Simenon, Georges - Maigret et le voleur paresseux

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— Où, je l'espère, tu ne trouveras rien, que des vêtements dans une valise.

Malgré son admiration pour le commissaire, Fumel était mal à l'aise et fumait nerveusement sa cigarette.

— J'ai compris ce que vous lui disiez.

— La mère d'Honoré m'a dit : « Je suis sûre que mon fils ne me laissera pas sans rien. »

— Elle me l'a répété, à moi aussi.

— Tu verras que le juge n'aura aucune envie de voir cette affaire aller plus loin. Dès qu'il entendra parler des Wilton...

Maigret buvait son grog à petites gorgées, payait les consommations, décidait de prendre un taxi pour retourner à la P. J.

— Je te dépose quelque part ?

— Non. J'ai un autobus direct.

Peut-être Fumel, craignant que la jeune femme n'ait pas bien compris, avait-il l'intention de remonter chez elle ?

— Au fait ! Cette histoire de couverture me tracasse. Continue donc à te renseigner...

Et, les mains dans les poches, Maigret se dirigea vers la station de taxis, place Constantin-Pecqueur, d'où il apercevait les fenêtres de l'inspecteur Lognon.

Chapitre 8

Quai des Orfèvres, tout le monde était exténué, aussi bien du côté des inspecteurs que de celui des hommes arrêtés pendant la nuit. On était allé chercher les témoins à domicile et on en trouvait dans tous les coins, certains mal éveillés, de mauvaise humeur, qui harcelaient Joseph :

— Quand se décidera-t-on à nous entendre ?

Qu'est-ce que le vieil appariteur pouvait leur répondre ? Il n'en savait pas plus long qu'eux.

Le garçon de la brasserie Dauphine apportait une fois de plus un plateau de petits pains et du café.

Le premier soin de Maigret, en s'installant dans son bureau, fut d'appeler Moers, qui n'était pas moins occupé, là-haut, à l'Identité Judiciaire.

On avait fait sur les mains des quatre hommes le test de la paraffine ; autrement dit, si l'un d'eux avait tiré avec une arme quelconque au cours des trois ou quatre jours précédents, on retrouverait, dans la peau, de la poudre incrustée, même s'il avait pris la précaution de se ganter.

— Tu as les résultats ?

— Le laboratoire vient de me l'apporter.

— Lequel des quatre ?

— Le numéro trois.

Maigret consulta la liste qui portait un numéro en regard de chaque nom. Le n o 3 était Roger Stieb, réfugié tchécoslovaque, qui avait travaillé un certain temps dans la même usine que Joseph Raison, quai de Javel.

— L'expert est formel ?

— Absolument.

— Rien chez les trois autres ?

— Rien.

Stieb était un grand garçon blond qui, pendant la nuit, s'était montré le plus docile de tous et qui, maintenant encore, en face de Torrence qui le harcelait, regardait l'inspecteur avec flegme comme s'il ne comprenait pas un mot de français.

C'était pourtant le tueur de la bande, chargé de protéger la fuite des assaillants.

L'autre, Loubières, un homme trapu, musclé et velu, originaire de Fécamp, tenait un garage à Puteaux. Il était marié, père de deux enfants, et toute un équipe de spécialistes était occupée à fouiller son établissement.

Chez René Lussac, la fouille n'avait rien donné, non plus que dans la villa de la belle Rosalie.

De tous, celle-ci était la plus bruyante et Maigret entendait ses glapissements, bien qu'elle fût enfermée deux bureaux plus loin en tête à tête avec Lucas.

On avait commencé les confrontations. Les deux garçons de café, impressionnés, n'osaient pas être trop catégoriques, mais croyaient reconnaître en Fernand le client qui se trouvait dans la brasserie au moment du hold-up.

— Vous êtes sûrs d'avoir toute la bande ? avaient-ils demandé avant la confrontation.

On leur avait répondu que oui, encore que ce ne fût pas tout à fait vrai. Il manquait un complice, celui qui conduisait l'auto et sur lequel on ne possédait aucune indication.

