Simenon, Georges - Maigret et le marchand de vin

Здесь есть возможность читать онлайн «Simenon, Georges - Maigret et le marchand de vin» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Policier, Maigret, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Maigret et le marchand de vin: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Maigret et le marchand de vin»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

*En sortant d'une maison de rendez-vous où il était allé en compagnie de sa secrétaire, Oscar Chabut est assassiné. Enquêtant auprès de sa famille et de son nombreux personnel, Maigret peut découvrir le fond de la personnalité de la victime.
Après des débuts difficiles, Chabut est parvenu, à créer et diriger une entreprise commerciale considérable et florissante. Resté néanmoins timide, il avait besoin, pour croire en lui-même, de dominer, mépriser et humilier autrui. L'enquête particulièrement à l'éventualité de maris jaloux qui auraient voulu se venger, mais cette voie n'aboutit pas.*

Maigret et le marchand de vin — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Maigret et le marchand de vin», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il fallait attendre qu’il appelle à nouveau. Peut-être même téléphonerait-il ici car les journaux avaient souvent parlé de son appartement du boulevard Richard-Lenoir. En outre, presque tous les chauffeurs de taxi connaissaient son adresse.

— À quoi penses-tu ? questionna M meMaigret tout en mettant la table.

— À un type que j’ai rencontré tout à l’heure. Nos regards se sont croisés et j’ai maintenant l’impression qu’il voulait me faire parvenir une sorte de message.

— Dans un regard ?

— Pourquoi pas ? J’ignore si c’est lui qui m’a téléphoné un peu plus tard pour me dire que Chabut était une ignoble crapule. Ce sont ses propres termes. On a raccroché avant que j’aie pu poser une question.

— Tu espères qu’il t’appellera à nouveau ?

— Oui. Ils le font presque toujours. Cela les excite de jouer avec le feu. À moins que ce ne soit qu’un pauvre détraqué qui ne connaît de l’affaire que ce que les journaux en ont dit. Cela arrive aussi.

— Tu ne veux pas que je mette la télévision ?

Ils mangèrent presque en silence car Maigret en revenait automatiquement à son enquête et à ses personnages.

— Tu en a pris assez pour que nous en mangions froid demain comme hors-d’œuvre ?

C’était encore froid, le lendemain, qu’il préférait le foie de veau. Comme dessert, il mangea des noix, des figues et des amandes. Il n’avait bu que deux verres de bordeaux mais il ne se sentait pas moins engourdi et il alla s’asseoir dans son fauteuil, près de la fenêtre.

Il ferma les yeux et pendant un temps assez long il resta comme suspendu entre la veille et le sommeil. Il se rendait compte qu’il glissait insensiblement et c’était une sensation agréable qu’il n’avait pas envie de dissiper.

Il revit l’homme sur le quai, avec une jambe un peu folle. Etait-ce la gauche ou la droite ? Dans sa somnolence, la question prenait une importance qu’il aurait été bien en peine d’expliquer.

M meMaigret allait et venait sans bruit, débarrassant la table, et il ne se rendait compte de ses mouvements que parce qu’il recevait parfois un léger courant d’air.

Après, il n’y eut plus rien. Il ne savait même pas qu’il respirait par la bouche et qu’il ronflait légèrement. Quand il s’éveilla soudain, surpris de se trouver dans son fauteuil, la pendule marquait trois heures cinq. Il chercha sa femme des yeux. De légers bruits dans la cuisine lui apprirent qu’elle était occupée à y repasser.

— Tu as bien dormi ?

— Magnifiquement. Je serais capable de dormir toute la journée.

— Tu ne veux pas prendre ta température ?

— Si tu y tiens.

Cette fois, il avait 37°6.

— C’est nécessaire que tu ailles à ton bureau ?

— Il est préférable que j’y aille, oui.

— Prends donc une aspirine avant de partir.

Docilement, il en prit une puis, pour en faire passer le goût, il se versa un tout petit verre de prunelle d’Alsace que leur envoyait sa belle-sœur.

— Je t’appelle tout de suite un taxi.

Le ciel était clair, d’un bleu un peu pâle, et le soleil brillait, mais l’air n’en restait pas moins très froid.

— Vous désirez que je mette le chauffage, patron ? Vous avez l’air enrhumé. Moi, ma femme et mes gosses ont la grippe. Cela va toujours par série. Demain ou après, ce sera mon tour.

— Surtout pas de chauffage. Je n’ai déjà que trop tendance à transpirer.

— Vous aussi ? Voilà trois ou quatre fois depuis ce matin que je suis en nage.

L’escalier lui parut plus raide que d’habitude et c’est avec plaisir qu’il s’assit enfin devant son bureau. Il sonna pour demander à Lucas de venir le voir.

— Rien de nouveau ?

— Non, patron.

— Pas de coup de téléphone anonyme ?

