Simenon, Georges - Maigret et le voleur paresseux
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— Il a beaucoup saigné ?
— Non seulement il a saigné, mais de la matière cervicale a été répandue. Il lui en collait encore dans les cheveux.
— On a analysé le contenu de l'estomac ?
— Vous savez ce qu'il contenait ? Du chocolat pas encore digéré. Il y avait aussi de l'alcool, pas beaucoup, qui avait à peine commencé à pénétrer dans le sang.
— Je vous remercie, François. Si on ne vous demande rien, ne dites pas que je vous ai téléphoné.
— Cela vaut mieux pour moi aussi.
Fumel téléphonait un peu plus tard, au commissaire.
— Je suis allé chez la vieille, patron, et elle m'a accompagné à l'institut médico-légal. C'est bien lui.
— Comment cela s'est-il passé ?
— Elle a été plus calme que je ne le craignais, Quand j'ai proposé de la reconduire, elle a refusé et est partie toute seule vers la station de métro.
— Tu as fouillé l'appartement ?
— Je n'ai rien trouvé, que des livres et des revues.
— Pas de photographies ?
— Une mauvaise photo du père, en soldat suisse, et un portrait d'Honoré bébé.
— Pas de notes ? Tu as fouillé les livres ?
— Rien. Cet homme-là n'écrivait pas, ne recevait pas de lettres. À plus forte raison sa mère.
— Il y a une piste que tu pourrais suivre, à condition d'être très prudent. Un certain Stuart Wilton habite rue de Lonchamp, où il possède un hôtel particulier à je ne sais quel numéro. Il a une Rolls Royce et un chauffeur. Il doit bien leur arriver de laisser l'auto au bord du trottoir ou de la confier à un garage. Essaie de voir si, à l'intérieur, il n'y a pas une couverture en chat sauvage.
« Le fils Wilton habite le George-V et a une auto aussi. »
— J'ai compris, patron.
— Ce n'est pas tout. Il serait intéressant d'avoir une photo des deux hommes.
— Je connais un photographe qui travaille sur les Champs-Élysées.
— Bonne chance !
Maigret passa une demi-heure à donner des signatures et, quand il quitta la P. J., au lieu de se diriger vers son autobus habituel, il marcha en direction du quartier Saint-Paul.
Il faisait toujours aussi froid, aussi sombre et les lumières de la ville avaient un éclat différent de leur éclat habituel, les silhouettes des passants étaient plus noires, comme si on avait gommé les demi-teintes.
Alors qu'il tournait le coin de la rue Saint-Paul, une voix, sortant de l'obscurité, prononça :
— Alors, commissaire ?
C'était Olga, vêtue d'un manteau de lapin, qui se tenait sur un seuil. Cela lui donna l'idée de demander à la fille un renseignement qu'il allait justement chercher ailleurs, d'autant plus qu'elle était la mieux placée pour lui répondre.
— Dites-moi, quand vous avez besoin de boire un verre ou de vous réchauffer après minuit, qu'est-ce qu'il y a d'ouvert dans le quartier ?
— Chez Léon.
— Un bar ?
— Oui. Rue Saint-Antoine, juste devant le métro.
— Vous y avez parfois rencontré votre voisin ?
— Le Suisse ? Pas la nuit, non. Une fois ou deux, l'après-midi.
— Il buvait ?
— Du vin blanc.
— Je vous remercie.
Ce fut elle qui lui lança, avant de battre à nouveau la semelle :
— Bonne chance !
Il avait une photo de Cuendet en poche et il pénétra dans le bar plein de vapeurs, commanda un verre de cognac, le regretta en voyant sur la bouteille six ou sept étoiles.
— Vous connaissez cet homme ?
Le patron s'essuyait les mains à son tablier avant de saisir la photographie qu'il examinait d'un air réfléchi :
— Qu'est-ce qu'il a fait ? demandait-il alors prudent.
— Il est mort.
— Comment ? Il s'est suicidé ?
— Qu'est-ce qui vous fait penser ça ?
— Je ne sais pas... Je ne l'ai pas vu souvent. Trois ou quatre fois... Il ne parlait à personne... Le dernier soir...
— Quand était-ce ?
— Je ne pourrais pas vous dire au juste... Jeudi ou vendredi dernier... Peut-être samedi... Les autres fois, il était venu boire un coup sur le zinc dans l'après-midi comme un homme qui a soif...
