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Robert Harris: Imperium

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Robert Harris Imperium

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Lorsque Tiron, le secrétaire particulier d'un sénateur romain, ouvre la porte à un étranger terrorisé, il déclenche une suite d'événements qui vont propulser son maître au sein d'une des plus célèbres et dramatiques affaires de l'Histoire. L'étranger est un Sicilien victime de Verrès, gouverneur vicieux et corrompu. Le sénateur en question, c'est Cicéron, un jeune et brillant avocat déterminé à atteindre l'imperium — pouvoir suprême au sein de l'État. À travers la voix captivante de Tiron, nous sommes plongés dans l'univers perfide et violent de la politique romaine, et nous suivons un homme — intelligent, sensible, mais aussi arrogant et roublard — dans sa lutte pour accéder au sommet. C'est un monde qui ressemble étonnamment à celui d'aujourd'hui, toile de fond d'un véritable thriller politique autour de l'irrésistible ascension de Cicéron. « Tout ce qu'il avait, écrit Tiron de son maître, c'était sa voix, et par sa seule volonté, il en a fait la voix la plus célèbre du monde. » Journaliste politique, romancier Robert Harris est l'auteur de , traduits dans le monde entier. Son précédent roman, , a été en tête de toutes les listes de best-sellers. « Harris combine magistralement son esprit critique de journaliste politique et ses techniques d'auteur de thrillers. » The Sunday Times

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Je le vois encore maintenant, se tenant à la proue du navire, les yeux rivés sur le port de Putéoles alors que nous rentrions en Italie. Qu’espérait-il ? Je me le demande. Un orchestre pour l’accueillir en musique ? Une délégation consulaire pour lui remettre une couronne de laurier ? Il y avait bien une foule, mais elle n’était pas là pour lui. Hortensius, qui briguait déjà le consulat, donnait un banquet sur plusieurs bateaux de plaisance aux couleurs vives ancrés à proximité, et les invités attendaient d’être conduits à la fête. Cicéron mit pied à terre, passant inaperçu. Il regarda autour de lui sans comprendre et, à ce moment-là, quelques-uns des convives qui remarquèrent sa tenue sénatoriale flambant neuve s’approchèrent de lui. Se réjouissant à l’avance, il redressa les épaules.

— Sénateur, appela l’un d’eux, qu’y a-t-il de neuf à Rome ?

Cicéron parvint à conserver son sourire.

— Je n’arrive pas de Rome, mon cher. Je reviens de ma province.

Un rouquin, visiblement ivre, s’exclama :

— Oooooooh ! Mon cher ! Il revient de sa province… Il y eut un ricanement, à peine réprimé.

— Qu’y a-t-il de si drôle ? fit un troisième, désireux d’apaiser les choses. Ne savez-vous pas qu’il revient d’Afrique ?

Le sourire de Cicéron devenait héroïque.

— En fait, c’est de Sicile.

Il dut y avoir d’autres réflexions de la même veine. Je ne puis m’en souvenir. Les gens s’éloignèrent lorsqu’ils comprirent qu’ils n’obtiendraient pas de nouveaux ragots de la capitale, puis, très vite, Hortensius arriva et emmena le reste de ses invités sur leurs bateaux. Il adressa un salut plutôt civil à Cicéron, mais s’abstint de l’inviter à se joindre à la fête. Nous restâmes seuls sur le quai.

Vous pourriez penser qu’il s’agit là d’un incident sans importance, pourtant, Cicéron disait lui-même que c’est à cet instant précis que son ambition avait pris en lui la solidité d’un roc. Il avait été humilié — humilié par sa propre vanité — et s’était vu donner la preuve brutale de son insignifiance dans le monde. Il resta longtemps planté là, à regarder Hortensius et ses amis festoyer sur l’eau et écouter le son joyeux des flûtes. Lorsqu’il se détourna enfin, il avait changé. Je n’exagère pas. Je l’ai vu dans ses yeux. Fort bien, semblait dire son expression, vous pouvez batifoler ; moi je vais travailler.

« Je suis, messieurs, enclin à penser que cette expérience m’a été plus précieuse que si j’avais été accueilli par des salves d’applaudissements. Je cessai dès lors de supputer ce que le monde avait dû entendre dire de moi : à partir de ce jour, je pris soin d’apparaître quotidiennement en personne. Je me mis à vivre dans le regard du public. À fréquenter le forum. Ni mon gardien ni le sommeil n’empêchèrent qui que ce soit d’entrer pour venir me voir. Même lorsque je n’avais rien à faire, je ne pouvais me résoudre à l’oisiveté, aussi n’ai-je jamais rien connu qui ressemblât à un moment de loisir. »

Je suis tombé récemment sur ce passage de l’un de ses discours et je puis en certifier la véracité. Il s’éloigna du port tel un homme perdu dans un rêve, traversa Putéoles et gagna la grand-route sans se retourner une seule fois. Je fis ce que je pus pour le suivre en prenant le plus possible de bagages. Au début, il avait l’allure lente et pensive mais, peu à peu, il accéléra le pas pour enfin marcher si rapidement en direction de Rome que j’eus peine à rester à sa hauteur.

