Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Dans l’amphithéâtre, une clameur s’éleva:

– Les chrétiens!… les chrétiens!…

Les grilles de fer grincèrent; dans les couloirs obscurs retentit le cri ordinaire des mastigophores: «Sur le sable», et en un clin d’œil, l’arène fut peuplée comme d’un troupeau de sylvains velus. Tous s’élançaient et, parvenus au centre, s’agenouillaient les uns auprès des autres, les bras levés. La populace, croyant qu’ils imploraient sa pitié, fut prise de fureur à la vue de tant de lâcheté: on se mit à trépigner, à siffler, à jeter sur l’arène des récipients vides, des os rongés, et à hurler: «Les fauves! Lâchez les fauves!»

Soudain, il se passa quelque chose d’inattendu. Du centre de la bande hirsute montèrent des voix qui chantaient; et ce fut l’hymne, entendue pour la première fois dans un cirque romain:

Christus regnat!…

Le peuple en demeura stupide. Les condamnés chantaient, les yeux levés vers le velarium. Leurs visages étaient pâles, mais semblaient inspirés. Tous comprirent que ces gens ne demandaient point grâce et qu’ils ne voyaient ni le cirque, ni le peuple, ni le Sénat, ni César. Leur Christus regnat! s’élevait, de plus en plus sonore, et, du haut en bas des gradins, dans les rangs épais, plus d’un spectateur se demandait: «Qui est-il, ce Christ qui règne sur les lèvres de ces hommes qui vont mourir?»

Cependant on ouvrit une nouvelle grille, et dans l’arène firent irruption, en un sauvage élan, des troupeaux entiers de chiens: d’énormes molosses fauves du Péloponnèse, des chiens zébrés des Pyrénées, et des griffons d’Hibernie, pareils à des loups, tous affamés à dessein, les flancs creux et les yeux sanglants. L’amphithéâtre s’emplit de hurlements, de grognements: les chrétiens, ayant achevé leur hymne, restaient à genoux, immobiles et comme pétrifiés, gémissant en chœur: Pro Christo! Pro Christo! Les chiens, flairant des hommes sous les peaux de bêtes, et étonnés de leur immobilité, hésitèrent à fondre sur eux. Les uns cherchèrent à escalader les cloisons des loges pour atteindre les spectateurs; d’autres se mirent à galoper autour de l’arène, comme à la poursuite d’un gibier invisible. Le peuple se fâcha. Des milliers de voix vociférèrent; les uns imitaient le rugissement des fauves; d’autres aboyaient comme des chiens; d’autres encore excitaient les animaux de toutes manières. Des clameurs firent trembler l’amphithéâtre. Les chiens irrités bondissaient vers les hommes à genoux, puis reculaient de nouveau, en faisant claquer leurs mâchoires. Enfin, un molosse enfonça ses crocs dans l’épaule d’une femme agenouillée en avant des autres et l’écrasa de sa masse.

Alors, les chiens, par dizaines, se ruèrent dans le tas, comme par une brèche. La foule cessa de rugir pour concentrer toute son attention: à travers les hurlements et les râles montaient encore des voix plaintives d’hommes et de femmes: Pro Christo! Pro Christo! tandis que se tordaient sur le sable des formes humaines et canines nouées et convulsées. Le sang coulait à flots des corps dépecés. Les chiens s’arrachaient des membres épars. L’odeur du sang et des intestins déchiquetés avait dominé les parfums d’Arabie et emplissait tout le cirque. Enfin, on ne vit plus, çà et là, que quelques malheureux à genoux. Et bientôt ils furent noyés eux-mêmes sous une agglomération grouillante et hurlante.

