Simenon, Georges - Maigret et le voleur paresseux
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— Tu as faim ?
— Cela commence, mais je peux attendre.
— Va.
— Je ne reste pas jusqu'à la relève ?
Maigret haussa les épaules. À quoi bon ?
Il ferma la porte à clé, glissa celle-ci dans sa poche. En bas, il dit à la patronne :
— Ne louez pas le 33 avant que je vous fasse signe. Personne ne doit y entrer, vous entendez ?
Dans la rue, il aperçut de loin Olga qui s'en venait au bras d'un homme et il fut content pour elle.
Chapitre 6
Il ne savait pas, en se mettant à table, qu'un coup de téléphone, tout à l'heure, l'arracherait à la tranquillité un peu sirupeuse de son appartement, ni que des dizaines de gens qui, en ce moment, faisaient des projets pour la soirée, allaient passer une nuit différente de celle qu'ils avaient prévue, enfin que, jusqu'au matin, toutes les fenêtres du Quai des Orfèvres resteraient éclairées comme les nuits de grand branle-bas.
Ce dîner était bien agréable pourtant, plein d'intimité, de compréhension subtile entre sa femme et lui. Il lui avait parlé de l'andouillette de midi, dans le bistrot du quartier Saint-Antoine. Ils avaient souvent fréquenté ensemble ce genre de restaurants-là, autrefois plus nombreux. Typiques de Paris, on en trouvait presque dans chaque rue et on les appelait des restaurants de chauffeurs.
Au fond, si on y mangeait si bien, c'est que les patrons venaient tous de leur province, Auvergnats, Bretons, Normands, Bourguignons, et qu'ils avaient gardé, non seulement les traditions de chez eux, mais des contacts, faisant venir de leur pays, jambons et charcuterie, parfois même le pain de campagne...
Il pensait à Cuendet et à sa mère qui, eux, avaient apporté rue Mouffetard l'accent trainant du pays de Vaud, un certain calme, un certain immobilisme où il y avait comme de la paresse.
— Tu n'as pas de nouvelles de la vieille ?
Mme Maigret avait suivi sa pensée dans ses yeux.
— Tu oublies qu'officiellement je ne m'occupe en ce moment que des hold-up. Ça, c'est plus grave, car ça menace les banques, les compagnies d'assurances, les grosses affaires. Les gangsters se sont modernisés plus vite que nous.
Un petit coup de cafard, en passant. Plus exactement de la nostalgie, sa femme le savait, sachant aussi que cela ne durait jamais longtemps.
À ces moments-là, d'ailleurs, il s'effrayait moins de la retraite, qui l'attendait dans deux ans. Le monde changeait, Paris changeait, tout changeait, hommes et méthodes. Sans cette retraite, qui lui apparaissait parfois comme un épouvantail, ne se sentirait-il pas dépaysé dans un univers qu'il ne comprendrait plus ?
Il n'en mangeait pas moins de bon appétit, lentement.
— C'est un drôle de type ! Rien ne laissait prévoir ce qui lui est arrivé et pourtant sa mère s'est contentée de murmurer, quand je me suis inquiété de son avenir :
— Je suis sûre qu'il ne me laissera pas sans rien...
Si c'était vrai, comment Cuendet s'y était-il pris ; quelle combinaison avait-il fini par échafauder dans sa grosse tête rougeaude ?
C'est alors, comme Maigret commençait son dessert, que le téléphone sonna.
— Tu veux que je réponde ?
Il était déjà debout, sa serviette à la main. On l'appelait du Quai. C'était Janvier.
— Une nouvelle qui pourrait être importante, patron. L'inspecteur Nicolas vient de m'appeler. On a pu retrouver l'appel téléphonique fait par René Lussac du café de la porte de Versailles.
« Il s'agit d'un numéro des environs de Corbeil, une villa au bord de la Seine, qui appartient à quelqu'un que vous connaissez, Rosalie Bourdon. »
— La belle Rosalie ?
— Oui. J'ai appelé la brigade mobile de Corbeil. La femme est chez elle.
Encore une qui avait, maintes fois, passé des heures entières dans le bureau de Maigret. À présent, elle approchait de la cinquantaine, mais c'était encore une créature appétissante, bien en chair, haute en couleur, au langage vert et pittoresque.