— Non. Lapointe vient de rentrer et je pense qu’il attend de vous parler.

— Dis-lui de venir.

Il choisit une des pipes rangées sur le bureau, la plus légère, et la bourra lentement.

— Tu as déjà tous les renseignements ?

— À peu près tous, oui. j’ai eu assez de chance.

— Assieds-toi. Passe-moi la liste.

— Vous ne comprendriez pas mes notes. Je préfère vous les lire en attendant de vous établir un rapport. Je commence par le ministre, Xavier Thorel. Je n’ai eu à interroger personne. Par les journaux de jeudi, j’ai appris qu’il représentait le gouvernement à la première mondiale d’un film sur la Résistance.

— Avec sa femme ?

— Rita était à ses côtés, oui, ainsi que leur fils qui a dix-huit ans.

— Continue.

— Je me suis rendu compte par la suite que d’autres personnes de la liste se trouvaient au même gala mais que leur nom n’avait pas été publié. C’est le cas du docteur Rioux, qui habite place des Vosges à deux maisons de chez les Chabut.

— Qui t’a renseigné ?

— Sa concierge, tout simplement. Ce sont encore les vieilles sources d’information les meilleures. Il paraît que c’est le docteur Rioux qui soigne M meChabut.

— Elle est souvent malade ?

— Elle semble l’appeler assez fréquemment. C’est un homme grassouillet, avec quelques cheveux bruns soigneusement ramenés sur sa calvitie. Sa femme est un grand cheval roux qui n’a pas dû attirer Oscar Chabut.

— Et de deux. Ensuite ?

— Henry Legendre, l’industriel, était à Rouen où il a un pied-à-terre et où il se rend une ou deux fois par semaine. Je le tiens de son chauffeur qui m’a pris pour un démarcheur.

— Sa femme ?

— Elle est couchée depuis une semaine avec la grippe. Je n’ai rien pu apprendre au sujet de Pierre Marlot, l’agent de change, si ce n’est qu’il est censé avoir dîné en ville. Cela leur arrive souvent, à sa femme Lucile et à lui. Je n’ai pas eu le temps de faire le tour des grands restaurants. Il paraît que c’est un gourmet.

— Caucasson, l’éditeur d’art ?

— Au même cinéma des Champs-Elysées que le ministre.

— Maître Poupard ?

— À un grand dîner donné avenue Gabriel par l’ambassadeur des États-Unis.

— M mePoupard ?

— Elle y assistait aussi. Il y a encore une M meJapy, Estelle Japy, veuve ou divorcée, qui habite boulevard Haussmann et qui a été longtemps une des maîtresses de Chabut. Pour me renseigner sur elle, j’ai dû faire la cour à sa femme de chambre. Il y a des mois qu’elle ne voit plus Chabut qui s’est assez mal conduit avec elle. Mercredi, elle a dîné seule chez elle et elle a passé la soirée à regarder la télévision.

Le téléphone de Maigret sonnait. Il décrocha.

— On vous demande personnellement. Je crois que c’est le même homme que ce matin.

— Je prends.

Il y eut un assez long silence pendant lequel il entendait la respiration de son correspondant.

— Vous êtes là ? finit par questionner celui-ci.

— Je vous écoute, oui.

— C’est seulement pour vous répéter que c’est une crapule. Mettez-vous bien ça dans la tête.

— Un instant.

Mais déjà on raccrochait.

— C’est peut-être le meurtrier, mais c’est peut-être aussi un farceur. Tant qu’il me raccroche au nez, je n’ai aucun moyen d’en juger. Aucun moyen de le retrouver non plus. Il faut que ce soit lui qui en dise trop, ou qu’il commette une imprudence.

— Que vous a-t-il dit ?

— Comme ce matin : que Chabut était une crapule.

Des quantités de gens devaient être de cet avis-là, y compris parmi les commensaux habituels des Chabut. Il avait tout fait pour provoquer l’antipathie, sinon la haine, par son attitude vis-à-vis des femmes, d’un côté, et, d’un autre côté, par la façon de traiter son personnel.

C’était à croire qu’il tenait à provoquer les gens. Or, jusqu’au dernier mercredi, personne ne semblait l’avoir remis à sa place. Avait-il été giflé et avait-il évité de s’en vanter ? Aucun jaloux ne lui avait-il envoyé son poing dans la figure ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Maigret et le marchand de vin»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Maigret et le marchand de vin» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Simenon, Georges - Maigret a peur
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret aux assises
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret et son mort
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret
Simenon, Georges
Simenon, Georges - L'écluse n°1
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Simenon, Georges - La danseuse du Gai-Moulin
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Le chien jaune
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Monsieur Gallet, décédé
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Отзывы о книге «Maigret et le marchand de vin»

Обсуждение, отзывы о книге «Maigret et le marchand de vin» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x