Колетт Вивье - La maison des petits bonheurs

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La maison des petits bonheurs: краткое содержание, описание и аннотация

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Mais plus il criait, plus nous riions et, finalement, nous sommes parties toutes les trois bras dessus, bras dessous, en faisant semblant de nous raconter des choses sur lui; mais, en réalité, nous ne disions rien, c'était seulement pour le faire enrager. Alors, Armand a sauté dans la charrette.

— En tout cas, vous n'y monterez plus!

— Parfait, ai-je dit, voilà le carrosse du prince tout trouvé!

Et nous nous sommes mises à sauter autour en chantant sur l'air du «Roi Dagobert»:

C'est le prince Asticot

Qui est monté dans son carrosse,

Un carrosse en bois,

Fort joli, ma foi!

C'est pour aller pêcher

Les poissons par le bout du nez!

— Ooooh! hurlait Armand en serrant les poings, si vous n'étiez pas des filles, qu'est-ce que vous prendriez, alors! Et toi, Gabriel, tu ne pourrais pas venir m'aider, espèce de gros patapouf?

Mais Gabriel s'en gardait bien. Quant à Riquet, il baissait la tête avec un drôle d'air. Alors, pang! pang! Armand leur donne une bonne bourrade à chacun, et c'est comme ça que ça a fini, parce que Riquet s'est mis à pleurer si fort qu'on ne pouvait plus le consoler. Armand, qui avait un peu honte, lui a offert une bille; mais Riquet n'en a pas voulu, et il m'a confié tout bas:

— C'est pas pour ça que je pleure, il m'a pas fait mal, mais c'est… c'est parce que je veux pas être chasseur!.. Si je rencontrais un lion, qu'est-ce que je ferais dans l'île déserte, où y aurait pas maman?

— Pauvre Riquet, ai-je dit, mais c'est pour rire!

— Alors, pourquoi est-ce que vous vous disputez comme si c'était pour de vrai?

— Il a raison! a crié Armand; allez, les amis, on joue à autre chose: dernier chat-perché y est!

Et on n'a plus parlé des petits papiers. Orléans est sur la Loire, je l'ai demandé à Violette. Ça me fait mes 10 fautes.

VENDREDI 20.

Je suis 19 een histoire, avec 7. Oh, comme j'ai pleuré quand la maîtresse a donné les places! J'avais bien tout repassé, pourtant, et maman qui s'était donné tant de mal pour me faire réciter mes dates!.. Je dois dire que Mlle Délice a été gentille comme tout. Elle m'a fait venir près d'elle, après la classe, et elle m'a dit qu'il ne fallait pas que je pleure, qu'elle était très contente de moi parce qu'elle voyait bien que je faisais tout ce que je pouvais; que, d'ailleurs, les compositions ne comptaient pas, que ce n'était pas là-dessus qu'on jugeait les élèves; enfin, elle en a tellement et tellement dit que je n'ai plus eu de chagrin du tout. Je regardais son corsage; comme il est joli! De loin, on dirait qu'il est rose, mais quand on le voit de près, on s'aperçoit qu'en réalité il est blanc, avec de toutes petites raies roses très serrées.

— Qu'est-ce que vous regardez donc? m'a demandé la maîtresse.

— C'est votre corsage, mademoiselle, il est si beau!

Et je lui ai expliqué, pour les petites raies. Alors, elle s'est mise à rire et elle m'a donné un crayon rouge, un peu comme celui que papa m'a acheté, mais forcément, en beaucoup plus beau. Et elle m'a demandé encore si Estelle travaillait toujours aussi bien et si elle voulait toujours devenir institutrice (elle l'a eue comme élève, l'année dernière). J'ai dit oui, et qu'elle venait d'être première en sciences. «Vous la féliciterez de ma part», a dit Mlle Délice. Comme elle est gentille, tout de même! Je comprends qu'Estelle l'adore.

En histoire, Violette est 9 e, Lulu Taupin est 30 e, Tiennette Jacquot est 12 e, ex-aequo avec Marie Collinet; Carmen Fantout est 3 eet elle a copié sur Violette. Violette m'a avoué qu'elle l'avait bien vu, mais elle est si bête pour tout ça qu'elle n'ose jamais le lui défendre.

SAMEDI 21.

Hier soir, dès que nous avons été couchées, j'ai raconté à Estelle ce que m'avait dit la maîtresse, et elle m'a parlé de plus tard, quand elle serait institutrice: elle sera très, très sévère, et toutes les élèves qui ne l'écouteront pas auront trois mauvais points. Et elle s'achètera des corsages brillants, comme ceux de Mlle Délice.

