Jane Austen - Raison et Sentiments (Édition intégrale)

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" La famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins. "
Après le décès de Henry Dashwood, ses trois filles, Elinor, Marianne et Margaret, ainsi que leur mère se trouvent privées de leur part d'héritage par leur demi-frère John qui se laisse facilement convaincre par sa femme Fanny qu'il ne leur doit rien. Leur condition financière considérablement diminuée, elles se retrouvent dans une situation particulièrement difficile.

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— Vraiment, dit Maria avec ses charmans yeux étincelans, et sans paraître fatigué !

— Lui ! Pas du tout ; à huit heures du matin il était à cheval pour la chasse.

— Eh bien ! dit Maria, j’aime cela ; un jeune homme doit être ainsi. Quoiqu’il fasse, il doit y être entièrement, sans se lasser, sans se rebuter. Je suis sûre qu’il ferait de même pour tout, pour ses affaires, pour ses devoirs.

— Quant à cela je l’ignore, dit sir Georges ; mais ce que je vois clairement, c’est qu’il a fait votre conquête, miss Maria, et que le pauvre Brandon n’a plus qu’à se retirer.

— Je ne sais ce que vous voulez dire, dit Maria avec un peu de fierté, je déteste cette expression de conquête ; je ne songe point à faire des conquêtes, je vous assure, et personne n’a fait la mienne.

Sir Georges éclata de rire. Que vous le vouliez, ou non, vous en ferez, lui dit-il, et quelqu’un une fois fera la vôtre. Je vois ce qui va arriver, je vois très-bien ; et il s’en alla en répétant : Heureux Willoughby ! Pauvre Brandon !

CHAPITRE X.

L’ANGE GARDIEN de Maria (comme Emma appelait avec plus d’élégance que de précision M. Willoughby) arriva de bonne heure le matin suivant. Il fut reçu par madame Dashwood avec plus que de la politesse ; elle y mit une forte nuance d’affabilité, et sa reconnaissance, et le témoignage que sir Georges lui avait rendu, se réunissaient en sa faveur. De son côté il put s’assurer pendant cette visite de tout le mérite de la famille dans laquelle le hasard l’avait introduit. Manières nobles, esprit, bonté, affection mutuelle ; tout s’y trouvait réuni. Quant à leurs charmes personnels, il n’avait pas eu besoin d’une seconde visite pour en être convaincu, et c’est ici le moment de tracer en peu de mots le portrait de la mère et des trois sœurs.

Madame Dashwood avait été charmante, sans être ce qu’on appelle une beauté. C’était une brune, claire, des yeux bruns, des traits qui n’avaient d’abord rien de remarquable, mais dont chacun avait son attrait particulier, et cet accord qui fait le charme d’une physionomie. La sienne était très mobile ; tout ce qui se passait dans son ame s’y peignait à l’instant. Ses yeux étaient pleins d’expression, et son sourire annonçait la bienveillance et la bonté. Sa taille était moyenne et bien prise ; à quarante ans elle avait conservé cet avantage et elle marchait aussi bien, aussi légèrement que ses filles. En la voyant de loin on l’aurait prise pour leur sœur ; mais de près on s’apercevait que ce visage agréable encore, était flétri par des impressions vives, et que ses yeux, un peu éteints, avaient versé bien des larmes.

Elinor avait les cheveux, les cils, les sourcils de la même teinte que ceux de sa mère, c’est-à-dire, châtains bruns, mais elle avait ainsi que son père, les yeux d’un beau bleu foncé, et son regard était plein de douceur et de sensibilité ; une belle peau, peu colorée sans pâleur, et tous les traits réguliers. Elle était petite, et sa figure pleine de grâce était remarquablement jolie ; tous ses mouvemens étaient doux et moëlleux.

Maria était beaucoup plus frappante de beauté, quoique ses traits ne fussent pas aussi corrects que ceux de sa sœur ; mais sa physionomie était plus animée. Elle était grande, élancée, tous les détails charmans ; le port et le mouvement de sa tête avaient quelque chose d’enchanteur. Ses cheveux étaient noirs ainsi que ses yeux, dans lesquels brillaient une vie, une intelligence telle qu’un seul de ses regards disait toute sa pensée et pénétrait au fond de l’âme. Son teint était assez brun, mais plus coloré que celui d’Elinor, et sa peau unie, transparente, lui donnait un éclat singulier. Son sourire, qui ressemblait à celui de sa mère, avait une expression de finesse et en même-temps de bonté, qui le rendait irrésistible. Son front ombragé à demi par ses cheveux et ses sourcils d’ébène était parfait. Il était impossible de la voir sans s’écrier : Ah ! quelle est belle ! quelle charmante créature !

