Émile Zola - Émile Zola - Germinal (Édition intégrale)

Здесь есть возможность читать онлайн «Émile Zola - Émile Zola - Germinal (Édition intégrale)» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Émile Zola : Germinal (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Germinal décrit l'arrivée et l'intégration d'Etienne Lantier dans le milieu de la Mine. Le roman se déroule entre Mars 1866 et Avril 1867. Cette période relatera la révolte des mineurs et leur association afin de créer une caisse de prévoyance. Le roman inclut un bref historique du capitalisme charbonnier à Lille et relate l'envolée des actions minières. Pour décrire de la façon la plus réaliste possible le monde de la mine, Émile Zola se documente dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, du 23 février au 2 mars 1884, alors que commence la grande grève des mineurs d'Anzin. Pendant huit jours, il parcourt les corons d'Anzin et de Bruay. Il descend dans la fosse Renard de la Compagnie des mines d'Anzin à Denain.

Émile Zola : Germinal (Édition intégrale) — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

De nouveau, le baquet était plein d’eau tiède. Maheu, lentement, enlevait déjà sa veste. Sur un coup d’œil, Alzire emmena Lénore et Henri jouer dehors. Le père n’aimait pas se laver en famille, comme cela se pratiquait dans beaucoup d’autres maisons du coron. Du reste, il ne blâmait personne, il disait simplement que c’était bon pour les enfants, de barboter ensemble.

– Que fais-tu donc là-haut ? cria la Maheude à travers l’escalier.

– Je raccommode ma robe, que j’ai déchirée hier, répondit Catherine.

– C’est bien... Ne descends pas, ton père se lave.

Alors, Maheu et la Maheude restèrent seuls. Celle-ci s’était décidée à poser sur une chaise Estelle, qui, par miracle, se trouvant bien près du feu, ne hurlait pas et tournait vers ses parents des yeux vagues de petit être sans pensée. Lui, tout nu, accroupi devant le baquet, y avait d’abord plongé sa tête, frottée de ce savon noir dont l’usage séculaire décolore et jaunit les cheveux de la race. Ensuite, il entra dans l’eau, s’enduisit la poitrine, le ventre, les bras, les cuisses, se les racla énergiquement des deux poings. Debout, sa femme le regardait.

– Dis donc, commença-t-elle, j’ai vu ton œil, quand tu es arrivé... Tu te tourmentais, hein ? ça t’a déridé, ces provisions... Imagine-toi que les bourgeois de la Piolaine ne m’ont pas fichu un sou. Oh ! ils sont aimables, ils ont habillé les petits, et j’avais honte de les supplier, car ça me reste en travers, quand je demande.

Elle s’interrompit un instant, pour caler Estelle sur la chaise, crainte d’une culbute. Le père continuait à s’user la peau, sans hâter d’une question cette histoire qui l’intéressait, attendant patiemment de comprendre.

– Faut te dire que Maigrat m’avait refusé, oh ! raide ! comme on flanque un chien dehors... Tu vois si j’étais à la noce ! Ça tient chaud, des vêtements de laine, mais ça ne vous met rien dans le ventre, pas vrai ?

Il leva la tête, toujours muet. Rien à la Piolaine, rien chez Maigrat : alors, quoi ? Mais, comme à l’ordinaire, elle venait de retrousser ses manches, pour lui laver le dos et les parties qu’il lui était mal commode d’atteindre. D’ailleurs, il aimait qu’elle le savonnât, qu’elle le frottât partout, à se casser les poignets. Elle prit du savon, elle lui laboura les épaules, tandis qu’il se raidissait, afin de tenir le coup.

– Donc, je suis retournée chez Maigrat, je lui en ai dit, ah ! je lui en ai dit... Et qu’il ne fallait pas avoir de cœur, et qu’il lui arriverait du mal, s’il y avait une justice... Ça l’ennuyait, il tournait les yeux, il aurait bien voulu filer...

Du dos, elle était descendue aux fesses ; et, lancée, elle poussait ailleurs, dans les plis, ne laissant pas une place du corps sans y passer, le faisant reluire comme ses trois casseroles, les samedis de grand nettoyage. Seulement, elle suait à ce terrible va-et-vient des bras, toute secouée elle-même, si essoufflée, que ses paroles s’étranglaient.

– Enfin, il m’a appelée vieux crampon... Nous aurons du pain jusqu’à samedi, et le plus beau, c’est qu’il m’a prêté cent sous... J’ai encore pris chez lui le beurre, le café, la chicorée, j’allais même prendre la charcuterie et les pommes de terre, quand j’ai vu qu’il grognait... Sept sous de fromage de cochon, dix-huit sous de pommes de terre, il me reste trois francs soixante-quinze pour un ragoût et un pot-au-feu... Hein ? Je crois que je n’ai pas perdu ma matinée.

Maintenant, elle l’essuyait, le tamponnait avec un torchon, aux endroits où ça ne voulait pas sécher. Lui, heureux, sans songer au lendemain de la dette, éclatait d’un gros rire et l’empoignait à pleins bras.

