Simenon, Georges - Maigret et le marchand de vin

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*En sortant d'une maison de rendez-vous où il était allé en compagnie de sa secrétaire, Oscar Chabut est assassiné. Enquêtant auprès de sa famille et de son nombreux personnel, Maigret peut découvrir le fond de la personnalité de la victime.
Après des débuts difficiles, Chabut est parvenu, à créer et diriger une entreprise commerciale considérable et florissante. Resté néanmoins timide, il avait besoin, pour croire en lui-même, de dominer, mépriser et humilier autrui. L'enquête particulièrement à l'éventualité de maris jaloux qui auraient voulu se venger, mais cette voie n'aboutit pas.*

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— Vous l’avez revu depuis ?

— Deux fois. Nous avons, Meg et moi, continué à être invités place des Vosges.

— Et vous y êtes allé, murmura Maigret avec une feinte admiration. Je vois que vous pratiquez le pardon des offenses.

— Que pouvais-je faire d’autre ? C’est une brute, mais aussi une force de la nature. Il a dû en humilier d’autres, même parmi nos amis. C’était chez lui un besoin de se sentir puissant et il ne demandait pas à être aimé.

— Vous comptiez que je vous remettrais ces lettres ?

— Je préférerais les savoir détruites.

— Celles de votre femme et les vôtres, n’est-ce pas ?

— Les lettres de Meg risquent d’être un peu trop passionnées, sinon erotiques, et les miennes, comme je vous l’ai dit, pourraient être mal interprétées.

— Je verrai ce que je puis faire pour vous.

— Vous les avez trouvées ?

Il ne répondit pas et marcha jusqu’à la porte afin de marquer la fin de l’entretien.

— Au fait, possédez-vous un pistolet automatique 6,35 ?

— J’ai un automatique dans mon magasin. ïl est dans le même tiroir depuis des années et je n’en connais même pas le calibre. Je n’aime pas les armes.

— Je vous remercie. Au fait, saviez-vous que votre ami Chabut se rendait chaque mercredi vers la même heure rue Fortuny ?

— Oui, car il nous est arrivé, à Jeanne et à moi, d’en profiter.

— Ce sera tout pour aujourd’hui. Si j’ai besoin de vous, je vous convoquerai.

Caucasson finissait par sortir en rasant le chambranle et Maigret le suivait des yeux jusqu’à l’escalier. Quand il rentra dans son bureau, il demanda la communication avec la place des Vosges. Cela prit un certain temps, car la ligne était sans cesse occupée.

— M meChabut ? Ici, le commissaire Maigret. Je vous demande pardon de vous déranger à nouveau mais une visite que je viens de recevoir m’oblige à vous poser une ou deux questions.

— Je vous demanderai de faire vite car je suis extrêmement occupée. En fin de compte, les obsèques ont lieu demain dans la plus stricte intimité.

— Il y aura une cérémonie religieuse ?

— Une simple absoute. Je ne préviens que quelques intimes et deux ou trois collaborateurs de mon mari.

— M. Louceck ?

— Je ne peux pas faire autrement.

— M. Leprêtre ?

— Certainement. Et même sa secrétaire particulière, cette jeune fille maigre qu’il appelait la Sauterelle. Trois voitures nous conduiront directement au cimetière d’Ivry.

— Savez-vous où votre mari gardait sa correspondance privée ?

Il y eut un silence assez long.

— Figurez-vous que je ne me suis jamais posé la question et que je suis en train de réfléchir. Il recevait très peu de courrier à l’appartement et les gens s’adressaient le plus souvent quai de Charenton. Avez-vous certaines lettres bien déterminées en tête ?

— Des lettres d’amis, d’amies.

— S’il les conservait, elles doivent se trouver dans son coffre personnel.

— Où se trouve ce coffre ?

— Dans le salon, derrière son portrait.

— Vous en avez la clé ?

— Ce sont vos services qui m’ont renvoyé hier les vêtements qu’il portait mercredi et il y avait dans une poche son trousseau de clés. J’ai remarqué une clé de coffre-fort, mais je n’ai pas pensé plus loin.

— Je ne veux pas vous prendre encore de votre temps aujourd’hui mais, dès que les obsèques auront eu lieu...

— Vous pouvez me téléphoner demain après-midi.

— D’ici là, je vous demande instamment de ne rien détruire, pas le moindre bout de papier.

