Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Suivit un combat plus grave, excitant non plus seulement l’intérêt de la plèbe, mais des gens élégants, surtout des jeunes patriciens qui faisaient souvent des paris énormes et perdaient jusqu’à leur dernier sesterce. Immédiatement, des tablettes circulèrent de main en main, où l’on inscrivait les noms des favoris et l’enjeu que chacun risquait sur le champion de son choix. Les spectati , autrement dit ceux qui avaient déjà fait leurs preuves et remporté des victoires sur l’arène, avaient le plus grand nombre de partisans; mais certains joueurs hasardaient aussi de fortes sommes sur des gladiateurs nouveaux et totalement inconnus, dans l’espoir de gains importants. César lui-même pariait, et avec lui les prêtres, les vestales, les sénateurs, les chevaliers et le peuple. Souvent les gens du commun, après avoir perdu tout leur argent, jouaient leur liberté. Le cœur anxieux, la foule attendait l’apparition des gladiateurs, et nombre de parieurs faisaient tout haut des promesses aux dieux pour qu’ils daignassent favoriser leurs élus.

La voix stridente des trompes retentit et un silence lourd d’angoisse pesa sur l’amphithéâtre. Des milliers d’yeux fixèrent l’huis massif; un homme, costumé en Charon, s’en approcha, et, dans le silence général, le heurta par trois fois d’un marteau, comme pour convoquer à la mort les hommes cachés derrière. Puis, les deux vantaux s’ouvrirent lentement, découvrant une gueule sombre, d’où bientôt les gladiateurs s’essaimèrent sur l’arène lumineuse. Ils marchaient par groupes de vingt-cinq: les Thraces, les mirmillons, les Samnites, les Gaulois, tous pesamment armés. Puis venaient les rétiaires, le filet d’une main, le trident de l’autre. Des applaudissements éclatèrent sur quelques bancs, et se changèrent bientôt en un tonnerre d’acclamations générales et prolongées. Du haut en bas, c’étaient des visages enflammés, des mains qui battaient, des bouches ouvertes et hurlantes. Les gladiateurs firent le tour de l’arène d’un pas cadencé et élastique, puis s’arrêtèrent devant le podium impérial, hautains, calmes et superbes. Le son déchirant du cor fit taire les applaudissements. Les combattants tendirent alors la main droite et, la tête levée, les yeux vers César, ils psalmodièrent d’une voix traînante:

Ave, Cæsar imperator,

Morituri te saluant!

Ils se dispersèrent ensuite et se placèrent séparément sur le pourtour de l’arène. Ils devaient s’attaquer par détachements entiers; mais les plus fameux escrimeurs avaient d’abord droit à une série de combats particuliers, où la force, l’adresse et le courage des adversaires pouvaient mieux s’affirmer. Du groupe des Gaulois sortit alors un gladiateur, très connu des assidus de l’amphithéâtre sous le nom du «Boucher» (Lanius), et victorieux dans maints combats. Avec son casque volumineux et la cuirasse qui encerclait son torse puissant, il semblait, dans la clarté qui baignait l’arène, un énorme scarabée scintillant. À sa rencontre s’avançait le non moins fameux rétiaire Calendio.

Les spectateurs engageaient des paris:

– Cinq cents sesterces sur le Gaulois!

– Cinq cents sur Calendio!

– Par Hercule! mille!

– Deux mille!

Cependant, le Gaulois, ayant atteint le centre de l’arène, se mit à reculer, tenant le glaive en ligne et baissant la tête pour observer attentivement son adversaire à travers les ouvertures de la visière, tandis que Calendio, souple, sculptural et complètement nu, à l’exception d’un pagne, évoluait autour de son massif adversaire, agitait son filet avec grâce, levait ou abaissait son trident et chantait la chanson habituelle des rétiaires:

Non te peto, piscem peto;

Quid me fugis, Galle [15] ?

