennuyer: la tête détournée, le visage somnolent, il tourmentait son collier d’une main molle.

À ce moment, Crispus, pendu en face de lui, ouvrit les yeux et l’aperçut. Son visage eut de nouveau une expression si implacable, son regard s’alluma si terrible que les augustans se mirent à chuchoter entre eux en le désignant du doigt, et qu’enfin César lui-même tourna son attention vers lui et approcha lentement l’émeraude de son œil. Il y eut un silence. Tous les regards étaient fixés sur Crispus qui faisait des efforts pour arracher du bois sa main droite.

Puis, la poitrine du crucifié s’enfla, les côtes saillirent, et il cria:

– Matricide! Malheur à toi!

Entendant cette accusation jetée à la face du maître de l’univers, devant la multitude, les augustans retinrent leur souffle. Chilon perdit connaissance. César tressaillit et laissa tomber son émeraude. Le peuple lui-même était oppressé, et la voix formidable de Crispus retentissait toujours dans l’amphithéâtre:

– Malheur à toi, assassin de ta mère et de ton frère! Malheur à toi, Antéchrist! L’abîme est ouvert sous tes pieds, la mort te tend les bras, et le tombeau te guette! Malheur à toi, cadavre vivant, car tu mourras dans l’épouvante et tu seras damné pour l’éternité!…

Impuissant à arracher sa main clouée au bois, atrocement éployé, semblable à un squelette vivant, implacable comme le destin, il agitait sa barbe blanche au-dessus du podium impérial, secouant, éparpillant les pétales des roses qui le couronnaient.

– Malheur à toi! assassin! La mesure est comble! Ton heure est proche!

Il fit un dernier effort: un instant il sembla qu’il allait délivrer sa main captive et la brandir vers César. Mais soudain ses bras s’allongèrent davantage, tout son corps s’affaissa, sa tête retomba sur sa poitrine, et il expira.

Dans la forêt de croix les crucifiés les plus faibles s’endormaient du dernier sommeil.

Chapitre LIX.

– Seigneur, – disait Chilon, – maintenant la mer est comme de l’huile d’olive, les flots semblent sommeiller… Partons pour l’Achaïe. Là t’attend la gloire d’un Apollon; là te seront offerts couronnes et triomphes; là, les hommes te déifieront, et les dieux te recevront pour leur hôte et leur égal. Tandis qu’ici, seigneur…

Il s’arrêta, car sa lèvre inférieure s’était mise à trembler si violemment que ses paroles n’étaient plus que des sons inarticulés.

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