Robert Harris - Imperium

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Lorsque Tiron, le secrétaire particulier d'un sénateur romain, ouvre la porte à un étranger terrorisé, il déclenche une suite d'événements qui vont propulser son maître au sein d'une des plus célèbres et dramatiques affaires de l'Histoire.
L'étranger est un Sicilien victime de Verrès, gouverneur vicieux et corrompu. Le sénateur en question, c'est Cicéron, un jeune et brillant avocat déterminé à atteindre l'imperium — pouvoir suprême au sein de l'État.
À travers la voix captivante de Tiron, nous sommes plongés dans l'univers perfide et violent de la politique romaine, et nous suivons un homme — intelligent, sensible, mais aussi arrogant et roublard — dans sa lutte pour accéder au sommet.
C'est un monde qui ressemble étonnamment à celui d'aujourd'hui, toile de fond d'un véritable thriller politique autour de l'irrésistible ascension de Cicéron. « Tout ce qu'il avait, écrit Tiron de son maître, c'était sa voix, et par sa seule volonté, il en a fait la voix la plus célèbre du monde. »
Journaliste politique, romancier Robert Harris est l'auteur de
, traduits dans le monde entier. Son précédent roman,
, a été en tête de toutes les listes de best-sellers.
« Harris combine magistralement son esprit critique de journaliste politique et ses techniques d'auteur de thrillers. »
The Sunday Times

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Le 17 décembre, les fêtes de Saturne commencèrent et durèrent une semaine. Pour des raisons évidentes, les festivités ne furent pas des plus réjouissantes et, bien que la famille Cicéron se prêtât aux rites habituels d’échanges de cadeaux et nous donnât même, à nous, esclaves, une journée de congé tout en nous invitant à partager leur repas, personne n’était d’humeur à s’amuser. Lucius avait toujours été le cœur et l’âme de ce genre de festivités, et il n’était plus là. Terentia avait, je pense, espéré être enceinte, mais venait de s’apercevoir qu’elle ne l’était pas et commençait à s’inquiéter sérieusement sur ses possibilités d’avoir un fils. Pomponia ne cessait de harceler Quintus en répétant qu’il faisait dans l’ensemble un mari lamentable. La petite Tullia elle-même n’arrivait pas à égayer l’atmosphère.

Quant à Cicéron, il passa la majeure partie des saturnales dans son bureau, à ruminer les ambitions démesurées de Pompée et les implications qu’elles risquaient d’avoir pour le pays et ses propres perspectives politiques. L’élection à la préture n’était plus qu’à huit mois de là, et il avait établi avec Quintus une liste de candidats possibles. Parmi ceux qui seraient effectivement élus, il pouvait s’attendre à trouver ses futurs rivaux pour le consulat. Les deux frères passèrent beaucoup de temps à discuter des permutations, et j’eus l’impression, même si je gardai cela pour moi, que la sagesse de leur cousin leur faisait cruellement défaut. En effet, même si Cicéron plaisantait autrefois en disant que, quand il voulait savoir ce qui était le plus avisé d’un point de vue politique, il demandait son avis à Lucius pour faire exactement le contraire, son cousin était comme une étoile fixe sur laquelle s’orienter. Sans lui, les Cicéron ne pouvaient plus compter que l’un sur l’autre et, malgré leur dévouement mutuel, ce n’était pas forcément la plus sage des relations.

C’est dans cette atmosphère, vers le 8 ou le 9 janvier, une fois les fêtes latines terminées et la vie politique relancée, que Gabinius finit par monter aux rostres pour réclamer un nouveau commandant suprême. Je parle ici, il faut le signaler, de l’ancienne tribune républicaine, qui était très différente du tabouret d’ornement minable que nous connaissons aujourd’hui. Cette ancienne structure, à présent détruite, représentait le cœur de la démocratie romaine : longue plate-forme incurvée d’une douzaine de pieds de haut, couverte de statues des héros de l’Antiquité, d’où les tribuns et les consuls s’adressaient au peuple. Elle était adossée au Sénat et faisait crânement face au plus grand espace libre du forum, avec, jaillissant de la lourde maçonnerie, ses six éperons de navire — ces rostres de bateaux carthaginois pris à l’ennemi trois siècles plus tôt et qui donnaient son nom à la plate-forme. Le fond était entièrement constitué d’un escalier, si vous arrivez à vous représenter ce que je vous décris, de sorte qu’un magistrat pouvait quitter le Sénat ou le collège des tribuns, faire cinquante pas, monter les marches et se retrouver à la tribune, devant des milliers de personnes, les façades en gradin des deux grandes basiliques de chaque côté de lui et le temple de Castor juste en face. C’est là que Gabinius monta en cette matinée de janvier pour déclarer, de sa voix douce et assurée, que Rome avait besoin d’un homme fort pour prendre la direction de la guerre contre les pirates.

