Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Tous les fauves se ruèrent alors sur le tas des chrétiens. Quelques spectatrices ne purent retenir des cris d’épouvante, noyés dans les applaudissements du peuple; mais bientôt chez elles-mêmes prédomina le désir de tout voir. Et ce qu’on vit était horrible: des têtes englouties dans des gueules béantes, des poitrines ouvertes en travers d’un seul coup de croc, des cœurs et des poumons arrachés; et l’on entendait craquer les os. Des lions, saisissant leurs victimes par le flanc ou le dos, se ruaient par l’arène en bonds affolés, semblant chercher un endroit propice pour les dévorer; d’autres se battaient, cabrés, s’étreignant comme des lutteurs et emplissant l’amphithéâtre de tonnerre. Les assistants se levaient de leurs places, quittaient leurs sièges, dévalant vers les gradins inférieurs, pour mieux voir, s’y écrasant à mort. Il semblait qu’à la fin la foule forcenée allait envahir l’arène et se mettre à déchirer avec les lions. Par instants, on entendait des cris inhumains, des acclamations, des rugissements, des grondements, le heurt des crocs et les hurlements de la foule. À d’autres instants, on n’entendait que gémissements.

César, tenant l’émeraude à la hauteur de l’œil, regardait avec attention. Sur le visage de Pétrone se lisaient le dégoût et le mépris. On avait déjà emporté Chilon.

Mais le cunicule vomissait sans trêve sur l’arène des victimes nouvelles.

Assis au dernier rang de l’amphithéâtre, l’Apôtre Pierre les observait. Personne ne le remarquait, toutes les têtes étant tournées vers l’arène. Il se leva, et de même que jadis, dans la vigne de Cornelius, il avait béni pour la mort et pour l’éternité ceux qu’on allait emprisonner, de même, aujourd’hui, il bénissait du signe de la croix les victimes agonisant sous les crocs des fauves; il bénissait leur sang et leur supplice, les cadavres devenus des masses informes, et les âmes qui s’envolaient loin du sable sanglant. Si quelques-uns levaient les yeux vers lui, leurs visages rayonnaient; ils souriaient en apercevant au-dessus de leurs têtes, là-haut, le signe de la croix. Lui sentait son cœur se déchirer et disait:

«Seigneur! que Ta volonté soit faite! C’est pour Ta gloire, en témoignage de Ta vérité, que périssent mes brebis! Tu m’as dit: Pais mes brebis! Et, maintenant, je Te les rends, Seigneur, et Toi, compte-les, prends-les auprès de Toi, ferme leurs plaies, apaise leurs souffrances, et donne-leur plus de bonheur encore qu’elles n’ont ici-bas enduré de tortures.»

Et, les uns après les autres, groupe par groupe, il les bénissait avec un amour aussi grand que s’ils eussent été ses propres enfants et qu’il les eût remis directement entre les mains du Christ.

Tout à coup César, soit par acharnement, soit par désir de surpasser tout ce qui s’était vu jusqu’alors à Rome, chuchota quelques mots au Préfet, qui quitta le podium et se précipita vers les cunicules. Et, à la stupéfaction de la foule elle-même, les grilles s’ouvrirent de nouveau. Il en sortit des bêtes de toutes sortes: des tigres de l’Euphrate, des panthères de Numidie, des ours, des loups, des hyènes, des chacals. L’arène entière fut inondée d’un flot mouvant de pelages tachetés ou rayés, jaunâtres, brunâtres ou fauves. Ce fut un chaos où l’œil ne distinguait plus qu’un effroyable et grouillant tourbillon d’échines animales. Le spectacle dépassa toute réalité et se transforma en une sorte d’orgie sanglante, épouvantable cauchemar, monstrueux délire d’un aliéné. La mesure était comble. Parmi les rugissements, les hurlements, les grognements, éclata çà et là, aux bancs des spectateurs, le rire strident et spasmodique de femmes dont les forces, enfin, étaient à bout. Des gens eurent peur. Des visages blêmirent. Des voix nombreuses crièrent: «Assez! Assez!»

Mais il était plus facile de lâcher les bêtes que de les chasser de l’arène. Toutefois César avait trouvé, pour nettoyer la piste, un moyen qui devait être en même temps un divertissement pour le peuple. Dans tous les passages, entre les bancs, se glissèrent des groupes de nègres de Numidie, avec des pendants d’oreilles et des plumes dans les cheveux. La populace, devinant ce qui allait suivre, les salua par des cris de joie. Les Numides s’approchèrent du pourtour et, posant des flèches sur les cordes tendues, se mirent à cribler les bandes de fauves. En effet, le spectacle était nouveau. Les corps d’ébène aux formes souples se cambraient en arrière, bandant les arcs sans relâche et décochant flèches sur flèches. Le ronflement des cordes et le sifflement des traits empennés se mêlaient au hurlement des bêtes et aux cris d’admiration des assistants. Les loups, les panthères, les ours, et ce qui restait encore d’hommes vivants, tombaient côte à côte. Çà et là un lion, mordu au flanc par un dard, tournait brusquement sa gueule ridée pour saisir et broyer le bois. D’autres gémissaient de douleur. Les menues bêtes, en une panique effroyable, galopaient aveuglément par l’arène, ou bien se brisaient la tête contre les barreaux. Cependant, les flèches sifflaient sans trêve, et bientôt tout ce qui vivait s’affaissa dans les derniers spasmes de l’agonie.

Alors l’arène fut envahie par des centaines d’esclaves armés de bêches, de pelles, de balais, de brouettes, de paniers pour ramasser, et emporter les intestins, ainsi que de sacs remplis de sable. Bientôt toute la piste grouilla de leur activité fiévreuse. En un instant on eut enlevé les cadavres, nettoyé le sang et les excréments, hersé, ratissé, et couvert l’arène d’une épaisse couche de sable sec. Puis des amours vinrent y semer des pétales de roses et de lis. On ralluma les brûle-parfums et l’on retira le velarium, car le soleil était déjà sensiblement descendu.

La foule, étonnée, se demandait quel spectacle l’attendait encore ce jour-là.

En effet, nul n’était préparé à celui qui suivit: César, qui depuis un certain temps avait quitté le podium, apparut soudain sur l’arène fleurie, vêtu de pourpre et couronné d’or. Douze chanteurs, portant des cithares, le suivaient. Lui, un luth d’argent à la main, s’avança d’un pas solennel jusqu’au centre, salua à plusieurs reprises, et leva les yeux au ciel. Un moment il resta ainsi, semblant attendre l’inspiration.

Puis, frappant les cordes, il commença:

Ô rayonnant fils de Latone,

Roi de Ténède, de Chios et de Chryse,

Qui sous ton égide avais pris

Ilion, la ville sacrée.

Pourquoi au courroux des Atrides l’as-tu livrée?

Pourquoi as-tu souffert, ô Sminthée,

Que les autels sacrés,

Fumant éternellement en ton honneur,

Aient pu être arrosés du sang des Troyens?…

Vers toi des vieillards élèvent leurs mains,

Ô Rayonnant à l’arc d’argent!

Vers toi des mères, du fond de leur cœur,

Envoient leurs larmes et leurs prières

Pour que tu aies pitié de leurs enfants:

Leur supplication eût touché de la pierre,

Mais toi, tu fus plus dur que la pierre,

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