— Un seul ?
— Mettons deux... Pas plus... Ce n'était pas ce qu'on appelle un buveur... Je les reconnais du premier coup d'œil...
— Quelle heure était-il, le dernier soir ?
— Passé minuit... Attendez... Ma femme était montée... Il devait donc être entre minuit et demi et une heure du matin...
— Qu'est-ce qui fait que vous vous en souveniez ?
— D'abord, la nuit, il n'y a guère que des habitués et des habituées, parfois un chauffeur de taxi en maraude... ou encore des flics qui viennent avaler un coup en fraude... Il y avait un couple, je me le rappelle, qui parlait bas, au guéridon du coin... À part ça, la salle était vide... J'étais occupé avec mon percolateur... Je n'ai pas entendu de pas... Et, quand je me suis retourné, il était accoudé au zinc... J'ai été tout saisi...
— C'est pour cela que vous vous en souvenez ?
— Et aussi parce qu'il m'a demandé si j'avais du vrai kirsch, pas du kirsch de fantaisie... On n'en sert pas souvent... J'ai pris une bouteille de la seconde rangée, celle-ci, tenez, avec des mots écrits en allemand sur l'étiquette, et cela a paru lui faire plaisir. Il a dit :
« — C'est du bon !
« Il a pris le temps de réchauffer le verre dans le creux de sa main et a bu lentement, en regardant l'heure à l'horloge. J'ai compris qu'il hésitait à en commander un second et, quand j'ai tendu la bouteille, il n'a pas résisté.
« Il ne buvait pas pour boire, mais parce qu'il aimait le kirsch. »
— Il n'a parlé à personne ?
— Sauf à moi.
— Les consommateurs du coin n'ont pas fait attention à lui ?
— C'étaient des amoureux. Je les connais. Ils viennent deux fois la semaine et chuchotent pendant des heures en se regardant dans les yeux.
— Ils sont sortis peu après lui ?
— Sûrement pas.
— Vous n'avez remarqué personne qui aurait pu le guetter du trottoir ?
L'homme haussa les épaules, comme si on lui faisait une injure.
— Il y a quinze ans que je suis dans le coin... soupira-t-il.
Sous-entendu : rien ne pouvait s'y passer d'anormal sans qu'il s'en aperçoive.
Un peu plus tard, Maigret pénétrait à l'hôtel Lambert et c'était la patronne qui, cette fois, occupait le bureau. Elle était plus jeune, plus appétissante que le commissaire l'aurait pensé après avoir vu son mari.
— Vous venez pour le 33, n'est-ce pas ? Le monsieur est là-haut.
— Je vous remercie.
Il dut se ranger contre le mur, dans l'escalier, pour laisser descendre un couple. La femme était très parfumée et l'homme détourna la tête d'un air gêné.
La chambre était dans l'obscurité, Baron assis dans le fauteuil qu'il avait tiré près de la fenêtre. Il avait dû fumer tout un paquet de cigarettes, car l'air était suffoquant.
— Rien de neuf ?
— Elle est sortie il y a une demi-heure. Avant cela, une femme est venue la voir, portant un grand carton, une lingère ou une couturière, je suppose. Elles sont passées toutes les deux dans la chambre à coucher et je voyais seulement des ombres aller et venir, puis rester immobiles, avec une des silhouettes à genoux, comme pour un essayage.
Au rez-de-chaussée, il n'y avait de lumière que dans le hall d'entrée. L'escalier était éclairé jusqu'au second étage et, à gauche, deux lampes restaient allumées dans le salon, mais pas le grand lustre.
À droite, une femme de chambre en noir et blanc, un bonnet de dentelle sur la tête, mettait de l'ordre dans le boudoir.
— La cuisine et la salle à manger doivent donner sur le derrière. À les regarder vivre, on se demande ce que ces gens-là font toute la journée. J'ai compté au moins trois domestiques qui vont et viennent sans qu'on puisse savoir à quoi ils s'occupent. En dehors de la couturière ou de la lingère, il n'y a pas eu d'autre visite. Cette femme est venue en taxi et est repartie à pied, sans son carton. Un garçon livreur, en triporteur, a apporté des paquets. C'est le valet de chambre qui les a pris, sans le faire entrer dans la maison. Je reste ?
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