Mais le Gaulois ne fuyait pas; il s’arrêta et se mit à évoluer sur place, de façon toutefois à avoir toujours l’ennemi devant lui. Son corps et sa tête monstrueuse avaient à présent quelque chose de terrible. Les assistants comprenaient que cette lourde masse bardée d’airain se préparait à une attaque foudroyante et décisive.

Cependant le rétiaire se rapprochait ou s’écartait de lui par bonds soudains, faisant voleter son trident en mouvements si agiles qu’on avait peine à les suivre du regard. Plusieurs fois le bouclier résonna sous les dents de la fourche, mais le Gaulois ne broncha pas, témoignant ainsi de sa force inébranlable. Toute son attention semblait concentrée non point sur le trident, mais sur le filet, qui tournoyait au-dessus de sa tête comme un oiseau de mauvais augure. Retenant son souffle, l’assistance suivait l’admirable jeu des gladiateurs. Lanius choisit enfin le moment propice et fondit sur l’adversaire, qui esquiva avec une rapidité inouïe le glaive et le bras menaçants, et, se redressant, lança le filet. Le Gaulois fit volte-face, l’arrêta du bouclier, et tous deux se rejetèrent en arrière. L’amphithéâtre vociféra: Macte! On engagea de nouveaux paris. César lui-même, qui causait avec la vestale Rubria et ne prêtait que peu d’attention au spectacle, tourna la tête vers l’arène.

Les gladiateurs se remirent à combattre, avec tant d’habileté et de précision dans les gestes que, par instants, il semblait que ce ne fût point là pour eux une question de vie ou de mort, mais une occasion de montrer leur adresse. Lanius, ayant deux fois encore esquivé le filet, se mit de nouveau à reculer vers le pourtour de l’arène. Alors, ceux qui avaient parié contre lui, ne voulant point qu’il se reposât, lui crièrent: «Attaque!» Le Gaulois obéit et attaqua. Soudain, le bras du rétiaire fut inondé de sang et son filet retomba. Lanius, ramassé sur ses jarrets, bondit pour porter le coup final. Au même instant, Calendio, qui avait feint de ne plus pouvoir guider son filet, se pencha de côté, esquiva la pointe, glissa son trident entre les genoux de son adversaire et le renversa sur le sable. L’autre voulut se redresser, mais en un clin d’œil il fut enveloppé par le fatal réseau, s’y empêtrant davantage à chaque mouvement de ses pieds et de ses mains, tandis que les dents de la fourche le clouaient au sol. Il fit un suprême effort, s’arc-bouta sur son bras, se raidit, essaya vainement de se relever. Il leva encore vers sa tête une main défaillante qui avait lâché le glaive et tomba à la renverse. De son trident Calendio lui fixa la nuque à terre et, s’appuyant des deux mains sur le manche, il se tourna vers la loge de César.

Le cirque entier était secoué d’applaudissements et de rugissements humains. Ceux qui avaient parié sur Calendio l’estimaient, à cet instant, plus grand que César; et, par cela même, il n’existait plus dans leur cœur la moindre animosité à l’égard de Lanius qui, au prix de son sang, avait empli leurs bourses. Les désirs des assistants étaient partagés: on voyait autant de signes de grâce que de signes de mort. Mais le rétiaire ne regardait que la loge de César et des vestales, et attendait leur décision.

Malheureusement, Néron n’aimait pas Lanius: aux jeux antérieurs à l’incendie, il avait parié contre lui et perdu une forte somme au profit de Licinius. Il tendit donc la main hors du podium, en abaissant le pouce. Immédiatement, les vestales l’imitèrent. Alors Calendio mit un genou sur la poitrine du Gaulois, tira un coutelas et, entre-bâillant l’armure de l’adversaire à la hauteur du cou, il lui plongea jusqu’à la garde la lame triangulaire dans la gorge.

Peractum est! – clamèrent des voix dans l’amphithéâtre.

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