Charles Dickens - Les Grandes Espérances (Édition intégrale)

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Les Grandes Espérances (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit village anglais du Kent, le jeune orphelin Pip mène une existence humble auprès de sa sœur acariâtre et de son mari, le bienveillant forgeron Joe Gargery. Un soir, dans le cimetière où l'enfant est venu s'incliner devant la tombe de ses parents, se produit un événement qui changera plus tard le cours de son existence : il est surpris par un vieux forçat fraîchement échappé de prison qui le contraint violemment à aller chercher des outils dans la forge pour scier ses entraves et l'aider dans sa fuite. Malgré l'adversité de son existence, Pip mène une vie insouciante jusqu'au jour où il est pris comme garçon de compagnie par l'antique Miss Havisham qui vit retirée du monde dans un vaste manoir délabré, cerné d'herbes folles, Satis House.
Les Grandes Espérances est l'un des romans les plus universellement connus de Charles Dickens.

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CHAPITRE XIII.

J’éprouvai une vive contrariété, le lendemain matin, en voyant Joe revêtir ses habits du dimanche, pour m’accompagner chez miss Havisham. Cependant, je ne pouvais pas lui dire qu’il était beaucoup mieux dans ses habits de travail, puisqu’il avait cru nécessaire de faire toilette, car je savais que c’était uniquement pour moi qu’il avait pris toute cette peine, et qu’il se gênait horriblement en portant un faux-col tellement haut par derrière, qu’il lui relevait les cheveux sur le sommet de la tête comme un plumet.

Pendant le déjeuner, ma sœur annonça son intention de nous accompagner à la ville, en disant que nous la laisserions chez l’oncle Pumblechook, et que nous irions la reprendre « quand nous en aurions fini avec nos belles dames. » Manière de s’exprimer, qui, soit dit en passant, était d’un mauvais présage pour Joe. La forge fut donc fermée pour toute la journée, et Joe écrivit à la craie sur sa porte (ainsi qu’il avait coutume de le faire dans les rares occasions où il quittait son travail) le mot « SORTI, » accompagné d’une flèche tracée dans la direction qu’il avait prise.

Nous partîmes pour la ville. Ma sœur ouvrait la marche avec son grand chapeau de castor, elle portait un panier tressé en paille avec la même solennité que si c’eût été le grand sceau d’Angleterre. De plus elle avait une paire de socques, un châle râpé et un parapluie, bien que le temps fût clair et beau. Je ne sais pas bien si tous ces objets étaient emportés par pénitence ou par ostentation ; mais je crois plutôt qu’ils étaient exhibés pour faire voir qu’on les possédait. Beaucoup de dames, imitant Cléopâtre et d’autres souveraines, aiment, lorsqu’elles voyagent, à traîner après elles leurs richesses et à s’en faire un cortège d’apparat.

En arrivant chez M. Pumblechook, ma sœur nous quitta et entra avec fracas. Il était alors près de midi ; Joe et moi nous nous rendîmes donc directement à la maison de miss Havisham. Comme à l’ordinaire, Estelle vint ouvrir la porte, et dès qu’elle parut, Joe ôta son chapeau et, en le tenant par le bord, il se mit à le balancer d’une main dans l’autre, comme s’il eût eu d’importantes raisons d’en connaître exactement le poids.

Estelle ne fit attention ni à l’un ni à l’autre, mais elle nous conduisit par un chemin que je connaissais très-bien. Je la suivais et Joe venait le dernier. Quand je tournai la tête pour regarder Joe, je le vis qui continuait à peser son chapeau avec le plus grand soin. Je remarquai en même temps qu’il marchait sur la pointe des pieds.

Estelle nous invita à entrer. Je pris donc Joe par le pan de son habit, et je l’introduisis en présence de miss Havisham. Miss Havisham était assise devant sa table de toilette, et leva aussitôt les yeux sur nous.

« Oh ! dit-elle à Joe. Vous êtes le mari de la sœur de ce garçon ? »

Je n’aurais jamais imaginé mon cher et vieux Joe si changé. Il restait là, immobile, sans pouvoir parler, avec sa touffe de cheveux en l’air et la bouche toute grande ouverte, comme un oiseau extraordinaire attendant une mouche au passage.

« Vous êtes le mari de la sœur de cet enfant-là ? répéta miss Havisham.

– C’est-à-dire, mon petit Pip, me dit Joe d’un ton excessivement poli et confiant, que lorsque j’ai courtisé et épousé ta sœur, j’étais, comme on dit, si tu veux bien me permettre de le dire, un garçon… »

La situation devenait fort embarrassante, car Joe persistait à s’adresser à moi, au lieu de répondre à miss Havisham.

