Simenon, Georges - Maigret et le voleur paresseux
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— Lui ? Honoré ?
Elle riait d'un rire nerveux.
— Ce n'est pas vrai, n'est-ce pas ?
— Attendez ! Il a volé toute sa vie, depuis l'âge de seize ans, alors qu'il était en apprentissage chez un serrurier de Lausanne. Il s'est enfui d'une maison de redressement, en Suisse, pour s'engager dans la Légion étrangère.
— Il m'a parlé de la Légion quand j'ai découvert son tatouage.
— Il n'a pas ajouté qu'il avait fait deux ans de prison ?
Elle s'asseyait, les jambes coupées, écoutait comme si c'était d'un autre Cuendet, pas du sien, pas d'Honoré, qu'on l'entretenait.
De temps en temps, elle hochait la tête, encore incrédule.
— C'est moi-même, mademoiselle, qui l'ai arrêté autrefois et, depuis, il est passé plusieurs fois par mon bureau. Ce n'était pas un voleur ordinaire. Il n'avait pas de complices, ne fréquentait pas le milieu, menait une existence rangée. De temps en temps, il repérait un coup, en lisant les journaux ou les magazines et, pendant des semaines, il observait les allées et venues d'une maison...
« Jusqu'au moment où, sûr de lui, il y pénétrait pour s'emparer des bijoux et de l'argent. »
— Je ne peux pas, non ! C'est trop incroyable !
— Je comprends votre réaction. Pourtant, vous ne vous êtes pas trompée au sujet de sa mère. Une partie du temps qu'il ne passait pas ici, il le passait chez elle, dans un logement de la rue Mouffetard où il avait aussi ses affaires.
— Elle sait ?
— Oui.
— Elle a toujours su ?
— Oui.
— Elle le laissait faire ?
Elle n'était pas indignée, mais surprise.
— C'est à cause de ça qu'on l'a tué ?
— Plus que probablement.
— La police ?
Elle se durcissait, moins cordiale, moins confiante.
— Non.
— Ce sont les gens chez qui... chez qui il voulait voler qui l'ont abattu ?
— Je le suppose. Écoutez-moi bien. Ce n'est pas moi qui suis chargé de l'enquête, mais le juge d'instruction Cajou. Il a confié un certain nombre de tâches à l'inspecteur Fumel.
Celui-ci inclinait la tête.
— Ce matin, l'inspecteur est ici officieusement, sans mandat. Vous aviez le droit de ne pas répondre à mes questions et aux siennes. Vous pouviez nous empêcher d'entrer chez vous. Et, s'il nous arrivait de fouiller votre appartement, nous commettrions un abus de pouvoir. Vous me comprenez ?
Non. Maigret sentait qu'elle ne mesurait pas la portée de ses paroles.
— Je pense...
— Pour être plus précis, tout ce que vous nous avez confié au sujet de Cuendet ne figurera pas dans le rapport de l'inspecteur. Il est à prévoir que, quand il découvrira votre existence et vos rapports avec Honoré, le juge d'instruction vous enverra Fumel ou un autre inspecteur muni d'un mandat en bonne et due forme.
— Qu'est-ce que je devrai faire ?
— À ce moment-là, vous pourrez réclamer l'assistance d'un avocat.
— Pourquoi ?
— Je dis que vous pourrez. Vous n'y êtes pas tenue par la loi. Peut-être Cuendet, outre ses vêtements, ses livres et ses pipes, a-t-il laissé certaines choses dans votre appartement...
Le yeux bleus exprimaient enfin la compréhension. Trop tard, car Mlle Schneider murmurait déjà, comme pour elle-même :
— La valise...
— Il est normal que, vivant avec vous une partie de l'année, votre ami vous ait confié une valise contenant des effets personnels. Il est normal aussi, qu'il vous en ait laissé la clé en vous recommandant, par exemple, de l'ouvrir s'il lui arrivait quelque chose...
Maigret aurait préféré que Fumel ne soit pas là et, comme s'il s'en rendait compte, l'inspecteur prenait un air absent, maussade.
Quant à Èveline, elle secouait la tête.
— Je n'ai pas la clé... Mais...