— Oh, a-t-elle soupiré, comme je voudrais déjà y être!

Eh bien, pas moi; je n'ai pas du tout envie de grandir, et j'aimerais bien mieux rester toujours comme maintenant, nous trois, avec papa et maman. Quand on est grand, on ne peut plus jouer à la marelle, ni avoir des récréations, ni pleurer quand on tombe. Evidemment, il y a des avantages: on lit le journal, on se couche à l'heure qu'on veut, on n'est pas forcé de manger ce qu'on n'aime pas. Mais, à côté de ça, il faut faire des économies pour le gaz, et tout, et tout… Heureusement que ça n'arrivera que dans très, très longtemps! Ça me fait seulement un peu de peine qu'Estelle soit si pressée.

DIMANCHE 22.

Quel temps! Toute la nuit, il a plu, et le vent soufflait si fort que la fenêtre de notre chambre, qui ferme mal, remuait tant qu'elle pouvait. C'est ce que nous appelons, Estelle et moi, le «Titoum» parce que ça fait: «Ti-toum, ti-toum», et, depuis le temps qu'on entend ça, on y est habituées, mais, quand même, cette nuit, c'était trop. Pour comble de malheur, le poêle de la salle à manger s'est éteint, maman a été obligée de le rallumer, et elle n'y arrivait pas! Je lui ai bien offert de l'aider, mais elle a répondu, comme chaque fois: «Reste donc tranquille, ma Liline!». et elle nous a donné notre déjeuner au lit, pour que nous ne prenions pas froid. J'aime ça, moi, faire la grasse matinée! Riquet est venu nous rejoindre avec son oreiller et son album de Mickey; il s'est mis au bout du lit, mais Estelle faisait exprès d'étendre ses pieds très loin pour qu'il ne puisse pas s'asseoir. Elle lui en veut, et voici pourquoi: c'est parce qu'hier, papa a rencontré M. Perraudin, le maître de Riquet, et M. Perraudin lui a dit que Riquet l'avait bien fait rire. Il lui avait demandé en calcul (ils en sont à la division):

— Tu as huit cerises et tu les partages avec ta sœur. Combien t'en reste-t-il pour toi?

Riquet a réfléchi.

— Ça dépend: si c'est avec Aline, j'arriverai bien à en garder six; mais si c'est avec Estelle, elle ne m'en laissera sûrement pas plus de deux!

Papa a raconté ça à maman, pendant le dîner, et on a tous ri, sauf Estelle qui était furieuse!

— Je reconnais que c'est vexant pour toi, lui a dit maman, mais cela t'apprendra, ma petite, à être plus gentille avec ton frère.

Estelle n'a rien répondu, mais, depuis ce moment-là, elle boude et, ce matin, elle était d'une humeur de chien; elle restait tout le temps plongée dans ses Contes de Grimm et, chaque fois que je lui disais quelque chose, elle grognait. Moi, je lisais «David Copperfield» et je tournais la page 39 lorsque maman nous a crié de nous laver, parce qu'il allait être dix heures.

— Toi la première, ai-je dit à Estelle; hier matin, c'est moi qui ai commencé.

Estelle a haussé les épaules.

— Pas du tout, mademoiselle, c'est moi!

— Comment! Comment? Quel toupet! C'est moi, moi.

— Non, moi!

— Avez-vous bientôt fini? a crié maman, de la salle à manger; allons, Estelle, c'est à ton tour, Liline a raison; lève-toi, et plus vite que ça!

Estelle a bien été forcée d'obéir, mais, pour se venger, elle a mouillé la serviette, et elle a laissé plein de savon dedans, pour que ça me pique. Oh, elle est mauvaise, quand ça lui prend! Mes yeux me brûlaient tant que je n'y voyais plus et qu'en cherchant l'éponge à tâtons pour les frotter, j'ai renversé le fameux vase à fleurs: un peu plus, il était en miettes!

— Méchante! a hurlé Estelle, je t'ai vue, tu l'as fait exprès!

J'ai dit que non, elle a dit que si et, finalement, nous avons tant crié que maman est accourue et, clic, clac, nous avons reçu chacune une gifle. Alors, Estelle a boudé dans son coin et moi, dès que j'ai été prête, j'ai couru me chauffer près du poêle en me disant que maman était tout de même bien sévère parce qu'enfin, je n'y étais pour rien, là-dedans! Et qu'est-ce que je vois? Maman, assise par terre, devant le poêle éteint, au milieu d'un tas de vieux charbon et de journaux sales; sa figure, ses mains étaient barbouillées de suie, et elle pleurait à chaudes larmes, sans bruit.

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