« Bien, dit miss Havisham, vous avez élevé ce garçon avec l’intention d’en faire votre apprenti, n’est-ce pas, monsieur Gargery ?

– Tu sais, mon petit Pip, répliqua Joe, que nous avons toujours été bons amis, et que nous avons projeté de partager peines et plaisir ensemble, à moins que tu n’aies quelque objection contre la profession ; que tu ne craignes le noir et la suie, par exemple, ou à moins que d’autres ne t’en aient dégoûté, vois-tu, mon petit Pip…

– Cet enfant-là a-t-il jamais fait la moindre objection ?… A-t-il du goût pour cet état ?

– Tu dois le savoir, mon petit Pip, mieux que personne, repartit Joe ; c’était jusqu’à présent le plus grand désir de ton cœur. »

Et il répéta avec plus de force, de raisonnement, de confiance et de politesse que la première fois :

« N’est-ce pas, mon petit Pip, que tu ne fais aucune objection, et que c’est bien le plus grand désir de ton cœur ? »

C’est en vain que je m’efforçais de lui faire comprendre que c’était à miss Havisham qu’il devait s’adresser ; plus je lui faisais des signes et des gestes, plus il devenait expansif et poli à mon égard.

« Avez-vous apporté ses papiers ? demanda miss Havisham.

– Tu le sais, mon petit Pip, répliqua Joe avec une petite moue de reproche. Tu me les as vu mettre dans mon chapeau, donc tu sais bien où ils sont… »

Sur ce, il les retira du chapeau et les tendit, non pas à miss Havisham, mais à moi. Je commençais à être un peu honteux de mon compagnon, quand je vis Estelle, qui était debout derrière le fauteuil de miss Havisham, rire avec malice. Je pris les papiers des mains de Joe et les tendis à miss Havisham.

« Espériez-vous quelque dédommagement pour les services que m’a rendus cet enfant ? dit-elle en le fixant.

– Joe, dis-je, car il gardait le silence, pourquoi ne réponds-tu pas ?…

– Mon petit Pip, repartit Joe, en m’arrêtant court, comme si on l’avait blessé, je trouve cette question inutile de toi à moi, et tu sais bien qu’il n’y a qu’une seule réponse à faire, et que c’est : Non ! Tu sais aussi bien que moi que c’est : Non, mon petit Pip ; pourquoi alors me le fais-tu dire ?… »

Miss Havisham regarda Joe d’un air qui signifiait qu’elle avait compris ce qu’il était réellement, et elle prit un petit sac placé sur la table à côté d’elle.

« Pip a mérité une récompense en venant ici, et la voici. Ce sac contient vingt-cinq guinées. Donne-le à ton maître, Pip. »

Comme s’il eût été tout à fait dérouté par l’étonnement que faisaient naître en lui cette étrange personne et cette chambre non moins étrange, Joe, même en ce moment, persista à s’adresser à moi :

« Ceci est fort généreux de ta part, mon petit Pip, dit-il, et c’est avec reconnaissance que je reçois ton cadeau, bien que je ne l’aie pas plus cherché ici qu’ailleurs. Et maintenant, mon petit Pip, continua Joe en me faisant passer du chaud au froid instantanément, car il me semblait que cette expression familière s’adressait à miss Havisham ; et maintenant, mon petit Pip, pouvons-nous faire notre devoir ? Peut-il être fait par tous deux, ou bien par l’un ou par l’autre, ou bien par ceux qui nous ont offert ce généreux présent… pour être… une satisfaction pour le cœur de ceux… qui… jamais… »

Ici Joe sentit qu’il s’enfonçait dans un dédale de difficultés inextricables, mais il reprit triomphalement par ces mots :

« Et moi-même bien plus encore ! »

Cette dernière phrase lui parut d’un si bon effet, qu’il la répéta deux fois.

« Adieu, Pip, dit miss Havisham. Reconduisez-les, Estelle.

– Dois-je revenir, miss Havisham ? demandai-je.

– Non, Gargery est désormais ton maître. Gargery, un mot. »

En sortant, je l’entendis dire à Joe d’une voix distincte :

« Ce petit s’est conduit ici en brave garçon, et c’est sa récompense. Il va sans dire que vous ne compterez sur rien de plus. »

Je ne sais comment Joe sortit de la chambre ; je n’ai jamais bien pu m’en rendre compte, mais je sais qu’au lieu de descendre, il monta tranquillement à l’étage supérieur, qu’il resta sourd à toutes mes observations et que je fus forcé de courir après lui pour le remettre dans le bon chemin. Une minute après, nous étions sortis, la porte était refermée, et Estelle était partie !

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