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Robert Harris: Imperium

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Harris: Imperium» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2006, ISBN: 978-2259203869, издательство: Éditions Plon, категория: Историческая проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Harris Imperium

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Lorsque Tiron, le secrétaire particulier d'un sénateur romain, ouvre la porte à un étranger terrorisé, il déclenche une suite d'événements qui vont propulser son maître au sein d'une des plus célèbres et dramatiques affaires de l'Histoire. L'étranger est un Sicilien victime de Verrès, gouverneur vicieux et corrompu. Le sénateur en question, c'est Cicéron, un jeune et brillant avocat déterminé à atteindre l'imperium — pouvoir suprême au sein de l'État. À travers la voix captivante de Tiron, nous sommes plongés dans l'univers perfide et violent de la politique romaine, et nous suivons un homme — intelligent, sensible, mais aussi arrogant et roublard — dans sa lutte pour accéder au sommet. C'est un monde qui ressemble étonnamment à celui d'aujourd'hui, toile de fond d'un véritable thriller politique autour de l'irrésistible ascension de Cicéron. « Tout ce qu'il avait, écrit Tiron de son maître, c'était sa voix, et par sa seule volonté, il en a fait la voix la plus célèbre du monde. » Journaliste politique, romancier Robert Harris est l'auteur de , traduits dans le monde entier. Son précédent roman, , a été en tête de toutes les listes de best-sellers. « Harris combine magistralement son esprit critique de journaliste politique et ses techniques d'auteur de thrillers. » The Sunday Times

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— Tiron, s’exclama l’homme. Loués soient les dieux !

Et il s’effondra, épuisé, contre le chambranle, me contemplant d’un regard pâle et mort. J’estimai qu’il devait avoir une cinquantaine d’années. J’eus du mal au début à le situer, mais il entre dans les attributions d’un secrétaire politique de mettre des noms sur des visages et, peu à peu, malgré son allure générale, une image commença à se former dans mon esprit : celle d’une grande demeure surplombant la mer, d’un jardin d’agrément, d’une collection de statues en bronze, d’une ville quelque part en Sicile, dans le Nord — Therme, c’était bien cela.

— Sthenius de Therme, dis-je en lui tendant la main. Soyez le bienvenu.

Il ne m’appartenait pas de faire le moindre commentaire sur son apparence, ni de lui demander ce qu’il faisait à des centaines de milles de chez lui, dans une détresse si évidente. Je le laissai dans le tablinum et me rendis dans le bureau de Cicéron. Le sénateur, qui devait passer au tribunal dans la matinée pour défendre un jeune homme accusé de parricide, et qui devait ensuite assister dans l’après-midi à la séance du Sénat, pétrissait une petite balle de cuir pour faire travailler ses doigts tandis que son valet le drapait dans sa toge. Il écoutait le jeune Sositheus lui lire une lettre tout en dictant un message à Laurea, à qui j’avais enseigné les rudiments de mon système de notes abrégées. En me voyant entrer, il me lança la balle — que je rattrapai sans ciller — et me réclama d’un geste la liste des visiteurs. Il la lut avidement, comme toujours. Quel poisson avait-il ferré ? Un citoyen éminent d’une famille utile ? Un Sabatini peut-être ? Un Pomptini ? Ou un homme d’affaires assez riche pour voter parmi les premières centuries aux élections consulaires ? Mais il n’y avait aujourd’hui que le menu fretin coutumier, et son visage se rembrunit jusqu’à ce qu’il lise le dernier nom.

— Sthenius ? s’exclama-t-il, interrompant sa dictée. C’est bien ce Sicilien, n’est-ce pas ? Cet homme riche qui possède tous ces bronzes ? Nous ferions mieux de découvrir ce qu’il veut.

— Les Siciliens ne votent pas, fis-je remarquer.

Gracieusement, dit-il sans sourire. Et puis, il a des bronzes. Je le verrai en premier.

J’allai donc chercher Sthenius, qui se vit accorder le traitement habituel — le sourire estampillé, la poignée de main virile, le regard franc et soutenu — puis désigner un siège et demander ce qui l’amenait à Rome. J’avais commencé à me rappeler certains détails à propos de Sthenius. Nous avions séjourné par deux fois chez lui à Therme, alors que Cicéron était venu entendre une cause en ville. C’était alors l’un des citoyens les plus en vue de la province, mais il semblait avoir perdu toute sa vigueur et son assurance. Il avait, annonça-t-il, besoin d’aide. La ruine le menaçait. Il était en danger de mort. On l’avait dépouillé.

— Vraiment ? dit Cicéron distraitement, tout en jetant un coup d’œil sur un document. Vous avez toute ma sympathie, ajouta-t-il, blasé, en avocat occupé qu’il était, par les malheurs des autres. Dépouillé par qui ?

— Par le gouverneur de Sicile, Gaius Verres. Le sénateur leva vivement les yeux.