Celui-ci, comme toujours, devait être un as du volant, mais n'était probablement qu'un comparse.

— Allô !.. Oui, monsieur le procureur... Cela progresse... Nous savons qui a tiré : le nommé Stieb... Il nie, oui... Il niera jusqu'au bout... Ils nieront tous...

Sauf la pauvre Mme Lussac qui, chez elle, s'occupant de son bébé en compagnie de l'Assistante sociale, restait effondrée.

Maigret avait de la peine à garder les paupières ouvertes et le grog de La Régence n'avait rien arrangé. Il lui arriva de saisir, dans son placard, la bouteille de fine qu'il y conservait pour les grandes occasions et, non sans hésiter, d'en avaler une gorgée.

— Allô !... Pas encore, monsieur le juge...

On l'appelait à deux appareils à la fois et il était dix heures vingt, quand il reçut enfin le bon coup de téléphone. Il provenait de Puteaux.

— On a trouvé, patron.

— Tout ?

— Il ne manque pas un billet.

On avait laissé annoncer dans les journaux que la banque connaissait les numéros de série des billets volés. C'était faux. Le mensonge n'en avait pas moins empêché les gangsters de mettre l'argent en circulation. Ils attendaient l'occasion d'écouler les billets en province ou à l'étranger ; Fernand était assez malin pour ne pas se presser et pour empêcher ses hommes de quitter la ville tant que l'enquête battait son plein.

— Où ?

— Dans le capitonnage d'une vieille bagnole. La mère Loubières, qui est une maîtresse femme, ne nous lâchait pas d'un poil...

— Elle paraît être au courant ?

— C'est mon avis. On a fouillé les voitures une à une. On les a même quelque peu démontées. Enfin ! on tient le paquet !

— N'oublie pas de faire signer Mme Loubières.

— Elle refuse. J'ai essayé.

— Alors, prends des témoins.

— C'est ce que j'ai fait.

Pour Maigret, c'était la fin, ou presque. On n'avait pas besoin de lui pour questionner les témoins et procéder aux confrontations. Il y en avait pour des heures.

Après quoi, chacun des inspecteurs lui ferait son rapport. Et il aurait personnellement un rapport général à établir.

— Passez-moi le procureur Dupont d'Hastier, voulez-vous ?

Et, l'instant d'après :

— On a retrouvé les billets.

— La mallette aussi ?

Il en demandait trop. Pourquoi pas avec des empreintes digitales bien nettes ?

— La mallette flotte quelque part dans la Seine ou a été brûlée dans un calorifère.

— Chez qui a-t-on découvert l'argent ?

— Le garagiste.

— Qu'est-ce qu'il dit ?

— Encore rien. On ne lui en a pas parlé.

— Veillez à ce que son avocat soit présent. Je ne veux pas de contestations ni, plus tard, d'incidents d'audience.

Quand les couloirs seraient enfin vides, on emmènerait les quatre hommes au Dépôt, la femme Rosalie aussi — pas dans la même pièce — et là, nus comme des vers, ils passeraient à l'anthropométrie. Pour deux d'entre eux au moins, ce n'était pas une expérience nouvelle.

Ils dormiraient vraisemblablement dans une cellule du rez-de-chaussée, car le juge d'instruction tiendrait à les voir le lendemain matin avant de les écrouer à la Santé.

L'affaire ne viendrait devant les assises que dans plusieurs mois et, d'ici là, d'autres bandes auraient le temps de se former, de la même manière, pour des raisons qui ne regardaient pas le commissaire.

Il poussa une porte, puis une seconde, trouva Lucas devant une machine à écrire, tapant à deux doigts, en face d'une Rosalie qui allait et venait, les poings aux hanches.

— Vous voilà, vous ! Vous êtes content, hein ? L'idée que Fernand était en liberté vous empêchait de dormir et vous vous êtes arrangé pour lui remettre le grappin dessus. Vous n'avez même pas honte de vous en prendre à une femme, oubliant que, jadis, il vous est arrivé de venir boire un verre à mon bar et que vous n'étiez pas fâché que je vous refile des tuyaux...

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