Charles Dickens - David Copperfield (Édition intégrale)

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David Copperfield (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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David naît à Blunderstone, peu après la mort de son père, et vit heureux avec sa jeune mère Clara et leur bonne servante Peggotty. Cette douce idylle est brutalement interrompue lorsque, au retour de vacances passées à Yarmouth chez les Peggotty, il découvre que sa mère s'est remariée avec Mr Murdstone, qu'il ne connaît que de vue . Ce beau-père sinistre et cruel, qu'encourage sa sœur, Miss Jane Murdstone, vieille fille acariâtre, exige une totale soumission et, à cette fin, maltraite aussi bien la mère que l'enfant. Lors d'une scène où il utilise froidement le fouet afin de soi-disant " façonner " (" form ") son caractère, David lui mord la main et est aussitôt envoyé à Salem House, institution que dirige Mr Creakle, à l'ignorance crasse et la cruauté féroce. Parmi ses camarades se trouvent le laborieux mais joyeux Tommy Traddles qui, à chaque bastonnade, dessine des squelettes, et le brillant James Steerforth , " figure à la Byron " , qui le prend sous sa protection et lui inspire aussitôt une immense admiration.
David Copperfield est l'un des romans les plus universellement connus de Charles Dickens.

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Je savais bien que Peggotty viendrait me rejoindre dans ma chambre. Le repos de ce jour ressemblait à celui du dimanche, c’est ce qu’il nous fallait à tous. Elle s’assit à côté de moi sur mon petit lit, en tenant ma main dans les siennes : tantôt elle la baisait tendrement, tantôt elle me caressait comme elle aurait pu consoler mon petit frère, et elle me raconta à sa manière tout ce qu’elle avait à me dire sur ce qui venait de se passer.

« Il y avait longtemps qu’elle n’était pas bien, dit Peggotty. Son esprit était tourmenté, elle n’était pas heureuse. Quand son enfant fut né, je pensais d’abord qu’elle allait se remettre, mais elle devenait au contraire plus délicate tous les jours. Avant la naissance de son enfant, elle aimait à rester seule, et alors elle pleurait ; quand elle eut son enfant, elle lui chantait si doucement qu’il me semblait une fois, en l’écoutant, que c’était une voix dans les airs, qui montait toujours vers le ciel.

« Elle était devenue plus timide et s’effrayait aisément ; une parole dure lui donnait un coup terrible, mais je dois dire qu’elle a toujours été la même avec moi. Ma pauvre chérie, elle n’a jamais changé pour sa vieille Peggotty ! »

Ici Peggotty s’arrêta et caressa doucement ma main pendant un petit moment.

« La dernière fois que je l’ai vue comme dans l’ancien temps, c’est le soir de votre arrivée, mon cher enfant. Le jour de votre départ elle me dit : « Je ne reverrai plus mon pauvre petit, je sens là quelque chose qui me le dit, et je sais que c’est la vérité. »

« Elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour se soutenir, et bien des fois, quand ils lui reprochaient son étourderie et son caractère insouciant, elle faisait semblant de croire que c’était vrai, mais il y avait longtemps que tout cela était passé. Elle n’avait jamais dit à son mari ce qu’elle m’avait dit, elle avait peur d’en parler à personne ; un soir pourtant, un peu plus de huit jours avant sa mort, elle lui dit : « Mon ami, je crois que je vais mourir. J’ai l’esprit en repos, maintenant, Peggotty, me dit-elle ce soir-là pendant que je la couchais. Il se fera tout doucement, pendant quelques jours, à cette idée-là, le pauvre homme, et puis, ce sera bientôt passé. Je suis bien fatiguée. Si c’est du sommeil, restez près de moi pendant que je vais dormir, ne me quittez pas ! Dieu bénisse mes deux enfants ! Dieu protège et garde mon pauvre garçon sans père ! »

« Je ne l’ai pas quittée depuis, dit Peggotty. Elle parlait souvent à ces gens d’en bas, le frère et la sœur, car elle les aimait, elle ne pouvait vivre sans aimer ceux qui l’entouraient, mais quand ils la quittaient, elle se retournait de mon côté comme si elle ne trouvait le repos qu’auprès de Peggotty, et ne s’endormait jamais autrement.

« La dernière nuit, dans la soirée, elle m’embrassa et me dit : « Si mon petit enfant meurt aussi, Peggotty, je vous prie de le mettre dans mes bras, et qu’on nous enterre ensemble (c’est ce qu’on a fait, car le pauvre enfant n’a vécu qu’un jour de plus qu’elle). Que mon David nous accompagne à notre lieu de repos, dit-elle, et répétez lui que sa mère, à son lit de mort, l’a béni mille fois. »

Un autre silence suivit ces paroles, Peggotty me caressait toujours.

« La nuit était assez avancée, dit Peggotty, quand elle me demanda à boire, et, après avoir bu, elle me sourit d’un sourire si doux, ma pauvre chérie !

