Simenon, Georges - Maigret et le voleur paresseux

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L'autobus était surchauffé. La plupart des voyageurs se taisaient et regardaient droit devant eux, les têtes se balançant de gauche à droite et de droite à gauche, avec une expression figée.

— Tu n'as pas de nouvelles de la couverture ?

Fumel, plongé dans ses pensées, sursauta, répéta comme s'il ne comprenait pas tout de suite :

— La couverture ?

Il manquait de sommeil, lui aussi.

— La couverture en chat sauvage.

— J'ai regardé dans l'auto de Stuart Wilton. Je n'ai pas vu de couverture. Non seulement la voiture a le chauffage, mais encore l'air conditionné. Elle comporte même un petit bar, c'est un mécanicien du garage qui me l'a dit.

— Et celle du fils ?

— Il la range d'habitude devant le George-V. J'y ai jeté un coup d'œil. Je n'ai pas vu de couverture non plus.

— Tu sais où il prend son essence ?

— La plupart du temps, chez un pompiste de la rue Marbeuf.

— Tu y es allé ?

— Je n'ai pas eu le temps.

L'autobus s'arrêtait au coin de la place Constantin-Pecqueur. Les trottoirs étaient à peu près vides. Il n'était pas huit heures du matin.

— Cela doit être cette brasserie.

Elle était éclairée et un garçon balayait la sciure sur le plancher. C'était encore une brasserie à l'ancienne mode, comme on en trouve de moins en moins, à Paris, avec des boules de métal pour les torchons, un comptoir de marbre où une caissière devait prendre place devant la caisse enregistreuse et des glaces tout autour des murs. Des pancartes recommandaient la choucroute garnie et le cassoulet.

Les deux hommes entrèrent.

— Tu as mangé ?

— Pas encore.

Fumel commanda du café et des brioches tandis que Maigret, qui avait déjà bu trop de café pendant la nuit et qui en avait la bouche pâteuse, commandait un petit verre d'alcool.

On aurait dit que la vie, dehors, avait du mal à embrayer. Ce n'était ni la nuit ni le jour. Des enfants se dirigeaient vers l'école en essayant de happer des flocons de neige qui devaient avoir un goût de poussière.

— Dites-moi, garçon...

— Oui, monsieur ?

— Vous connaissez cet homme ?

Le garçon de café regardait le commissaire d'un air entendu.

— Vous êtes M. Maigret, n'est-ce pas ? Je vous reconnais. Vous êtes venu ici il y a deux ans avec l'inspecteur Lognon.

Il examinait la photographie avec complaisance.

— C'est un client, oui. Il vient toujours avec la petite dame aux chapeaux.

— Pourquoi l'appelez-vous la petite dame aux chapeaux ?

— Parce qu'elle porte presque chaque fois des chapeaux différents, des bibis amusants. Le plus souvent, ils viennent pour dîner et s'installent dans le coin, là-bas, au fond. Ils sont gentils. Elle adore la choucroute. Ils ne se pressent pas, boivent ensuite leur café, dégustent un petit verre eu se tenant par la main.

— Il y a longtemps qu'ils fréquentent l'établissement ?

— Des années. Je ne sais pas combien.

— Il paraît qu'elle habite le quartier ?

— On m'a déjà posé la question. Elle doit avoir un appartement dans une des maisons voisines, car je la vois passer presque chaque matin avec son filet à provisions.

Pourquoi cela enchantait-il Maigret de découvrir une femme dans la vie d'Honoré Cuendet ?

Un peu plus tard, il pénétrait avec Fumel, dans une première loge de concierge où on triait le courrier.

— Vous connaissez cet homme ?

Elle regardait avec attention, hochait la tête.

— Je pense que je l'ai déjà vu, mais je ne peux pas dire que je le connais. En tout cas, il n'est jamais venu dans la maison.

— Vous n'avez pas, parmi vos locataires, une femme qui change souvent de chapeau ?

Elle regarda Maigret, ahurie, haussa les épaules en grommelant quelque chose qu'il ne comprit pas.

Ils n'eurent pas plus de succès dans le second immeuble, ni dans le troisième. Dans le quatrième, la concierge faisait un pansement à la main de son mari qui s'était coupé eu sortant les poubelles.