Elle avait débuté, très jeune, sur le trottoir, aux alentours de la place des Ternes et, à vingt-cinq ans, elle dirigeait une maison de rendez-vous fréquentée par les hommes les plus distingués de Paris.
Elle avait tenu ensuite, rue Notre-Dame-de-Lorette, un cabaret de nuit d'un genre spécial à l'enseigne de La Cravache .
Son dernier amant, l'homme de sa vie, était un certain Pierre Sabatini, de la bande des Corses, condamné à vingt ans de travaux forcés après avoir abattu deux membres du gang des Marseillais, dans un bar de la rue de Douai.
Sabatini était encore à Saint-Martin-de-Ré pour plusieurs années. L'attitude de Rosalie, au procès, avait été pathétique et, la condamnation prononcée, elle avait remué ciel et terre pour obtenir l'autorisation d'épouser son amant.
Toute la presse en avait parlé, à l'époque. Elle s'était prétendue enceinte. Certains avaient imaginé qu'elle s'était fait faire un enfant par le premier venu dans l'espoir de ce mariage.
Lorsque le ministère avait refusé, d'ailleurs, il n'avait plus été question de maternité et Rosalie avait disparu de la circulation, s'était retirée dans sa villa des environs de Corbeil d'où elle envoyait régulièrement lettres et colis au prisonnier. Chaque mois, elle faisait le voyage de l'île de Ré et on la tenait à l'œil, là-bas, craignant qu'elle prépare l'évasion de son amant.
Or, à Saint-Martin, Sabatini partageait la cellule de Fernand.
Janvier continuait :
— J'ai demandé à Corbeil de surveiller la villa. Plusieurs hommes sont autour en ce moment.
— Et Nicolas ?
— Il vous fait dire qu'il se rend à la porte de Versailles. D'après ce qu'il a vu hier, son impression est que Lussac et ses deux amis s'y réunissent chaque soir. Il préfère s'installer dans le café avant eux, afin de moins attirer leur attention.
— Lucas est encore au bureau ?
— Il vient de rentrer.
— Dis-lui de garder, cette nuit, un certain nombre d'hommes sous la main. Je te rappellerai dans quelques minutes.
Il se mit en communication avec le Parquet, n'eut au bout du fil qu'un substitut de garde.
— Je désire parler au procureur Dupont d'Hastier.
— Il n'est pas ici.
— Je sais. J'ai pourtant besoin de lui parler d'urgence. Il s'agit des derniers hold-up et, sans doute, de Fernand.
— Je vais essayer de l'atteindre. Vous êtes au Quai ?
— Chez moi.
Il donna son numéro et, dès lors, les événements s'enchaînèrent avec rapidité. Il avait a peine fini son dessert que la sonnerie retentissait à nouveau. C'était le procureur.
— On m'apprend que vous avez arrêté Fernand ?
— Pas encore, monsieur le procureur, mais nous avons peut-être une chance de l'arrêter, cette nuit.
Il le mettait au courant, en quelques phrases.
— Venez me rejoindre a mon bureau d'ici un quart d'heure. Je suis à table chez des amis, mais je les quitte immédiatement. Vous avez pris contact avec Corbeil ?
Mme Maigret lui préparait du café très noir et sortait la bouteille de framboise du buffet.
— Fais attention de ne pas prendre froid. Tu crois que tu iras à Corbeil ?
— Cela m'étonnerait qu'ils m'en laissent une chance.
Il ne se trompait pas. Au Palais de Justice, dans un des vastes bureaux du Parquet, il trouvait, non seulement le procureur Dupont d'Hastier, en smoking, mais le juge d'instruction Legaille, chargé du dossier des hold-up, ainsi qu'un de ses vieux camarades de l'autre maison, c'est-à-dire de la rue des Saussaies, le commissaire Buffet.
Buffet était plus grand, plus large, plus épais que lui, le teint rouge, les yeux toujours comme endormis, ce qui ne l'empêchait pas d'être un des policiers les plus redoutables.
— Asseyez-vous, Maigret, et dites-nous où vous en êtes exactement.
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