C’est là-dessus que s’achève mon premier rouleau de papier, et que commence la véritable histoire de Marcus Tullius Cicéron.

II

Le jour qui allait se révéler crucial commença comme une journée ordinaire, une heure avant l’aube, et Cicéron fut, comme toujours, le premier de la maisonnée à se lever. Je restai un moment allongé dans l’obscurité, à écouter le parquet résonner au-dessus de ma tête tandis qu’il pratiquait les exercices qu’il avait appris à Rhodes lors d’un séjour déjà vieux de six ans, puis je roulai ma paillasse et me rinçai le visage. C’était le 1 ernovembre : il faisait froid.

Cicéron habitait une maison modeste à un étage sur la crête du mont Esquilin, cernée par un temple d’un côté et un immeuble de l’autre. Cependant, si l’on se donnait la peine de monter sur le toit, on était récompensé par une belle vue sur les grands temples du mont Capitole, à environ un demi-mille à l’ouest, de l’autre côté de la vallée brumeuse. Cette maison appartenait en fait à son père, mais le vieux monsieur n’était plus en très bonne santé, et ne quittait guère la campagne. Cicéron en jouissait donc seul, avec son épouse Terentia et leur fille de cinq ans, Tullia, ainsi qu’une douzaine d’esclaves : moi, les deux secrétaires qui travaillaient sous mes ordres, Sositheus et Laurea, l’intendant Eros, le gestionnaire des affaires de Terentia, Philotimus, deux servantes, une bonne, une nourrice, une cuisinière, un valet et un gardien. Il y avait aussi quelque part un vieux philosophe grec et aveugle, Diodotus le Stoïque, qui allait parfois jusqu’à sortir de sa chambre pour se joindre à Cicéron au dîner dès que son maître avait besoin d’une séance d’enseignement intellectuel. Nous étions donc quinze à la maison. Terentia ne cessait de se plaindre du manque de place, mais Cicéron refusait de déménager parce qu’il était encore dans sa période homme-du-peuple et que la maison se prêtait bien à cette image.

La première chose que je fis ce matin-là, comme tous les matins, fut de glisser à mon poignet gauche une cordelette à laquelle était fixé un petit polyptyque de ma conception. Il ne s’agissait pas de la tablette de cire simple ou double habituelle, mais de quatre plaquettes recto verso insérées chacune dans un cadre de hêtre très mince équipé de charnières afin que je puisse les replier et fermer l’ensemble. De cette façon, je pouvais prendre beaucoup plus de notes en une seule séance de dictée que le secrétaire moyen ; même ainsi, le torrent de mots quotidien de Cicéron était tel que je mettais toujours quelques carnets supplémentaires dans mes poches. Puis j’écartai le rideau de mon alcôve et traversai la cour pour gagner le tablinum, où j’allumai les lampes et vérifiai que tout était prêt. La pièce avait pour unique mobilier un buffet sur lequel trônait une coupe de pois chiches. (Le nom de Cicéron dérivant de cicer, qui signifie pois chiche, Marcus Tullius pensait qu’un nom inhabituel était un avantage en politique, et il s’évertuait à attirer l’attention dessus.) Une fois satisfait, je franchis l’atrium et pénétrai dans le vestibule, où le portier attendait déjà, la main posée sur le gros verrou de métal. Je vérifiai la lueur qui filtrait par la fenêtre étroite et, lorsque je la jugeai suffisamment claire, adressai un signe de tête au portier, qui fit coulisser les verrous.

Dehors, dans la rue glaciale, la foule habituelle des miséreux et des désespérés patientait déjà. Je pris note de la présence de chacun à mesure qu’ils passaient le seuil de la maison. La plupart m’étaient familiers ; je demandai le nom de ceux que je ne connaissais pas et renvoyai ceux dont les problèmes étaient insolubles. Le mot d’ordre était « s’il a le droit de vote, fais-le entrer », aussi le tablinum fut-il rapidement plein de visiteurs anxieux qui cherchaient chacun à obtenir une fraction du temps du sénateur. Je patientai dans l’entrée jusqu’à ce que la file eût disparu au-dehors, et m’apprêtais à me retirer lorsqu’une silhouette endeuillée, aux vêtements poussiéreux, aux cheveux et à la barbe hirsutes, surgit à la porte. Je dois avouer qu’elle me fit une belle peur.

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