Emma à treize ans promettait d’être aussi bien jolie à dix-huit ; elle était blonde et très-blanche, gaie, vive, légère, naïve, une figure spirituelle et gracieuse ; c’était une délicieuse enfant.

Telles étaient les quatre femmes au milieu desquelles se trouvait le beau Willoughby ; ses yeux allaient de l’une à l’autre, mais s’attachèrent bientôt tout-à-fait sur Maria. La veille, sa souffrance et plus encore son embarras l’avaient empêchée de paraître à son avantage, à peine avait-elle osé regarder celui qui venait de la porter dans ses bras ; mais ce jour-ci rassurée par l’accueil qu’il recevait de sa mère, par sa propre reconnaissance, par ce qu’elle avait appris de lui, elle reprit sa vivacité, son aisance naturelle. Elle lui parla, elle l’écouta, et put bientôt se convaincre par elle-même qu’il avait l’usage du monde, le ton parfait, qu’il unissait la politesse à la franchise, la douceur à la vivacité ; et quand elle l’entendit déclarer qu’il aimait la musique avec passion , alors ses beaux yeux brillèrent de tout leur éclat, et il put y lire la permission de profiter du voisinage et de revenir souvent sans avoir besoin de prétexte.

Avec Maria il n’y avait qu’à nommer un de ses amusemens favoris pour la faire parler avec enthousiasme ; elle ne pouvait pas rester froide et silencieuse, et ne mettait ni timidité, ni réserve dans ses discussions, qu’elle savait rendre très-intéressantes. Dès qu’elle eût découvert que Willoughby avait les mêmes goûts, et que leur passion de musique et de danse était mutuelle, leur entretien s’anima, et ils se trouvèrent penser sur tous les points exactement à l’unisson, porter les mêmes jugemens sur les compositeurs, sur les différentes danses, et ce sujet fut long-temps inépuisable.

Encouragée par ces rapports à pousser plus loin son examen, elle parla de littérature et de ses auteurs favoris, et retrouva encore la même sympathie. Leur goût était exactement semblable : Les mêmes livres, les mêmes passages les avaient frappés, ou s’il y avait quelque légère différence, si quelque objection s’élevait, c’était seulement pour que Maria pût déployer son éloquence irrésistible. Il aurait fallu qu’un jeune homme de vingt-cinq ans fût bien insensible, pour ne pas céder à la force des argumens sortis d’une aussi belle bouche, et accompagnés d’un regard qui portait la conviction au cœur. Willoughby finissait par acquiescer à toutes ses décisions, partager son enthousiasme, et long-temps avant la fin de la visite, ils conversaient avec la familiarité d’une ancienne connaissance.

Fort bien, Maria, dit Elinor, aussitôt qu’il les eut laissées, pour une matinée vous êtes bien avancée dans vos découvertes sur notre nouveau voisin. Vous avez déjà pénétré son opinion sur toutes les matières importantes ; vous savez ce qu’il pense de Shakespear, de Cowper, de Scott ; vous êtes certaine qu’il apprécie ces auteurs comme il le doit, qu’il sent comme vous leurs beautés ; vous avez reçu l’assurance de son admiration pour Pope, pour Milton : mais si notre connaissance avec M. Willoughby doit se prolonger, je suis un peu en peine de vos entretiens. À la manière dont vous y allez dès le premier jour, vous aurez bientôt épuisé tous les sujets ; une visite suffira pour lui faire expliquer ses sentimens sur la peinture, une autre sur l’amour et le mariage, et vous n’aurez plus rien à lui demander.

Elinor, s’écria Maria, êtes-vous sincère, êtes-vous juste ? Croyez-vous donc mes idées si bornées ? mais non, j’entends ce que vous voulez dire ; ma grave Elinor, ma raisonnable sœur trouve que j’ai été trop à mon aise, trop franche, trop heureuse ! j’ai manqué, sans doute, au décorum, j’ai été ouverte et sincère quand je devais être réservée, maussade, ennuyeuse et hypocrite. Si je n’avais parlé à M. Willoughby que du temps, des chemins, de la vue, et que je n’eusse ouvert la bouche que toutes les dix minutes, ce reproche m’aurait été épargné.

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