Cicéron, malgré ses réticences, avait fait de son mieux, avec l’aide de Quintus, pour rassembler une foule importante, et l’on pouvait toujours compter sur les anciens de Picenum pour rameuter deux bonnes centaines de vétérans. Ajoutez à cela les habitués de la basilique Porcia et les citoyens qui vaquaient à leurs affaires dans le forum, et je dirais qu’il y avait près d’un millier de personnes présentes pour entendre Gabinius énoncer les mesures nécessaires si l’on voulait vaincre les pirates : un commandant suprême de rang consulaire doté de l’imperium pour une durée de trois ans sur tout le territoire jusqu’à cinquante milles à l’intérieur des terres, quinze légats de rang prétorien pour l’assister, un libre accès aux caisses de Rome, cinq cents navires de guerre et le droit de lever jusqu’à cent vingt mille fantassins et cinq mille cavaliers. De tels chiffres paraissaient ahurissants, et la déclaration fit sensation. Lorsque Gabinius eut terminé la première lecture de sa proposition et l’eut remise à un clerc afin qu’il l’affiche devant la basilique Porcia, Catulus et Hortensius arrivaient tous les deux au forum pour voir ce qui se passait. Inutile de dire que Pompée restait invisible, et les autres membres du groupe des sept (comme les sénateurs qui suivaient Pompée s’appelaient eux-mêmes) faisaient attention à rester éloignés les uns des autres, afin d’éviter toute suggestion de collusion. Mais les aristocrates ne furent pas dupes.

— Si c’est de ton fait, lança Catulus à Cicéron d’une voix hargneuse, tu pourras dire à ton maître qu’il sera coupable des affrontements futurs.

Leurs réactions se révélèrent plus violentes encore que ce que Cicéron avait prédit. Après première lecture d’une proposition de loi, il fallait attendre trois jours de marché hebdomadaire avant que le peuple puisse s’exprimer par voie de vote (cela pour permettre aux habitants des campagnes de venir en ville et d’étudier ce qui leur était proposé). Les aristocrates avaient donc jusqu’à début février pour s’organiser, et ils ne perdirent pas un instant. Deux jours plus tard, le Sénat était convoqué pour débattre de la lex Gabinia, comme on l’appelait à présent, et, malgré le conseil de Cicéron de rester à l’écart, Pompée eut le sentiment qu’il serait plus digne d’être présent et d’assumer la responsabilité de l’affaire. Il voulait avoir une bonne escorte pour descendre au Sénat et, comme le secret ne semblait plus de mise, les sept sénateurs formèrent une haie d’honneur autour de lui. Quintus se joignit à eux, dans sa toute nouvelle toge sénatoriale : ce n’était que la troisième ou quatrième fois qu’il se rendait à la Chambre. Comme d’habitude, je restai près de Cicéron.

— Nous aurions dû savoir que nous aurions des problèmes, en voyant qu’aucun autre sénateur ne se présentait, se lamenta-t-il ensuite.

Le trajet du mont Esquilin au forum se déroula sans encombre. Les responsables de quartier avaient bien fait leur travail et les rues débordaient d’enthousiasme, certains pressant Pompée de les délivrer de la menace des pirates. Il les saluait du bras comme un seigneur parmi ses métayers. Mais à l’instant où le groupe pénétra dans le Sénat, il fut accueilli par des sifflets de tous côtés, et un morceau de fruit pourri vola à travers la salle pour s’écraser sur l’épaule de Pompée, y laissant une grosse tache brune. Une telle chose n’était jamais arrivée au grand général auparavant. Il s’immobilisa et regarda autour de lui avec stupéfaction. Afranius, Palicanus et Gabinius s’empressèrent de resserrer les rangs pour le protéger, comme de retour sur le champ de bataille, et je vis Cicéron tendre les bras pour les pousser tous les quatre vers leurs places, se faisant sans doute la réflexion que, plus tôt ils seraient assis, plus vite les manifestations hostiles s’interrompraient. Je me tenais à l’entrée de la Chambre, retenu avec le reste du public par le cordon familier fixé entre les deux montants de porte. Évidemment, nous étions tous partisans de Pompée, aussi, plus les sénateurs à l’intérieur le fustigeaient, plus nous proclamions notre soutien à l’extérieur, et il fallut un long moment au consul présidant la séance pour ramener le calme dans la curie.

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