— Vous le connaissez ?

— Et après ?

— Il habite la maison ?

— Il habite sans l'habiter. C'est l'ami de la petite dame du cinquième.

— Quelle petite dame ?

— Mlle Èveline, la modiste.

— Il y a longtemps qu'elle est dans la maison ?

— Au moins douze ans. C'était avant que j'y sois moi-même.

— Il était déjà son ami ?

— Peut-être bien que oui. Je ne m'en souviens pas.

— Vous l'avez vu ces derniers temps ?

— Qui ? Elle ? Je la vois tous les jours, parbleu !

— Lui ?

— Tu te rappelles la dernière fois qu'il est venu, Désiré ?

— Non, mais cela fait un bout de temps.

— Il lui arrivait de passer la nuit ?

Elle semblait trouver le commissaire naïf.

— Et alors ? Ils sont majeurs, non ?

— Il vivait ici plusieurs jours de suite ?

— Même des semaines.

— Mlle Èveline est chez elle ? Quel est son nom de famille ?

— Schneider.

— Elle reçoit beaucoup de courrier.

Le paquet de lettres, devant les casiers n'était pas défait.

— Pour ainsi dire pas.

— Cinquième à gauche ?

— À droite.

Maigret alla voir dans la rue s'il y avait de la lumière aux fenêtres et, comme il y en avait. s'engagea dans l'escalier avec Fumel. Il n'y avait pas d'ascenseur. L'escalier était bien entretenu, la maison propre et calme, avec des paillassons devant les portes et une plaque de cuivre ou d'émail par-ci, par-là.

Ils notèrent un dentiste au second étage, une sage-femme au troisième. Maigret s'arrêtait de temps en temps pour souffler, entendait de la radio.

Au cinquième, il hésitait presque à pousser le timbre électrique. Il y avait de la radio dans l'appartement aussi, mais on la coupa, des pas se rapprochèrent de la porte qui s'ouvrit. Une femme assez petite, aux cheveux blond clair, vêtue, non d'une robe de chambre, mais d'une sorte de blouse d'intérieur, les regardait de ses yeux bleus, un torchon à la main.

Maigret et Fumel étaient aussi embarrassés qu'elle, car ils voyaient l'étonnement, puis la crainte croître dans son regard, ses lèvres qui frémissaient et murmuraient enfin :

— Vous m'apportez une mauvaise nouvelle ?

Elle leur faisait signe d'entrer dans un living-room dont elle était occupée à faire le ménage et elle repoussa l'aspirateur électrique qui se trouvait dans le chemin.

— Pourquoi demandez-vous ça ?

— Je ne sais pas... Une visite, à cette heure-ci, quand Honoré est absent depuis si longtemps...

Âgée d'environ quarante-cinq ans, elle faisait encore très jeune. Sa peau était fraîche, ses formes arrondies et fermes.

— Vous êtes de la police ?

— Commissaire Maigret. Mon compagnon est l'inspecteur Fumel.

— Honoré a eu un accident ?

— Je vous apporte, en effet, une mauvaise nouvelle.

Elle ne pleurait pas encore et on sentait qu'elle essayait de se raccrocher à des mots sans importance.

— Asseyez-vous. Débarrassez-vous de votre pardessus, car il fait très chaud ici. Honoré aime la chaleur. Ne faites pas attention au désordre...

— Vous l'aimez beaucoup ?

Elle se mordait les lèvres, essayant de deviner la gravité de la nouvelle.

— Il est blessé ?

Puis, presque tout de suite :

— Il est mort ?

Elle pleurait enfin, la bouche ouverte, à la façon des enfants, sans craindre de s'enlaidir. En même temps, elle se prenait les cheveux à deux mains et regardait autour d'elle comme pour chercher un coin où se réfugier.

— J'en ai toujours eu le pressentiment...

— Pourquoi ?

— Je ne sais pas... Nous étions trop heureux...

La pièce était confortable, intime, avec des meubles massifs, de bonne qualité, quelques bibelots qui n'étaient pas de trop mauvais goût. Par une porte ouverte, on apercevait la cuisine claire où le couvert du petit déjeuner était encore mis.

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