Simenon, Georges - Maigret et le voleur paresseux

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Avant de quitter le boulevard Richard-Lenoir, il avait eu une nouvelle conversation téléphonique avec Janvier.

— J'attends des nouvelles, ici, d'un instant à l'autre. Je peux déjà vous affirmer qu'il y a un homme depuis quelques jours, dans la villa de Rosalie Bourdon, à Corbeil.

— Nos policiers l'ont vu ? questionna Buffct, qui avait une toute petite voix pour un si gros corps, presque une voix de fille.

— Pas encore. Des voisins leur en ont parlé, et le signalement correspond assez bien avec celui de Fernand.

— Ils cernent la villa ?

— D'assez loin, pour ne pas donner l'alarme.

— Il existe plusieurs issues ?

— Bien entendu, mais la situation se développe par ailleurs aussi. Comme je l'ai dit tout à l'heure par téléphone au procureur, Lussac est un ami de Joseph Raison, le gangster qui a été tué rue La Fayette, et qui habitait le même immeuble que lui, à Fontenay-aux-Roses. Or, Lussac fréquente, avec au moins deux camarades, un café de la porte de Versailles, le café des Amis.

« Ils y jouaient aux cartes hier soir et, à neuf heures et demie, Lussac s'est enfermé dans la cabine pour appeler Corbeil.

« Il apparaît donc que c'est de cette façon que les trois hommes restent en contact avec leur chef. J'attends un coup de fil d'un moment à l'autre.

« Maintenant, si, ce soir, ils se réunissent au même endroit, ce que nous ne tarderons pas à savoir, nous aurons une décision à prendre. »

Autrefois, il l'aurait prise seul, et cette sorte de conseil de guerre, dans les bureaux du Parquet, n'aurait pas eu lieu. Elle aurait même été impensable, à moins d'une affaire politique.

— Selon un témoin, Fernand se trouvait, au moment du hold-up, dans une brasserie située juste en face de l'endroit où le caissier a été assailli et où ses attaquants, moins un, ont sauté en voiture.

« Ces hommes emportaient la mallette contenant les millions.

« Il est improbable que, depuis, étant donne surtout l'accident qui s'est produit, Fernand ait pu les rencontrer.

« Si c'est lui qui se cache chez la belle Rosalie, il s'y est planqué le soir même et chaque soir, par téléphone, il donne ses instructions au café des Amis...

Buffet écoutait, l'air endormi. Maigret savait que son collègue de la Sûreté voyait les choses de la même façon que lui, envisageait les mêmes possibilités, les mêmes dangers. Ce n'était que pour ces messieurs du Parquet qu'il fournissait tant de détails.

— Tôt ou tard, un des complices sera chargé de porter à Fernand tout ou une partie du magot. Dans ce cas-là, évidemment, nous disposerions d'une preuve absolue. L'attente peut durer plusieurs jours. D'ici là, il est possible que Fernand cherche une autre retraite et, même avec la villa cernée, il est capable de nous glisser entre les doigts.

« D'un autre côté, si la réunion a lieu ce soir, comme hier, au café des Amis, nous avons la possibilité d'arrêter les trois hommes en même temps qu'à Corbeil on mettrait la main Sur Fernand. »

Le téléphone sonnait. Le greffier tendait l'appareil à Maigret.

— C'est pour vous.

C'était Janvier, qui faisait en quelque sorte la liaison.

— Ils y sont, patron. Qu'est-ce que vous avez décidé ?

— Je te le dirai dans quelques minutes. Envoie un de nos hommes, avec une Assistante sociale, à Fontenay-aux-Roses. Une fois arrivé, qu'il t'appelle au téléphone.

— Compris.

Maigret raccrocha.

— Quelle est votre décision, messieurs ?

— De ne pas courir de risques, prononça le procureur. Des preuves, on finira par en trouver, n'est-ce pas ?

— Ils retiendront les meilleurs avocats, refuseront de parler et sans doute se sont-ils fabriqués d'excellents alibis.

— Par contre, si on ne les arrête pas ce soir, nous risquons de ne jamais les arrêter.