Il ne fut plus ensuite question de couper la parole à Sthenius. Pendant que le Sicilien déversait son histoire, Cicéron chercha mon regard et me fit signe de prendre des notes — il voulait que tout cela fût consigné. Lorsque Sthenius finit par s’interrompre pour reprendre son souffle, il intervint d’une voix douce pour lui demander de revenir un peu en arrière, au jour, près de trois mois plus tôt, où il avait reçu la lettre de Verres.

— Quelle a été ta réaction ?

— Cela m’a un peu inquiété. Il avait une… certaine réputation. Comme son nom signifie sanglier, les gens de chez nous le surnomment le Sanglier qui a du Sang sur le Groin. Mais je ne pouvais guère refuser.

— Tu as encore sa lettre ?

— Oui.

— Et Verres y mentionne-t-il précisément ta collection d’art ?

— Oh ! oui. Il dit qu’il en a beaucoup entendu parler et qu’il veut la voir.

— Et combien de temps après est-il venu séjourner chez toi ?

— Très peu de temps. Une semaine tout au plus.

— Etait-il seul ?

— Non, il avait ses licteurs avec lui. Il a fallu que je trouve à les loger eux aussi. Les gardes du corps sont toujours des brutes épaisses, mais ceux-ci étaient de la pire engeance que j’aie jamais rencontrée. Leur chef, Sextius, est le bourreau de toute la Sicile. Il exige des pots-de-vin de ses victimes en menaçant de saboter le travail — tu sais, de les estropier — s’ils ne le paient pas avant.

Sthenius déglutit et se mit à respirer plus fort. Nous attendîmes.

— Prends ton temps, conseilla Cicéron.

— Je pensais qu’après son voyage, Verres voudrait prendre un bain, puis que nous pourrions dîner — mais non, il dit qu’il voulait voir mes collections sur-le-champ.

— Tu avais de fort belles pièces, si je me souviens bien.

— C’était ma vie, sénateur. Je ne saurais le dire autrement. Trente années passées à voyager et marchander pour rassembler cette collection. De l’argenterie, des peintures, des bronzes corinthiens, déliens… rien que je n’eusse moi-même choisi et entretenu. J’avais Le Discobole de Myron, Le Doryphore de Polyclète, des coupes en argent de Mentor. Verres ne tarit pas d’éloges. Il dit qu’une telle collection réclamait une assistance plus nombreuse. Il assura qu’elle méritait d’être présentée au public. Je n’y prêtai guère attention jusqu’au moment où, alors que nous dînions sur la terrasse, j’entendis du bruit en provenance de la cour intérieure. Mon intendant vint alors me prévenir qu’un chariot tiré par des bœufs était arrivé, et que les licteurs de Verres y chargeaient toutes les pièces.

Sthenius se tut à nouveau, et je pus sans peine imaginer la honte éprouvée par un homme si fier : sa femme pleurant, la maisonnée en état de choc, les contours poussiéreux des socles où avaient reposé les statues. On n’entendait plus dans le bureau que le bruit de mon style sur la cire.

— N’as-tu pas porté plainte ? s’enquit Cicéron.

— Auprès de qui ? Du gouverneur ? fit Sthenius avec un rire amer. Non, sénateur. J’étais en vie, n’est-ce pas ? S’il en était resté là, j’aurais digéré mes pertes et vous n’auriez jamais entendu parler de moi. Mais collectionner peut devenir une maladie, et je puis t’assurer que le gouverneur Verres en est gravement atteint. Te souviens-tu de ces sculptures qui ornent la place de la ville ?

— Oui, absolument. Trois très beaux bronzes. Mais tu ne vas pas me dire qu’il les a dérobées aussi ?

— Il a essayé. C’était le troisième jour qu’il passait sous mon toit. Il m’a demandé à qui elles appartenaient. Je lui ai répondu qu’elles étaient la propriété de la ville, et cela depuis des siècles. Tu sais qu’elles ont quatre cents ans ? Il a répliqué qu’il voulait l’autorisation de les déplacer dans sa résidence de Syracuse, également comme un prêt, et m’a demandé de faire les démarches auprès du conseil. J’avais compris quel genre d’homme il était, aussi ai-je répondu que je ne pouvais en tout honneur l’obliger. Il est parti le soir même. Quelques jours après, je reçus une assignation à comparaître le 5 octobre devant le préteur. J’étais poursuivi pour faux et usage de faux.

— Qui avait porté plainte ?

— Un de mes ennemis du nom d’Agathinus. C’est un client de Verres. Ma première pensée a été de l’affronter. Je n’ai rien à craindre quand il s’agit de mon honnêteté. De ma vie, je n’ai jamais falsifié un document. Mais j’ai alors appris que le juge ne serait autre que Verres lui-même, et qu’il avait déjà fixé ma peine. Je devais être fouetté devant toute la ville pour mon insolence.

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