Au moment où les chrétiens étaient entrés dans l’arène, Vinicius s’était levé pour se tourner, ainsi qu’il l’avait promis au carrier, vers les gens de Pétrone, parmi lesquels était caché l’Apôtre. Puis il s’était rassis, le dos tourné à l’arène, le visage pétrifié, les yeux vitreux, jetant de loin en loin un regard sur l’épouvantable spectacle. Au premier instant, la pensée que le carrier avait pu se tromper, que Lygie se trouvait peut-être parmi les malheureux, l’avait complètement paralysé. Mais quand il entendit les voix: Pro Christo! quand il vit le supplice de victimes innombrables, qui toutes, en mourant, confessaient leur foi et glorifiaient leur Dieu, il éprouva une sensation nouvelle, aussi cuisante que la plus horrible douleur et impossible à maîtriser: si le Christ lui-même était mort dans le supplice, si aujourd’hui des milliers périssaient en son nom, si le sang coulait ainsi qu’une mer, alors, une goutte de plus n’était rien, et c’était même un péché de demander grâce. Cette pensée montait vers lui de l’arène, l’envahissait avec les râles des martyrs, avec l’odeur de leur sang. Pourtant, il priait encore, répétant, les lèvres sèches: «Christ! Christ! ton apôtre aussi prie pour elle!» Puis il perdit conscience, oublia où il était; il lui sembla seulement que le sang, se gonflant comme une marée montante, allait déborder le cirque et inonder Rome entière. Il n’entendait plus ni les hurlements des chiens, ni les vociférations du peuple, ni les voix des augustans qui, soudain, crièrent:

– Chilon s’est évanoui!

– Chilon s’est évanoui! – répéta Pétrone, regardant du côté du Grec.

En effet, celui-ci, était assis, la tête renversée, la bouche béante, livide, et semblait un cadavre.

À ce moment, on poussa dans l’arène de nouvelles fournées de victimes, couvertes de peaux de bêtes. Comme les précédentes, elles s’agenouillèrent aussitôt. Mais les chiens, à bout de forces, refusaient de les déchirer. Quelques-uns seulement se jetèrent sur les condamnés les plus proches; les autres se couchèrent, levèrent des gueules d’où le sang dégouttait et se mirent à haleter lourdement, avec des soubresauts de côtes pantelantes.

Alors, le peuple, inquiet au fond de l’âme, mais enivré par le sang et emporté par la démence, poussa des cris stridents:

– Les lions! Les lions! Lâchez les lions!…

On les réservait pour le lendemain; mais, dans les amphithéâtres, le peuple imposait sa volonté à tout le monde, même à César. Caligula seul, aussi insolent que versatile dans ses caprices, osait tenir tête et parfois faire bâtonner la foule; mais souvent il cédait, lui aussi. Quant à Néron, les acclamations lui étaient plus précieuses que tout au monde, et il ne résistait jamais. Il le fit d’autant moins cette fois qu’il fallait apaiser les foules exaspérées par l’incendie, et qu’il s’agissait des chrétiens, à qui il voulait imputer toute la responsabilité du désastre.

Il fit signe d’ouvrir le cunicule, ce qui apaisa sur-le-champ la foule. On entendit le grincement des grilles derrière lesquelles se trouvaient les lions. À leur vue, les chiens se massèrent à l’opposé, avec des glapissements étouffés; un à un les lions surgirent sur l’arène, fauves et énormes, avec de grandes têtes embroussaillées. César lui-même tourna vers eux son visage ennuyé et pour les mieux voir, approcha l’émeraude de son œil. Les augustans les saluèrent par des applaudissements; le peuple les comptait sur les doigts, épiant d’un œil avide l’impression qu’ils produisaient sur les chrétiens agenouillés au centre et répétant de nouveau leur: Pro Christo! Pro Christo! incompréhensible pour beaucoup, et obsédant pour tous.

Mais les lions, bien qu’affamés, ne se hâtèrent point vers les victimes. Les reflets rougeâtres qui inondaient le sable troublaient leur vue et ils clignaient des paupières, éblouis. Quelques-uns détendaient mollement leurs membres jaunâtres, d’autres ouvraient la gueule et bâillaient, comme pour montrer leurs crocs. Cependant, peu à peu l’odeur du sang et la vue des corps éventrés et amoncelés sur l’arène agirent sur eux. Bientôt, leurs mouvements devinrent nerveux, leurs crinières se hérissèrent, leurs naseaux renâclèrent bruyamment. Brusquement, l’un d’eux bondit vers le cadavre d’une femme au visage déchiqueté et, ses pattes de devant posées sur le corps, il se mit à lécher, de sa langue râpeuse, les caillots durcis. Un autre s’approcha d’un chrétien qui tenait dans ses bras un enfant cousu dans une peau de daim. L’enfant, secoué de sanglots et de cris, se cramponnait convulsivement à son père qui, voulant au moins un instant lui conserver la vie, s’efforçait de l’arracher de son cou, afin de le passer à ceux qui se trouvaient derrière. Mais ces cris et ces gestes irritèrent le lion; il poussa un rugissement rauque et bref, écrasa l’enfant d’un coup de patte et broya dans sa gueule le crâne du père.

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