Simenon, Georges - Maigret et le voleur paresseux

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« Il s'est rendu dans un café de la porte de Versailles, le café des Amis, un endroit calme, fréquenté par des commerçants du quartier qui viennent y faire leur partie de cartes.

« Deux personnages l'y attendaient et ils ont joué à la belote comme des gens qui ont l'habitude d'occuper la même table.

« Cela m'a paru bizarre. Lussac n'a jamais habité le quartier de la porte de Versailles. Je me suis demandé pourquoi il venait de si loin pour faire sa partie dans un établissement assez peu attrayant. »

— Tu étais à l'intérieur du café ?

— Oui. J'étais sûr qu'il ne m'avait pas repéré à Fontenay-aux-Roses et je ne risquais rien en me montrant. Il ne s'est pas occupé de moi. Tous les trois jouaient normalement. mais il leur arrivait assez souvent de regarder l'heure.

« À neuf heures et demie, exactement, Lussac a demandé un jeton à la caisse et s'est enfermé dans la cabine téléphonique, où il est resté environ dix minutes. Je pouvais le voir à travers la vitre. Il ne téléphonait pas à Paris car, après avoir décroché une première, fois, il n'a dit que quelques mots et a raccroché. Sans sortir de la cabine, il a attendu et la sonnerie a retenti quelques instants plus tard. Autrement dit, la communication a passé par l'inter ou par le régional.

« Quand il est retourné à sa table, il semblait soucieux. Il leur a dit quelques mots, puis a regardé autour de lui d'un air méfiant et leur a fait signe de reprendre la partie. »

— Comment sont les deux autres ?

— Je suis sorti avant eux et j'ai attendu dans ma voiture. Ce n'était plus la peine, ai-je pensé, de suivre Lussac, qui retournerait sans doute à Fontenay-aux-Roses. J'ai choisi un de ses compagnons, au petit bonheur. Chacun avait son auto. Celui qui m'a paru le plus âgé est monté le premier dans la sienne et je l'ai suivi jusqu'à un garage de la rue La Boétie. Il y a laissé sa voiture et s'est ensuite dirigé vers un immeuble de la rue de Ponthieu, derrière les Champs-Élysées, où il occupe un studio meublé.

« Il s'agit d'un nommé Georges Macagne. J'ai fait vérifier ce matin par le service des garnis. Ensuite, je suis monté aux Sommiers et j'ai trouvé son casier judiciaire. Il a été condamné deux fois pour vol de voitures et une fois pour coups et blessures... »

C'était peut-être enfin la fissure, qu'on attendait depuis si longtemps.

— J'ai préféré ne pas interroger les patrons du café.

— Tu as bien fait. Je vais demander une commission rogatoire au juge d'instruction et tu iras au central téléphonique afin qu'ils recherchent à qui René Lussac a téléphoné hier soir. Ils ne feront rien sans un ordre écrit.

Comme l'inspecteur quittait son bureau, Maigret appela l'hôpital Beaujon, eut quelque peine à obtenir au bout du fil l'inspecteur en fonction à la porte de Raison.

— Où en est-il ?

— J'attendais justement quelques minutes pour vous téléphoner. On est allé chercher sa femme. Elle vient d'arriver. Je l'entends qui pleure dans sa chambre. Attendez. L'infirmière-chef sort à l'instant. Vous restez à l'appareil ?

Maigret continuait à entendre les bruits assourdis d'un couloir d'hôpital.

— Allô ! C'est bien ce que je pensais. Il est mort.

— Il n'a pas parlé ?

— Il n'a même pas repris connaissance. Sa femme est couchée de tout son long au milieu de la chambre, le visage sur le plancher, et sanglote.

— Elle t'a remarqué ?

— Certainement pas dans l'état où elle est.

— Elle est arrivée en taxi ?

— Je ne sais pas.

— Descends jusqu'à la grande porte et attends. Suis-la à tout hasard, pour le cas où elle aurait envie de prendre contact avec quelqu'un ou de téléphoner.

— Compris, patron.