– Laisse donc, bête ! tu es trempé, tu me mouilles... Seulement, je crains que Maigrat n’ait des idées...

Elle allait parler de Catherine, elle s’arrêta. À quoi bon inquiéter le père ? Ça ferait des histoires à n’en plus finir.

– Quelles idées ? demanda-t-il.

– Des idées de nous voler, donc ! Faudra que Catherine épluche joliment la note.

Il l’empoigna de nouveau, et cette fois ne la lâcha plus. Toujours le bain finissait ainsi, elle le ragaillardissait à le frotter si fort, puis à lui passer partout des linges, qui lui chatouillaient les poils des bras et de la poitrine. D’ailleurs, c’était également chez les camarades du coron l’heure des bêtises, où l’on plantait plus d’enfants qu’on n’en voulait. La nuit, on avait sur le dos la famille. Il la poussait vers la table, goguenardant en brave homme qui jouit d’un seul bon moment de la journée, appelant ça prendre son dessert, et un dessert qui ne coûtait rien. Elle, avec sa taille et sa gorge roulantes, se débattait un peu, pour rire.

– Es-tu bête, mon Dieu ! es-tu bête !... Et Estelle qui nous regarde ! attends que je lui tourne la tête.

– Ah ! ouiche ! à trois mois, est-ce que ça comprend ?

Lorsqu’il se fut relevé, Maheu passa simplement une culotte sèche. Son plaisir, quand il était propre et qu’il avait rigolé avec sa femme, était de rester un moment le torse nu. Sur sa peau blanche, d’une blancheur de fille anémique, les éraflures, les entailles du charbon, laissaient des tatouages, des « greffes », comme disent les mineurs ; et il s’en montrait fier, il étalait ses gros bras, sa poitrine large, d’un luisant de marbre veiné de bleu. En été, tous les mineurs se mettaient ainsi sur les portes. Il y alla même un instant, malgré le temps humide, cria un mot salé à un camarade, le poitrail également nu, au-delà des jardins. D’autres parurent. Et les enfants, qui traînaient sur les trottoirs, levaient la tête, riaient eux aussi à la joie de toute cette chair lasse de travailleurs, mise au grand air.

En buvant son café, sans passer encore une chemise, Maheu conta à sa femme la colère de l’ingénieur, pour le boisage. Il était calmé, détendu, et il écouta avec un hochement d’approbation les sages conseils de la Maheude, qui montrait un grand bon sens dans ces affaires-là. Toujours elle lui répétait qu’on ne gagnait rien à se buter contre la Compagnie. Elle lui parla ensuite de la visite de madame Hennebeau. Sans le dire, tous deux en étaient fiers.

– Est-ce qu’on peut descendre ? demanda Catherine du haut de l’escalier.

– Oui, oui, ton père se sèche.

La jeune fille avait sa robe des dimanches, une vieille robe de popeline gros bleu, pâlie et usée déjà dans les plis. Elle était coiffée d’un bonnet de tulle noire, tout simple.

– Tiens ! tu t’es habillée... Où vas-tu donc ?

– Je vais à Montsou acheter un ruban pour mon bonnet... J’ai retiré le vieux, il était trop sale.

– Tu as donc de l’argent, toi ?

– Non, c’est Mouquette qui a promis de me prêter dix sous.

La mère la laissa partir. Mais, à la porte, elle la rappela.

– Écoute, ne va pas l’acheter chez Maigrat, ton ruban... il te volerait et il croirait que nous roulons sur l’or.

Le père, qui s’était accroupi devant le feu, pour sécher plus vite sa nuque et ses aisselles, se contenta d’ajouter :

– Tâche de ne pas traîner la nuit sur les routes.

Maheu, l’après-midi, travailla dans son jardin. Déjà il y avait semé des pommes de terre, des haricots, des pois ; et il tenait en jauge, depuis la veille, du plant de choux et de laitue, qu’il se mit à repiquer. Ce coin de jardin les fournissait de légumes, sauf de pommes de terre, dont ils n’avaient jamais assez. Du reste, lui s’entendait très bien à la culture et obtenait même des artichauts, ce qui était traité de pose par les voisins, Comme il préparait sa planche, Levaque justement vint fumer une pipe dans son carré à lui, en regardant des romaines que Bouteloup avait plantées le matin ; car, sans le courage du logeur à bêcher, il n’aurait guère poussé là que des orties. Et la conversation s’engagea par-dessus le treillage. Levaque, délassé et excité d’avoir tapé sur sa femme, tâcha vainement d’entraîner Maheu chez Rasseneur. Voyons, est-ce qu’une chope l’effrayait ? On ferait une partie de quilles, on flânerait un instant avec les camarades, puis on rentrerait dîner. C’était la vie, après la sortie de la fosse. Sans doute il n’y avait pas de mal à cela, mais Maheu s’entêtait : s’il ne repiquait pas ses laitues, elles seraient fanées le lendemain. Au fond, il refusait par sagesse, ne voulant point demander un liard à sa femme sur le reste des cent sous.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)»

Обсуждение, отзывы о книге «Émile Zola : Germinal (Édition intégrale)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x