Simenon, Georges - Maigret et le marchand de vin

Здесь есть возможность читать онлайн «Simenon, Georges - Maigret et le marchand de vin» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Policier, Maigret, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Maigret et le marchand de vin: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Maigret et le marchand de vin»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

*En sortant d'une maison de rendez-vous où il était allé en compagnie de sa secrétaire, Oscar Chabut est assassiné. Enquêtant auprès de sa famille et de son nombreux personnel, Maigret peut découvrir le fond de la personnalité de la victime.
Après des débuts difficiles, Chabut est parvenu, à créer et diriger une entreprise commerciale considérable et florissante. Resté néanmoins timide, il avait besoin, pour croire en lui-même, de dominer, mépriser et humilier autrui. L'enquête particulièrement à l'éventualité de maris jaloux qui auraient voulu se venger, mais cette voie n'aboutit pas.*

Maigret et le marchand de vin — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Maigret et le marchand de vin», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Il est là, sur le palier. Il n’a pas osé sonner mais il a frappé de petits coups. Tu m’entends ?

— Quoi ?

Il étendait le bras pour allumer la lampe de chevet et il regardait autour de lui avec étonnement. Qu’était-il occupé à rêver l’instant d’avant ? Il l’avait déjà oublié, mais il avait l’impression de revenir de très loin, d’un autre monde.

— Qu’est-ce que tu as dit ?

— Il est là. Il a frappé discrètement à la porte.

Il se leva et alla chercher sa robe de chambre sur le fauteuil.

— Quelle heure est-il ?

— Deux heures et demie.

Il prit la pipe qu’il n’avait pas finie au moment de se coucher et qu’il ralluma.

— Tu n’as pas peur de...

Il alluma en passant dans le salon, se dirigea vers la porte d’entrée, resta un instant immobile et ouvrit enfin la porte.

La minuterie s’était éteinte depuis longtemps et l’homme émergeait de l’obscurité, éclairé par les lumières de l’appartement. Il cherchait quelque chose à dire. Il avait dû préparer tout un discours mais, devant Maigret qui était à deux pas de lui, en robe de chambre et les cheveux en désordre, il était si impressionné qu’il ne pouvait que balbutier :

— Je vous dérange, n’est-ce pas ?

— Entrez, Pigou.

Il pouvait encore se précipiter dans la cage d’escalier et s’enfuir, car il était plus jeune et plus leste que le commissaire. La porte franchie, il serait trop tard et Maigret avait soin de rester immobile, comme avec l’écureuil.

L’hésitation ne dura sans doute que quelques secondes mais le temps parut très long. L’homme s’avança. Maigret pensa un moment fermer la porte à clé et mettre la clé dans sa poche, mais il finit par hausser les épaules.

— Vous n’avez pas froid ?

— La nuit n’est pas chaude. C’est surtout la bise.

— Asseyez-vous là. Quand vous serez réchauffé, vous pourrez retirer votre imperméable.

Il alla jusqu’à la porte de la chambre, dit de loin à sa femme, qui était en train de s’habiller :

— Tu nous prépareras deux grogs.

Après quoi, détendu, il s’assit en face de son visiteur. Il le voyait enfin de près. Il avait rarement été aussi curieux de quelqu’un que de lui.

Ce qui le surprenait le plus, c’était la jeunesse de Pigou. Son visage rond, un peu joufflu, quelque chose d’inachevé, d’enfantin.

— Quel âge avez-vous ?

— Quarante-quatre ans.

— Vous ne les paraissez pas.

— C’est pour moi que vous avez commandé un grog ?

— Pour moi aussi. J’ai la grippe, peut-être une angine et cela me fera du bien.

— D’habitude, je ne bois pas, en dehors d’un verre de vin par repas. Vous me trouvez sale, n’est-ce pas ? Il y a longtemps que je n’ai pas pu faire nettoyer mes vêtements. La dernière fois que je me suis lavé à l’eau chaude, c’était il y a une semaine, dans une maison de bains publics de la rue Saint-Martin.

Ils s’observaient mutuellement tout en parlant du bout des lèvres.

— Je m’attendais à ce que vous veniez tout à l’heure.

— Vous m’avez vu ?

— J’ai même senti que vous hésitiez. Vous avez fait un pas en avant, puis vous êtes parti vers la rue du Chemin-Vert.

— Moi, je voyais votre silhouette à la fenêtre. Comme je n’étais pas éclairé, j’ignorais si vous pouviez me voir et surtout me reconnaître.

Il tressaillit en entendant du bruit, toujours comme l’écureuil. C’était M meMaigret qui apportait les grogs et qui évitait discrètement de dévisager le visiteur.

— Beaucoup de sucre ?