« Le jour commençait et le soleil se levait ; elle me dit alors que M. Copperfield avait toujours été bon et indulgent pour elle, qu’il était doux et patient, et qu’il lui avait dit souvent, quand elle doutait d’elle-même, qu’un cœur aimant valait mieux que toute la sagesse du monde, et qu’elle le rendait bien heureux ! « Peggotty, ma chère, ajouta-t-elle, approchez-moi de vous (elle était très-faible), mettez votre bras sous mon cou, dit-elle, et tournez-moi de votre côté : votre visage s’éloigne de moi, et je veux le voir. » Je fis ce qu’elle me demandait, et le temps était venu, David, où ce que je vous avais dit une fois est arrivé : elle a posé sa pauvre tête sur le bras de sa vieille et triste Peggotty, et elle est morte comme un enfant qui s’endort. »

Ainsi finit le récit de Peggotty. Depuis le moment où j’avais appris la mort de ma mère, le souvenir de ce qu’elle avait été récemment avait disparu de mon esprit. Je me la rappelai depuis ce moment comme la jeune mère de ma petite enfance, qui roulait ses belles boucles autour de ses doigts et qui dansait avec moi le soir dans le salon. Le récit de Peggotty, au lieu de me rappeler les derniers temps de sa vie, confirma dans mon esprit la première image. C’est peut-être étrange, mais c’est vrai. Dans sa mort elle avait, à mes yeux, repris son vol vers sa paisible jeunesse ; tout le reste s’était effacé.

La mère qui dormait dans son tombeau était la mère de mon enfance ; la petite créature qui reposait dans ses bras pour toujours, c’était moi qu’elle avait jadis pressé ainsi contre son sein.

CHAPITRE X.

On me néglige d’abord, et puis me voilà pourvu.

Le premier acte d’autorité par lequel débuta miss Murdstone, quand le jour solennel fut passé et que la lumière eut recouvré son libre accès au travers des fenêtres, fut de prévenir Peggotty qu’elle eût à quitter la maison dans un mois. Quelque répugnance que Peggotty eût pu sentir à servir M. Murdstone, je crois qu’elle l’aurait fait par amour pour moi, plutôt que d’entrer dans la meilleure maison qu’il y eût au monde. Mais enfin, se voyant remerciée, elle me dit qu’il fallait nous quitter et pourquoi, et nous nous lamentâmes de concert, en toute sincérité.

Quant à moi et à l’avenir qui m’était réservé, je n’en entendais pas dire un mot, je ne voyais pas faire une seule démarche. Ils auraient bien voulu, je pense, pouvoir se débarrasser de moi comme de Peggotty avec un mois de gages. Je rassemblai un soir tout mon courage pour demander à miss Murdstone quand je devais partir pour la pension, mais elle me dit sèchement qu’elle croyait que je n’y retournerais pas. Ce fut tout. J’étais très-inquiet de savoir ce qu’on allait faire de moi ; Peggotty s’en préoccupait aussi, mais ni elle ni moi ne pouvions obtenir aucun renseignement sur ce sujet.

Il s’était opéré dans ma situation un changement qui, tout en me délivrant de grands ennuis pour le moment présent, aurait pu, si j’avais su y réfléchir sérieusement, me donner fort à penser sur l’avenir. Voici le fait : La contrainte qu’on m’imposait avait complètement disparu. On tenait si peu à me voir rester à mon triste poste dans le salon, que plusieurs fois miss Murdstone me fit signe, en fronçant les sourcils, de m’éloigner au moment où je venais de m’asseoir ; on me défendait si peu de rechercher la société de Peggotty, que, pourvu que je ne fusse pas en la présence de M. Murdstone, on ne s’occupait pas de me chercher ni de demander jamais où je pouvais être. J’étais d’abord effrayé de l’idée qu’il allait se charger de continuer mon éducation, peut-être même que ce serait miss Murdstone qui se dévouerait à cette tâche ingrate, mais j’en vins bientôt à penser que mes craintes étaient sans fondement et que j’en serais quitte pour être abandonné.

Je ne vois pas que cette découverte m’ait causé beaucoup de chagrin alors : j’étais encore étourdi du coup que m’avait porté la mort de ma mère, et par suite indifférent pour les choses de ce monde. Je me rappelle bien avoir réfléchi de temps en temps qu’il était possible que je n’apprisse plus rien, que je ne reçusse plus de soins de personne ; que je devinsse un triste sire, destiné à passer son inutile vie à flâner dans le village ; je me souviens aussi de m’être demandé si ce ne serait pas une chose faisable d’éviter les malheurs que je prévoyais en m’en allant, comme un héros de roman, chercher fortune ailleurs, mais ce n’étaient que des visions passagères des rêves que je faisais tout éveillé, des ombres chinoises qui dessinaient un moment leur forme légère sur les murs de ma chambre pour s’évanouir bientôt et ne plus laisser que la nudité de la muraille.

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