— Je me charge de Corbeil, annonça Buffet.

Maigret n'avait pas à protester. C'était en dehors de son secteur et regardait la Sûreté nationale.

Le juge d'instruction questionna :

— Vous croyez qu'ils tireront ?

— S'ils en ont l'occasion, c'est à peu près certain, mais nous essayerons de ne pas leur laisser le choix.

Quelques minutes plus tard, Maigret et le gros commissaire de la rue des Saussaies passaient d'un monde à un autre en franchissant la simple porte séparant le Palais de Justice de la Police judiciaire.

Ici, on sentait déjà l'animation des grands jours.

— Il vaut mieux, avant d'attaquer la villa, attendre de savoir si, à neuf heures et demie, il y a un coup de téléphone...

— D'accord. Je préfère néanmoins être là-bas en avance, pour tout préparer. Je vous téléphonerai afin de savoir où vous en êtes.

Dans la cour obscure et froide, il y avait déjà une voiture radio dont on chauffait le moteur et un car plein de policiers. Le commissaire de police du XVI edevait se trouver quelque part aux alentours du café des Amis, avec tous ses hommes disponibles.

De paisibles commerçants y discutaient de leurs affaires, jouaient aux cartes sans se douter de rien et nul ne remarquait l'inspecteur Nicolas plongé dans la lecture d'un journal.

Il venait de téléphoner, laconique :

— C'est fait.

Cela signifiait que les trois hommes étaient là, comme la veille, René Lussac regardant parfois l'heure afin, sans doute, à neuf heures et demie, de ne pas rater son coup de fil à Corbeil.

Là-bas, autour de la villa, où deux fenêtres du rez-de-chaussée étaient éclairées, des hommes étaient figés un peu partout dans le noir, parmi les flaques de glace.

Le standard téléphonique, alerté, attendait. À neuf heures trente-cinq, il annonçait :

— On vient de demander Corbeil.

Et un inspecteur, à la table d'écoute, enregistrait l'entretien.

— Ça va ? demandait Lussac.

Ce n'était pas un homme qui répondait, mais Rosalie.

— Ça va, rien de nouveau.

— Jules est impatient.

— Pourquoi ?

— Il voudrait partir en voyage.

— Garde l'appareil.

Elle devait s'entretenir avec quelqu'un, revenait au téléphone.

— Il dit qu'il faut encore attendre.

— Pourquoi ?

— Parce que !

— Ici, on commence à nous regarder de travers.

— Un instant.

Nouveau silence, puis :

— Demain, il y aura sans doute du nouveau.

Buffet appelait, de Corbeil :

— Ça y est ?

— Oui. Lussac a téléphoné. C'est la femme qui a répondu, mais il y a quelqu'un près d'elle. Il paraît qu'un certain Jules, qui appartient à la bande, commence à s'impatienter.

— On y va ?

— Dix heures un quart.

Il fallait que les deux actions soient simultanées afin d'éviter que si, avenue de Versailles, un des hommes échappait par miracle au coup de filet, il puisse donner l'alerte à Corbeil.

— Dix heures un quart.

Maigret donnait ses dernières instructions à Janvier.

— Quand Fontenay-aux-Roses appellera, fais arrêter Mme Lussac, mandat ou pas mandat. Qu'on l'amène ici et qu'on laisse l'Assistante sociale s'occuper de l'enfant.

— Et Mme Raison ?

— Pas elle. Pas tout de suite.

Maigret prenait place dans la voiture radio. Le car était parti. Quelques passants, à la porte de Versailles, froncèrent les sourcils en voyant une animation inhabituelle, des hommes qui frôlaient les maisons et parlaient bas, d'autres qui disparaissaient comme par magie dans des coins obscurs.

Maigret prenait contact avec le commissaire de police, mettait au point avec lui la marche à suivre.

Une fois encore, on avait le choix entre deux méthodes. On pouvait attendre la sortie des trois joueurs de cartes qu'on apercevait de loin, derrière les vitres du café, chacun ayant, comme la veille, sa voiture à proximité.

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