— S’il vous plaît.

— Du citron ?

Elle lui prépara son verre et le posa sur un guéridon en face de lui. Puis elle servit son mari.

— Si tu as besoin de quelque chose, appelle-moi.

— Qui sait ? Peut-être, tout à l’heure, de nouveaux grogs.

On sentait que Pigou avait été un garçon bien élevé et qu’il tenait à se conduire convenablement. Son verre à la main, il attendait pour boire que le commissaire le fasse le premier.

— C’est brûlant, mais cela fait du bien, n’est-ce pas ?

— En tout cas, cela va vous réchauffer. Maintenant, vous pouvez peut-être retirer votre imperméable.

Il le fit. Son complet, qui n’était pas mal coupé, était fripé et portait plusieurs taches, dont une assez grande de peinture blanche.

Maintenant, ils ne trouvaient rien à dire. Ils savaient l’un et l’autre que, quand ils parleraient à nouveau, ce serait pour aborder les choses sérieuses et ils hésitaient l’un et l’autre, pour des raisons différentes.

Le silence dura longtemps. Chacun reprit une gorgée de grog. Maigret se leva pour aller bourrer une autre pipe.

— Vous fumez ?

— Je n’ai plus de cigarettes.

Il y en avait dans le tiroir du buffet et Maigret les tendit à son visiteur. Celui-ci, troublé, le regardait comme s’il n’en croyait pas ses yeux tandis que le commissaire approchait une allumette enflammée de la cigarette.

Ils furent tous deux assis à nouveau et alors Pigou prononça :

— Je dois tout d’abord m’excuser d’être venu vous déranger chez vous, au milieu de la nuit pardessus le marché... J’avais peur de me rendre au quai des Orfèvres. Et je ne pouvais pas continuer à marcher seul dans les rues de Paris.

Maigret ne perdait pas une expression de son visage. Dans l’intimité de l’appartement, un grog à portée de la main, sa pipe à la bouche, il avait l’air d’un aîné bienveillant à qui l’on peut tout dire.

CHAPITRE VII

— Qu’est-ce que vous pensez de moi ?

C’étaient presque ses premières paroles, et on sentait qu’à ses yeux cette question était capitale. Il avait dû en chercher la réponse, toute sa vie, dans les yeux des gens.

Que lui répondre ?

— Je ne vous connais pas encore beaucoup, murmura Maigret en souriant.

— Vous êtes gentil comme ça avec tous les criminels ?

— Je peux être très méchant aussi.

— Avec quel genre de gens, par exemple ?

— Des hommes comme Oscar Chabut.

Du coup les yeux de Pigou s’éclairaient comme s’il venait de trouver un allié.

— Vous savez, c’est vrai que je lui ai volé un peu d’argent. À peine ce qu’il dépensait par mois en pourboires. Mais le vrai voleur, c’était lui. Il m’a volé ma dignité, la fierté d’être un homme, il m’a amoindri au point que j’avais presque honte de vivre.

— Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de faire des prélèvements dans la petite caisse ?

— Je dois tout dire, n’est-ce pas ?

— Sinon, ce ne serait pas la peine d’être venu ici.

— Vous avez vu ma femme. Qu’est-ce que vous pensez d’elle ?

— Je la connais mal.

— Elle s’est mariée pour ne plus travailler et je suis surpris qu’elle l’ait encore fait pendant trois ans.

— Deux ans et demi.

— Elle est de ces femmes qui ont envie d’être tranquilles dans leur petit ménage.

— Vous avez deviné ça ?

— C’est très visible.

— Souvent, le soir, c’était moi qui devais faire le ménage. Si je l’avais écoutée, nous serions allés tous les jours au restaurant pour lui éviter du travail. Je ne crois pas que ce soit sa faute. Elle est lymphatique. Ses sœurs sont comme elle.

— Elles vivent à Paris ?

— Une est à Alger, mariée à un ingénieur spécialisé dans les pétroles. Une autre habite Marseille et a trois enfants.

— Pourquoi, vous, n’avez-vous pas d’enfants ?

— J’en aurais voulu, mais Liliane refusait catégoriquement d’en avoir.

— Je comprends.

— Elle a une troisième sœur et un frère qui... Il secoua la tête.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Maigret et le marchand de vin»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Maigret et le marchand de vin» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Simenon, Georges - Maigret a peur
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret aux assises
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret et son mort
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret
Simenon, Georges
Simenon, Georges - L'écluse n°1
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Simenon, Georges - La danseuse du Gai-Moulin
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Le chien jaune
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Monsieur Gallet, décédé
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Отзывы о книге «Maigret et le marchand de vin»

Обсуждение, отзывы о книге «Maigret et le marchand de vin» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x