— Peu importe, encore une fois. Il n'est pas impensable qu'un homme comme Cuendet ait pris la précaution de rédiger un testament par lequel il vous charge, après sa mort, de certaines missions, ne serait-ce que de prendre soin de sa mère...
— Elle est très âgée ?
— Vous la verrez, puisqu'il semble que vous soyez les seules femmes dans sa vie.
— Vous croyez ?
Elle en était contente, malgré tout, et ne pouvait s'empêcher de le laisser voir par son sourire. Quand elle souriait, elle avait des fossettes comme une toute jeune fille.
— Je ne sais plus que penser.
— Vous aurez le temps, quand nous serons partis, de penser à votre aise.
— Dites-moi, monsieur le commissaire...
Elle hésitait, soudain rouge jusqu'aux cheveux.
— Il n'a... il n'a jamais tué personne ?
— Je peux vous l'affirmer.
— Remarquez que, si vous m'aviez dit oui, j'aurais refusé de vous croire.
— Je vais ajouter quelque chose de plus difficile à expliquer. Cuendet, c'est certain, vivait d'une partie du produit de ses vols.
— Il dépensait si peu !
— Justement. Qu'il ait éprouvé un besoin de sécurité, le besoin de savoir qu'il possédait un magot à sa disposition, c'est possible et même probable. Je ne serais pas surpris pourtant, que, dans son cas, un autre élément ait joué un rôle essentiel.
« Pendant des semaines, je vous l'ai dit. il observait la vie d'une maison... »
— Comment s'y prenait-il ?
— En s'installant dans un bistrot, où il passait des heures près de la vitre, en louant une chambre dans un immeuble d'en face lorsqu'il en avait l'occasion...
L'idée que Maigret avait déjà eue venait à l'esprit de la femme.
— Vous croyez que quand j'ai fait sa connaissance, à La Régence...
— C'est vraisemblable. Il n'attendait pas que les appartements soient inoccupés, que les locataires soient sortis. Au contraire ! Il attendait, lui, leur retour...
— Pourquoi ?
— Un psychologue ou un psychiatre répondraient mieux que moi à cette question. Avait-il besoin de la sensation du danger ? Je n'en suis pas si sûr. Voyez-vous, il ne s'introduisait pas seulement dans un appartement étranger mais, en quelque sorte, dans la vie des gens. Ceux-ci dormaient dans leur lit et il les frôlait. C'était un peu comme si, en plus de leur prendre leurs bijoux, il emportait une part de leur intimité...
— On dirait que vous ne lui en voulez pas.
Maigret sourit à son tour et se contenta de grogner :
— Je n'en veux à personne. Au revoir, mademoiselle. N'oubliez rien de ce que je vous ai dit, aucun mot. Pensez-y calmement.
Il lui serra la main, à la grande surprise d'Èveline, et Fumel imita le commissaire, d'une façon plus maladroite, comme s'il était troublé.
Dans l'escalier, déjà, l'inspecteur s'exclamait :
— C'est une femme extraordinaire !
Celui-là reviendrait rôder dans le quartier, même quand tout le monde aurait oublié Honoré Cuendet. C'était plus fort que lui. Il avait déjà sur les bras une maîtresse qui lui compliquait l'existence, et il allait s'ingénier à la compliquer davantage.
Dehors, sur les trottoirs, la neige commençait à tenir.
— Qu'est-ce que je fais, patron ?
— Tu as sommeil, non ? Entrons toujours prendre un verre.
Il y avait quelques clients, à présent, dans la brasserie où un voyageur de commerce copiait des adresses dans le bottin des professions.
— Vous l'avez trouvée ?
— Oui.
— Gentille, hein ? Qu'est-ce que je vous sers ?
— Pour moi, un grog.
— Pour moi aussi.
— Deux grogs, deux !
— Cet après-midi, quand tu auras dormi, tu rédigeras ton rapport.
— Je parlerai de la rue Neuve-Saint-Pierre ?
— Bien entendu, et de la Wilton qui habite en face de l'hôtel Lambert, Cajou te convoquera à son cabinet pour te réclamer des détails.
— Il m'enverra perquisitionner chez Mlle Schneider.
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