Peut-être était-ce une affaire à peu près terminée et allait-on, grâce à un coup de téléphone, arriver enfin à Fernand. C'était assez logique qu'il soit terré quelque part dans la campagne, pas loin de Paris, probablement dans une de ces auberges tenues par d'anciennes filles ou par d'anciens truands.

Si le téléphone ne donnait rien, on pourrait toujours faire le tour de ces endroits-là. mais cela risquait d'être long et rien ne prouvait que Fernand, qui était le cerveau de la bande, ne changeait pas de refuge chaque jour.

Il appela le juge d'instruction qui s'occupait de l'affaire, le mit au courant, promit un rapport qu'il se mit tout de suite à rédiger, car le magistrat voulait en parler le soir même au procureur.

Il signalait entre autres choses que l'auto qui avait servi au hold-up avait été retrouvée près de la porte d'Italie ; comme on s'y attendait, c'était une voiture volée et, bien entendu, on n'y avait trouvé aucun indice, à plus forte raison aucune empreinte digitale intéressante.

Il était en plein travail quand l'huissier, le vieux Joseph, vint lui annoncer que le directeur de la P. J. le priait de le rejoindre dans son bureau. Il crut un instant qu'il s'agissait de l'affaire Cuendet, que son chef avait eu, Dieu sait comment, des échos de son activité, et il s'attendit à se faire taper sur les doigts.

Il fut question, en réalité, d'une nouvelle affaire, la disparition, depuis trois jours, de la fille d'un personnage important. Elle avait dix-sept ans et on avait découvert qu'elle suivait en cachette des cours d'art dramatique et qu'elle avait fait de la figuration dans des films qui n'étaient pas encore sortis.

— Les parents veulent éviter que cela arrive jusqu'aux journaux. Il y a toutes les chances pour qu'elle soit partie de son plein gré...

Il mit Lapointe sur cette affaire-là et, tandis que les vitres devenaient de plus en plus sombres, se replongea dans son rapport.

À cinq heures, il frappait à la porte de son collègue des Renseignements Généraux, qui avait l'air d'un officier de cavalerie. Ici, pas de bousculades, d'allées et venues comme à la Criminelle. Les murs étaient tapissés de dossiers verts et la serrure était aussi compliquée qu'une serrure de coffre-fort.

— Dites-moi, Danet, connaîtriez-vous par hasard un certain Wilton ?

— Pourquoi me demandez-vous ça ?

— C'est encore assez vague, On m'a parlé de lui et j'aimerais en savoir un peu plus sur son compte.

— Il est mêlé à une histoire ?

— Je ne crois pas.

— Vous parlez de Stuart Wilton ?

— Oui.

Danet le connaissait donc, comme il connaissait toute personnalité étrangère habitant Paris ou y faisant de longs séjours. Peut-être même y avait-il, dans les classeurs verts, un dossier au nom de Wilton, mais le chef des Renseignements Généraux ne fit pas un geste pour s'en saisir.

— C'est un homme très important.

— Je sais. Très riche aussi, m'a-t-on dit,

— Très riche, oui, et un grand ami de la France. Il a d'ailleurs choisi d'y vivre la plus grande partie de l'année.

— Pourquoi ?

— Parce qu'il aime la vie ici, d'abord...

— Ensuite ?

— Peut-être parce qu'il se sent plus libre dans notre pays que de l'autre côté de la Manche. Ce qui m'intrigue, c'est que vous veniez me poser des questions, car je ne vois pas le rapport qui peut exister entre Stuart Wilton et vos services.

— Il n'y en a pas encore.

— C'est à cause d'une femme que vous vous occupez de lui ?

— On ne peut même pas dire que je m'en occupe. Il y a certainement une femme qui...

— Laquelle ?

— Il a été marié plusieurs fois, n'est-ce pas ?

— Trois fois. Et il se remariera sans doute un jour ou l'autre, bien qu'il approche des soixante-dix ans.

— Il est très porté sur les femmes ?

— Très.

Danet ne répondait qu'à regret, comme si on touchait indûment à un milieu qui ne concernait que lui.

— Je suppose qu'il n'y a pas que celles qu'il épouse ?

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