N’allait-elle pas avoir la curiosité, dès aujourd’hui, d’ouvrir le coffre afin de voir ces fameuses lettres ?

Il téléphona ensuite à la Sauterelle.

— Comment cela va-t-il là-bas ?

— Pourquoi cela irait-il mal ?

— Je viens d’apprendre que vous avez été invitée aux obsèques.

— Par téléphone, en effet. Je ne m’y attendais pas. J’avais plutôt l’impression que je lui étais antipathique.

— Dites-moi, y a-t-il un coffre-fort dans l’immeuble du quai de Charenton ?

— Au rez-de-chaussée, oui, dans le bureau du comptable.

— Qui en possède la clé ?

— Le comptable, bien entendu, et sans doute aussi Oscar.

— Savez-vous s’il rangeait des papiers personnels, des lettres, par exemple, dans ce coffre ?

— Je ne le crois pas. Quand il recevait des lettres privées, ou bien il les déchirait en menus morceaux, ou bien il les fourrait dans ses poches.

— Voulez-vous poser quand même la question au comptable et me donner la réponse ? Je reste à l’appareil.

Il en profita pour rallumer sa pipe qui s’était éteinte. On entendait des pas, une porte qui s’ouvrait et se refermait puis, après quelques minutes, la porte et les pas à nouveau.

— Vous êtes toujours là ?

— Oui.

— Je ne me trompais pas. Le coffre ne contient que des papiers d’affaires et une certaine somme en argent liquide. Le comptable ignore même si le patron en possédait une clé. Il semble que ce soit plutôt M. Leprêtre qui en détienne une.

— Je vous remercie.

— Vous serez à l’enterrement aussi ?

— Je ne crois pas. D’ailleurs, je ne suis pas invité.

— Tout le monde a le droit d’entrer dans une église.

Il raccrocha, la tête toujours assez lourde, mais son humeur était moins sombre que le matin. Il finit par entrer dans le bureau des inspecteurs où Lapointe était occupé à taper son rapport à la machine. Il ne se servait que de deux doigts mais il écrivait aussi vite que la plupart des dactylos.

— Je viens de recevoir une visite, murmura Maigret. Celle de l’éditeur d’art.

— Que voulait-il ?

— Récupérer des lettres. C’est inexcusable de ma part de ne pas avoir pensé aux lettres qu’Oscar Chabut recevait. Il y en a certainement dans le lot de très révélatrices. C’est le cas pour celles de Caucasson, par lesquelles celui-ci réclame de l’argent...

— Parce que le marchand de vin couchait avec sa femme ?

— Caucasson les a pris en flagrant délit. Il est vrai que, de son côté, il avait des rapports intimes avec Jeanne Chabut. Ce n’est qu’un cas. Je crois que, quand nous aurons la correspondance en main, nous en découvrirons d’autres...

— Où sont ces lettres ?

— Selon toute vraisemblance, dans un coffre-fort qui se trouve derrière le portrait de notre homme, dans le grand salon.

— Sa femme les a lues ?

— Il paraît qu’elle n’a pas pensé au coffre. Elle en a reçu la clé par hasard, dans une poche des vêtements que Chabut portait mercredi.

— Vous lui en avez parlé ?

— Oui. Et je suis persuadé que, dès ce soir, elle va les lire. Les obsèques ont lieu demain. Il y aura une absoute en l’église Saint-Paul, puis trois voitures seulement emmèneront les intimes vers le cimetière d’Ivry.

— Vous y allez ?

— Non.

À quoi bon ? Le meurtrier du marchand de vin n’était pas de ceux qui se font remarquer par leur attitude au cours d’un enterrement.

— Il me semble, patron, que vous allez mieux, que vous vous mouchez moins.

— Ne parle pas trop vite. On verra ça demain matin.

Il était cinq heures et demie.

— Ce n’est pas la peine que j’attende six heures. Je serai quand même mieux chez moi.

— Bonsoir, patron.

— Bonsoir, les enfants.

Et Maigret quitta le bureau des inspecteurs, ‘ la pipe aux dents, le dos rond, les jambes un peu molles.

Il dormit d’un sommeil lourd et, s’il rêva, il ne devait pas s’en souvenir le matin. Les vents avaient dû changer pendant la nuit car le temps était tout différent, beaucoup moins froid, avec une pluie longue et monotone qui zébrait les vitres.

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